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Les commentaires de Garuda



  • 1 vote
    Garuda 9 septembre 2014 15:51

    Bonjour BrHades,


    Je vais être 100% subjectif. J’aurai été plus sensible à votre démonstration si :
    - La longue tirade d’Etienne Chouard, Non ! (à titre personnel, j’ai adoré ce qu’il a dit, mais puisque votre sujet est la méthode Atali pour discrédité son adversaire, c’est hors sujet)
    - La musique, Non ! (100% subjectif je vous l’accorde)
    - et surtout j’aurai aimé un arrêt sur image, pour expliquer la méthode en cours et ensuite reprise de la vidéo pour voir la méthode en application. Ainsi la démonstration aurait été plus "à froid" et sans doute plus efficace et pédagogique.

    Une autre approche aurait été d’afficher un décompte du nombre de fois où une méthode aura été utilisée au cours de la passe d’arme (par exemple X interruption de son adversaire). 

    Ceci étant c’est une belle tentative. Bravo !


  • vote
    Garuda 9 septembre 2014 13:26

    > Faux, un pouilleux dans la rue peut s’avérer grand philosophe, qui entendra son discours ? 


    Diogène était un SDF qui vivait dans un tonneau et Alexandre le Grand est allé le voir pour profiter de sa sagesse. 




  • 4 votes
    Garuda 17 octobre 2013 16:00

    Les référendums ont en plus l’avantage (ou l’inconvénient si on se place du côté de l’oligarchie) de définir un point précis de politique, alors que lors d’une élection ou d’un sondage sur des personnes, l’électeur choisi juste celle ou celui qui définira la politique à sa place. 


    Certains pourraient objecter que le candidat à une élection doit présenter un programme. A ceux là il est facile de rétorquer que la présidence de F. Hollande nous montre qu’un candidat peut très bien jeter son programme à la poubelle une fois arrivé au pouvoir sans que son présence à l’Elysée soit remise en question.


  • 2 votes
    Garuda 9 octobre 2013 23:47

    La thèse de Vélikovsky est la plus révolutionnaire qu’il m’a été donné de lire et c’est d’autant plus impressionnant qu’elle a été écrite en 1950. 


    Elle est d’abord une explication logique à tous les mythes religieux et une nouvelle interprétation des textes sacrées (ce que beaucoup ne le lui ont jamais pardonné). Après avoir lu Vélikovsky, on ne peut plus lire les textes sacrés ou mythologiques avec le même regard.

    Elle a été ensuite à l’origine de plusieurs anticipations astronomiques en contradiction avec les connaissances de l’époque et qui se sont avérés exactes par la suite, parmi elles citons :
    - Jupiter émet des signaux radios.
    - le sol de Vénus est beaucoup plus chaud que celui de la terre.
    - la Terre est dotée d’une magnétosphère dont la portée atteint la lune.

    Elle est enfin particulièrement hallucinante quand on se laisse imaginer ce que les gens de l’époque ont pu vivre.

    Bref, "Mondes en collision" est un livre que je conseille vivement à tous ceux qui n’ont pas peur de remettre en question leur certitudes.


  • vote
    Garuda 16 octobre 2012 19:21

    Cependant, Sparte n’était pas envahi et sa liberté n’était pas menacée.
    R / Il est vrai que c’ est sparte qui a fait la guerre à la méssénie . Mais on peut considérer que pour pouvoir respecter les institutions de Lycurge , ils avaient besoins d’ esclave pendant qu’ ils s’ adonneraient complètement à l’ art de la guerre seule garantie de leur propre liberté.


    Partant du principe que c’est la guerre à la Méssénie et la volonté de Sparte de soumettre les mésséniens durablement qui a engendré les institutions de Lycurge, je dirai plutôt que c’est leur besoin d’esclaves qui a engendrée les institutions de Lycurge et la nécessité de s’adonner complètement à l’art de la guerre.
    Etant entendu que personne n’a exigé d’eux qu’ils soumettent la Méssénie, ils ont eux même créé le problème politique qui a exigé qu’ils se transforment en dictature militaire, avec toute la perte de liberté qu’un tel régime exige de ses citoyens.

    ils s’ adonneraient complètement à l’ art de la guerre seule garantie de leur propre liberté. 

    Et encore une fois, leur art de la guerre les a privé de leur liberté et n’a servi qu’à garantir leur domination sur la Méssénie.
    Là je crois qu’on n’arrivera jamais à se mettre d’accord ... 
    Ceci étant, dans d’autres pays et dans d’autres période, la pratique de l’art de la guerre est dans certaines conditions nécessaire à garantir la liberté. Mais là, on risque de partir dans un autre débat.
     
    Le prix de leur liberté était une vie très austère et l’ asservissement des autres .

    Non, c’est justement l’asservissement des Mésséniens qui a privé les citoyens de Sparte de leur liberté de vivre autrement que comme une machine à tuer.
    Toujours le même désaccord : là où tu vois le prix de la liberté, je vois le prix de la domination.


