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Les commentaires de ffi



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    ffi 8 avril 12:23

    Quelques infos intéressantes. Cependant, il récite encore trop sa leçon classique d’économie, avec un long passage introductif sur les thèses d’Adams Smith (du XVIIIe siècle !)... Ces thèses qui me semblent le point de départ (et de justification) de toutes les dérives ultérieures en la matière...

    La conception de la monnaie qu’il nous présente se perd donc dans les nuées obscurcies du profond brouillard idéologique de l’impérialisme Britannique.

    Il rate le principal. La monnaie a bien une contrepartie dans le réel. Ce n’est pas si compliqué. En tant que moyen d’échange de biens dans la société, la monnaie a deux faces : 

    • Une face sociale, qui qualifie les services rendus à la société par l’individu : en récompense des efforts fourni pour autrui, l’individu se voit rétribué, notamment en fonction de la qualité de l’effort fourni : Il faut fournir un Bien à la société pour être rétribué (ex : un vol, un crime ou un recel ne sont pas des efforts légitimes, donc leurs gains ne sont pas valides)

      . De ce point de vue, la monnaie est directement lié au droit. C’est un droit d’avoir, crucial, car il nous permet finalement d’exister. Par exemple, notre société actuelle lie en partie la monnaie au simple fait d’avoir la dignité d’homme. Les droits sociaux viennent comme des allocations de sommes monétaires. Au moyen-âge, acquérir la dignité de noblesse venait toujours avec des rentes assurées sur le domaine donné en apanage. L’étalon de la mesure de la qualité des Biens produits dépend éminemment de la culture de la société.

    • Une face physique, qui quantifie l’importance de l’effort fourni pour produire le Bien concerné par l’échange. Il est normal qu’un Bien qui exige beaucoup de travail soit plus cher qu’un autre. Le travail, en sciences physiques, ça se compte en Joule, qui est l’unité d’énergie. En physique, le travail est une quantité d’énergie qui est directement utilisable, contrairement à la chaleur qui est une unité d’énergie qui se disperse. Pour transformer la chaleur en travail, il faut nécessairement un moteur. Le travail est donc l’effort utile à la société, et la monnaie, d’un point de vue physique, se doit donc d’avoir pour unité physique étalon le JOULE. Les États-unis ne s’y sont pas trompés, en imposant toute transaction d’échange de pétrole en dollars.

      Et c’est ce qui assure leur domination sur le travail de tous les peuples du monde. Une preuve de cette pertinence du lien qui lie la monnaie à l’énergie est qu’on constate systématiquement une corrélation entre variation du PIB et variation de la consommation d’énergie.

    La monnaie actuelle est déconnectée de la réalité, sa valeur ne reposant sur aucune mesure fiable (le paiement du pétrole en dollars n’étant qu’une manière de domination). Par conséquent, le niveau des monnaies fluctuent au gré des spéculations. Il est ahurissant de promouvoir le libre-échange entre des zones économiques dont les niveaux de salaires n’ont rien à voir. Quant à l’aspect justice sociale de la monnaie, il est également en voie de disparition, puisque la liberté d’échange des capitaux permet d’échapper, grâce à diverses lessiveuses d’argent sale via les paradis fiscaux, comme à l’anonymat du contrôle des capitaux, à toute possibilité de régulation de la qualité des droits acquis sous forme de signes monétaires. La monnaie actuelle est frelatée. Elle ne correspond à rien de pertinent, ni socialement, ni physiquement. Elle permet tant d’accumuler des faux droits que de compter des richesses illusoires.

    La monnaie est un aspect crucial de nos sociétés. C’est bien dommage que la réflexion dans les cercles de la recherche en France soit tellement rudimentaire et convenue. David Cayla récite bien sa leçon des doctrines académiques, mais ça ne suffit pas.



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    ffi 17 janvier 2022 06:55

    @méditocrate Elles ne sont responsables que de leur Bilan comptable. C’est le principe du libéralisme économique.

    Chacun cherche son pognon, et << POUF >>, par miracle, la société devient prospère et tout le monde il est gentil.

    Hmmm. La société tient par le juste. L’argent est un droit d’avoir. Mais ce droit doit être juste. Juste, d’un point de vue physique, où l’argent doit représenter une énergie. Juste d’un point de vue social, où l’argent doit représenter la contrepartie de ce que l’on a donné à la société.

    Cette justice sociale de l’argent ne peut s’apprecier qu’au sein d’une juridiction particulière, ce qui justifie le protectionnisme.

    C’est une question de solidarité nationale : Autant que possible, les biens consommés en France doivent être produits en France.



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    ffi 20 décembre 2021 23:52

    Mettre un bulletin dans l’urne pour voter pour le candidat de son parti préféré, c’est comme mettre un billet dans la caisse pour acheter le produit de sa marque fétiche.

    Bienvenue au supermarché électoral, avec sa profusion de gadgets issus du libre-échange démocratique.



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    ffi 20 décembre 2021 23:40

    La politique du Franc fort ayant surévalué le Franc, la réunification Allemande ayant dévalué le Mark, les taux de change de l’entrée dans l’Euro n’étaient pas corrects.

    L’établissement des taux de change n’est pas une science exacte. C’est ce qui fait que le libre-échange est une utopie : une dévaluation diminue tous les prix à l’export ; une surévaluation les renchérit tous... Effectivement, quand certains parlent de salaires trop élevés... Mieux vaut dévaluer la monnaie que de diminuer tous les salaires !

    Les solutions ? monnaie nationale et protectionnisme. Le volontarisme de jean ne suffira pas quand il y a en face des multinationales du commerce qui organisent la logistique de milliers de containers en provenance de Chine.

    Quant à l’Allemagne ? Elle ne digère toujours pas la perte de l’Alsace et de la Lorraine, donc elle n’est pas prête de s’appitoyer sur la situation française. Au contraire, elle s’en réjouit.



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    ffi 27 novembre 2021 11:01

    Il est si habituel que des adeptes, placés sous sujétion idéologique, se taisent face aux dérive de leur gourou.



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    ffi 27 novembre 2021 10:58

    En résumé : L’intérêt supérieur de l’écologie vaut bien quelques femmes violées. Le gourdin du gourou a encore frappé !



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    ffi 27 novembre 2021 10:54

    Finalement, c’est une situation assez banale. Nombre d’hommes se laissent griser par le succès pour accumuler des conquètes faciles, et se vautrent alors dans la luxure. Mais, le jour où ils tombent sur une femme qui résiste, alors ils insistent lourdement, voire ils forcent..., leur désir étant devenu irrépressible. Bref : ils sont devenus des cons qui osent tout, des pervers. L’autre aspect met en lumière le rôle d’une institution. Si l’homme en question est essentiel à une institition, comme un parti, l’honneur de l’institution est liée à l’honneur de cet homme. Il s’ensuit que tous ceux qui dépendent de l’institution vont préférer éviter le déshonneur à cet homme, donc couvrir ses méfaits, pour protéger leurs intérêts personnels, liés à la pérennité de l’institution. Mais, ce faisait, cela laisse un pervers libre d’agir à sa guise, selon sa perversité.

    De mon point de vue, ces institutions sont coupables d’un genre de recel, qui permet à ces crimes de rester impunis. Ceci doit être pénalement condamnable.



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    ffi 17 novembre 2021 11:09

    @sls0

    Le péché est un esclavage dit l’évangile.

    Mais non, ce n’est pas correct de traiter celui qui souffre d’addiction tel un esclave... au moins, tant que cette addiction n’est pas un danger pour autrui. Il convient au contraire de l’aider à s’en libérer, si possible.

    C’est à la loi d’assurer la justice sociale. Le problème des gauchistes, c’est qu’ils prennent arguments de leur idéologie pour s’assoir sur les lois communes. C’est bien connu, les connards, ça se permet tout. Le second soucis, c’est qu’il n’y a plus de théorie politique rationnelle, qui serait fondée sur la nature des hommes et une conception correcte de la société, d’où l’impossibilité de déterminer le Juste. Il n’y a plus qu’une fable révolutionnaire d’un peuple qui se serait libéré (Lol), et l’idiote croyance Rousseauiste que le vote aboutirait par miracle à définir ce qui serait Juste.