  • vote
    Garuda 16 octobre 2012 15:07

    lors de ce reportage, le spartiate est clairement décrit comme un esclave au service de l’état, n’ayant que le choix d’être très fort et obéir ou mourir.
    R / Mais parfois pour rester libre il faut obéir et mourir ... par exemple quand une armée étrangère cherche à vous réduire en esclavage .


    Bien sur, la liberté exige des efforts, c’est très bien décrit dans la fable de Lafontaine : le chien et le loup. 

    Cependant, Sparte n’était pas envahi et sa liberté n’était pas menacée. C’est elle qui a envahi son voisin et qui a renoncé à toutes ses libertés pour assurer durablement sa domination sur les messéniens et transformer la Messénie en un gigantesque goulag pendant 3 siècles.

    Ceux qui se battaient pour leur liberté c’était les messéniens, pas les spartiates qui eux étaient les tyrans, les bourreaux, les assassins des messéniens.

    Les Thermopyles ne doivent pas faire oublier les 3 siècles de goulag messénien.


  • vote
    Garuda 16 octobre 2012 12:42

    > Pour être libre , il faut paradoxalement renoncer à certaines liberté , c’ est la complexité de la vie .


    C’est bien joli cette grand phrase, mais elle n’explique pas où est la liberté du spartiate : lors de ce reportage, le spartiate est clairement décrit comme un esclave au service de l’état, n’ayant que le choix d’être très fort et obéir ou mourir.
    Pour tout dire, l’extrait de Rousseau me semble en total contradiction avec le documentaire. Rousseau avait-il la même vision de Sparte que celle donnée dans ce documentaire ? J’en doute ...

    > Personnellement je préférerais vivre comme un spartiate que comme une chiffe molle occidentale aliéné par le consumérisme si je pouvais choisir !

    Mais pourquoi ne peux-tu pas choisir ?
    Le consumérisme te déplais ? Limite tes achats au strict minimum, adopte un mode de vie spartiate. Personne ne vas débarquer chez toi pour t’imposer ton mobilier ou les chaînes de télé que tu dois regarder.

    Tu veux vivre à la dure ? Tu peux t’engager dans un corps d’élite de l’armée ou devenir sportif de combat de haut niveaux.

    Nous ne sommes pas à Sparte, tu as donc le choix. Alors pourquoi ne l’utilises-tu pas ?


  • 2 votes
    Garuda 16 octobre 2012 11:11

    > C’est sur, c’était le prix de leur liberté ...


    Quoi ?!!?
    Parler de liberté après un documentaire aussi explicite, c’est à se demander si vous l’avez vu.
    Pour mémoire, Sparte a adopté ce mode de vie aussi singulier afin de maintenir en esclavage un peuple voisin 25 fois supérieur en nombre. Il ne s’agit donc pas du prix de leur liberté mais du prix de leur DOMINATION, et quel a été ce prix :
    - renoncer à la liberté de faire du commerce
    - renoncer à la liberté de s’exprimer artistiquement
    - renoncer à la liberté de posséder une oeuvre d’art
    - renoncer à la liberté de s’exprimer autrement que laconiquement
    - renoncer à la liberté de choisir son épouse
    - renoncer à la liberté de vivre avec son épouse
    - renoncer à la liberté de voyager à l’étranger
    - renoncer à la liberté de réfléchir à la politique
    - renoncer à la liberté de se distinguer des autres, de faire preuve d’originalité
    - renoncer à la liberté de meubler son foyer comme on le veut
    - renoncer à la liberté d’avoir un domaine de sa vie qui ne soit pas dirigé par l’état
    - ...
    - pour résumer renoncer à la liberté d’être autre chose qu’une performante machine à tuer.

    Alors franchement où est la liberté des spartiates ? 
    Au final pour pouvoir réduire à l’esclavage tout un peuple, les spartiates ont du s’imposer un style de vie très proche de l’esclavage.


  • 9 votes
    Garuda 30 août 2012 16:34

    Quelques décennies ? Je doute fort que la situation actuelle puisse durer aussi longtemps. La remise en question totale de notre société aura lieu bien avant ça.



  • vote
    Garuda 3 mai 2012 12:57
    > Vous voulez dire que ceux qui nous ont prété 1700 milliards se sont assurés quelque part
    > et sont sûr de retrouver leur argent en cas de faillite ? 
     
    Non je dis que l’intérêt est l’assurance. Les intérêts versés depuis 1973 pour la dette française sont à peu égaux à la dette elle même. Il s’agit donc d’un jeu à somme nulle.
    Je veux dire aussi que investisseur est un métier à risque et que le risque majeur est d’être ruiné. Il n’y a jamais aucune certitude.
     
    > On parle de la faillite d’ états majeurs, pas de l’ emprunt de madame Michu
    > ou des avoirs de la multinationale Craignos.
     