    Il est simple de comprendre que l’homme est un être aux penchants égocentriques et que toute société à la nécessité de le canaliser. Cette canalisation sociale consiste à verser tout le monde à une direction commune : verser à l’unité, tel est le véritable universel. Donc, quand des commerçants vont s’approvisionner exclusivement à l’étranger, créant la désolation économique dans la société à laquelle pourtant ils participent et dont ils tirent leurs revenus, concourent-ils vraiment à la solidité de la société ? Évidemment que non. C’est un genre de trahison. C’est simple et logique. C’est pourquoi, le protectionnisme est une chose normal. Cela fait partie des dispositifs de protection de la sociéte contre elle-même.



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    ffi 16 novembre 2021 14:53

    @sls0

    C’est la vraie gauche, comme tu dis, qui a tué le protectionnisme, car il a fallu qu’elle le noie sous une idéologie tyrannique. La lutte des classes, prise au mot, n’est pas la paix, mais la guerre.

    Le protectionnisme est une série de dispositifs pragmatiques. Il est illusoire de demander aux citoyens de faire passer le collectif avant eux-même, car c’est hors de leur penchant naturel, qui est plutôt égocentique. Mais, entre une idéologie qui prétend changer l’homme pour qu’il pense collectif, et une autre qui prétend que tout se gère naturellement en laissant s’étaler les penchant égoïstes, il y a une voir médiane, qui ne prétend pas changer l’homme, mais contraint ses actes de manière à régler les excès de ses mauvais penchants. Le protectionnisme est un de ces dispositifs. Il suffit de penser les droits de la communauté pour s’appercevoir que le libre-échange est une aberration.



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    ffi 16 novembre 2021 00:25

    @sls0

    Le problème c’est que le système est très opaque, et que 90% des gens n’ont pas le temps d’enquêter sur la provenance des produits.

    La faiblesse des revenus s’expliquent bien par ce recours massif à l’importation. C’est un cercle vicieux : plus le pays importe, plus le pays s’appauvrit. Plus il s’appauvrit, plus il faut importer à bas coût.

    Le protectionnisme devra se conjuguer avec une dévaluation et des hausses de salaire net. Il y aura certes quelques turbulences, mais il devient vital de casser cette spirale infernale.

    Je suis pour ma part sceptique de l’efficacité de laisser la réindustrialisation entre les mains du bon vouloir patriotique des citoyens. C’est l’État qui doit prendre les choses main.



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    ffi 14 novembre 2021 08:56

    Dans l’ultralibéralisme ultra-pur, la seule source de droit, c’est l’argent. Si tu as l’argent, tu as droit. Si t’en n’as pas, t’as pas droit.

    On est bien loin de mettre l’utilité commune comme source de droit...

    En vérité, une communauté est un tout, et l’argent ne doit être que la juste rétribution des efforts que l’on a consenti pour celle-ci.

    Quand un hypermarché recours abusivement à l’import pour fournir des Biens de consommation, et que ça met en faillite les entreprises de la communauté, provoquant chômage pauvreté, c’est une trahison, et ça ne mérite donc aucune rétribution.



  • 2 votes
    ffi 5 novembre 2021 23:03

    Mr Olivenne a-t-il oublié la politique du Franc fort de Mitterrand, qui a aboutit à faire entrer la France avec un Franc surévalué dans l’Euro ?

    Quel libre-échange quand les taux de changes sont trafiqués ?

    Le salaire est un droit d’avoir, donné en proportion de l’utilité sociale que l’on remplit. En principe, celui qui donne plus, doit recevoir plus.

    Cependant, cette utilité doit se jauger dans une contexte où justice et économie sont intimement liés. En effet, que savons-nous des montants d’argent venus du bout du monde, sont-ils issus de comportements déviants et criminels ? Si tel est le cas, alors cet argent ne vaut rien : le fruit d’un forfait ne donne aucun droit d’avoir, puisque le forfait est nuisible.

    La souveraineté, c’est un paquet. Le judiciaire et monétaire ne sauraient être séparés. C’est pourquoi l’échange ne peut être libre, mais doit être encadré.



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    ffi 4 novembre 2021 15:07

    Ce que je regrette, dans sa pensée économique, c’est qu’il ne prend pas assez en compte le fait que les taux de change ont des valeurs en grande partie arbitraires. D’une, il n’y a pas d’étalon monétaire. De deux, s’il y en avait un, il serait impossible de fixer de manière juste la valeur des monnaies par rapport à celui-ci.

    Les taux de change ne sont pas une science exacte. Le libre-échange, avec sa concurrence libre et non faussée, est donc une impossibilité de fait. Il faut donc revenir, progressivement, à une forme de protectionnisme.



  • 7 votes
    ffi 2 novembre 2021 13:06

    L’étude que tu rapportes ne compte que 37 patients.

    Dans la vidéo, le médecin rapporte ses résultats sur 350 patients, dont 30 (soit 8,4% des cas) ont une mesure anormale.

    L’échantillon de ton étude est bien trop faible pour servir de base à une statistique sur des dizaines de million de personnes.

    C’est comme si tu faisais un sondage à la superette du coin et prétendait que c’était représentatif de la population d’un pays.



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    ffi 29 octobre 2021 12:59

    @mirmillon

    Il y a à mon avis plusieurs strates.

    La véritables motivation est à mon avis géopolitique : les élites occidentales voient d’un très mauvais oeil l’accumulation pharamineuse de cash des islamo-pétrarchies, d’où que ces élites poussent tant qu’elles peuvent à la fable du réchauffement climatique causé par le CO2 : elles se sentent en danger. Le dollars a déjà failli s’effondrer dans les années 70 à cause des pétro-dollars. Ceux-ci pourraient venir à financer des guerres islamiques de conquête. Peut-être même fut-ce déjà le cas.

    En second strate, il y a les écolos qui sont de simples croyants, aux idées approximatives, bercés par leurs illusions, bernés par un mensonge.

    Rien ne prouve que l’énergie puisse manquer à court terme. On trouve toujours du pétrole et du gaz. L’uranium possède une densité d’énergie énorme et est abondant. De plus, on vient juste de découvrir, il y a moins de 10 ans, que de l’hydrogène émane naturellement un peu partout du sous-sol, nouvelle source d’énergie à exploiter.



  • 6 votes
    ffi 29 octobre 2021 07:31

    Le pb de FI, c’est qu’elle prend des vessies pour des lanternes. En matière d’énergie, prôner le 100% renouvelable comme objectif est d’une impossibilité physique radicale. D’une part, dans notre atmosphère oxydante, toute chose s’use, il faut donc sans cesse investir dans la maintenance des infrastructure, dont la rénovation peut coûter cher. D’autre part, la nature intermittente des énergies prélevées (vent, soleil), implique l’usage de centrales thermiques.

    Ces mesures sont typiques des propositions griphonnées sur un bout de table par un parterre de militants mus par une idéologie déconnectée des réalités essentielles. C’est manifestement un programme fait par des incompétents. Seule une fatuité immense leur permet de prôner ceci. En deux mots, ils sont fous et inconscients.



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    ffi 1er octobre 2021 11:00

    Il y a des choses vraies dans ce qu’elle dit, mais elle a un angle mort. Le souverain, à la base, c’est le Roi, personne réelle, incarnée, qui possède une unité de volonté, et donc peut agir de manière coordonnée pour arriver à sa fin. Mais le peuple est une personne fictive, une idéalisation. Il n’a pas d’unité de volonté, mais multiplicité de finalités. Il est incapable d’actions coordonnées.

    C’est donc logique : après avoir perverti le concept de souveraineté, qui reposait d’abord sur une incarnation royale en charge de la défense du peuple, en y substituant la souveraineté illusoire d’un peuple sans queue ni tête, on a fini par la perdre totalement.



  • 1 vote
    ffi 15 septembre 2021 06:23

    @yoananda2

    Ça doit être ça : En gros, tu racontais n’importe quoi. Quoiqu’il en soit, une chose est que la France considère que l’Islam lui est compatible. Une autre est que l’Islam considère que la France lui est compatible. Sans parler des tarés qui déboulent dans une salle de concert pour buter tout le monde, il suffit simplement de constater qui est la source de l’hostilité...



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    ffi 14 septembre 2021 20:14

    @yoananda2

    Je n’ai pas vu la liste... Elle est où ?



  • 1 vote
    ffi 13 septembre 2021 07:16

    Une société est une unité juridique, où il est possible de faire indemniser les uns des préjudices que d’autres leur auront causé. Mais le libre-échange remet ceci en cause. Une production fondée sur des comportements délictueux et préjudiciables, à petits prix, peut venir inonder le marché et détruire un pan de l’économie. La seule politique qui vaille est le protectionnisme.