    Exact, je dirais même plus : on parle de la faillite de la quasi totalité des états en même temps (ou presque).
    Quand l’Argentine a fait faillite, elle s’est rapidement remis sur pied grâce au dynamisme du marché extérieur.
    Inversement le Japon tente depuis des années de rembourser sa colossale dette et ne se maintient la tête hors de l’eau que grâce au dynamisme du marché extérieur.
    Nous allons vers un moment inédit dans notre histoire où il n’y aura pas de marché extérieur qui permet de se rattraper. Que va-t-il en sortir ? Je suis incapable de le dire...
     
    > Si chaque état fait faillite, l’ argent se fera rare, les conséquences sont plus importantes pour
    > chacun qu’ on ne veut bien le dire.
     
    Surtout que l’argent est créé à partir des dettes. Donc plus de dettes, plus d’argent. C’est même pire que ça car l’argent de l’intérêt de la dette n’est pas créé. Il est possible de voir resurgir l’argent indexé sur l’or ou l’émergence des monnaies fondantes.
    > 39 personnes ont trouvé positif les insultes qu’ un interlocuteur m’ a adressé.
    > Il est vrai que c’ est plus facile que de réfléchir un peu

    C’est pas moi qui vous contredirais sur ce point



  • 1 vote
    Garuda 3 mai 2012 11:30

    > Mais déjà les investisseurs préteront moins par la suite

    >
    > Maintenant si tous les états font faillite, cela fiche en l’ air le systême bancaire. Rien que ça
     
    Tout le système vise à apporter une solution à une situation malheureusement trop répandue : la mauvaise répartition du capital qui fait que ceux qui ont besoin de capital n’en ont pas et ceux qui en ont n’en ont pas forcément l’usage. (il existe heureusement des exceptions, mais dans ce cas le système bancaire n’intervient pas)
     
    Pour corriger ce problème, le système a proposé de prêter ce capital en échange d’un intérêt.
     
    Cette solution a un énorme défaut : si les prêteurs gagnent plus d’argent que la croissance dans ce cas ceux qui avaient du capital, en auront toujours plus et ceux qui en manquaient vont en manquer toujours plus : le système bancaire n’a pas résolu le problème initial de la mauvaise répartition du capital bien au contraire.
     
    C’est la situation que nous vivons actuellement.
     
    Dès lors 3 voies peuvent être empruntées :
    • on conserve le même système et on diminue la mauvaise répartition du capital à coup de faillite, défaut de paiement ou inflation. Ensuite quand la situation redevient plus supportable, on recommence tout depuis le début
    • on bride le système a coup de taxes ou impôt pour éviter la concentration du capital
    • on trouve un nouveau système qui favorise une meilleure répartition du capital et qui n’aura pas ce besoin vital de faillite ou d’inflation pour survivre ou d’une pression constante d’un tiers (l’état ou autre) pour imposer la répartition du capital


  • 3 votes
    Garuda 3 mai 2012 10:36

    > Faire faillite, c’ est quand même dire à celui qui a nous à prété qu’ il ne retrouvera pas son argent. On peut ajouter des gestes obscènes, cela reste quand même un vol. 

    Non, la faillite n’est pas du vol. Un investisseur sait qu’il court toujours un risque de ne pas revoir son argent. L’intérêt qu’il perçoit est justement calculé en fonction du risque de non remboursement.

    Je suis toujours étonné d’entendre ceux qui faisait l’apologie du risque, qui aimaient se faire appeler des "capital-risqueur" venir se plaindre quand ils perdent leur argent. Ils ont accepté les intérêts du risque, qu’ils acceptent aussi ses dangers.




  • vote
    Garuda 19 mars 2012 17:04

    Il se trompe rarement et en même temps, il me laisse sur ma faim.
    Ok les dettes d’états ne seront jamais remboursées, les USA sont ruinés, le système va s’effondrer. Et après ? Aucune piste, aucune idée, aucune suggestion.
    Alors je comprend parfaitement qu’il ne puisse avoir aucune certitude sur le monde d’après, (qui le pourrait d’ailleurs), mais ce grand vide me donne le vertige



  • 1 vote
    Garuda 19 mars 2012 16:47

    > Pour tuer la mesure, il fallait que ça se voit et manifestement ça à marché [...] et c’est l’un des plus gros hold up de la démocratie en France

    Mr Doze pense sans doute que la démocratie c’est mieux quand le peuple ne voit pas ce qui se passe. Que des gens bien plus intelligents que le peuple prennent les décisions à sa place, pour le "bien du peuple".
    Mais là malheureusement pour lui et pour l’oligarchie, le peuple a vu, il a compris et il n’a pas aimé.
    A mes yeux c’est une belle victoire pour la démocratie et sur ce coup là je dis merci à Bercy.



  • 6 votes
    Garuda 13 janvier 2012 10:06

    Non, vous n’avez pas compris. La véritable démocratie ne passe pas par les élections (toujours facile à corrompre) mais par le tirage au sort.



  • 4 votes
    Garuda 13 janvier 2012 08:37

    Puisqu’on parle des anciens, je citerai Aristote pour qui
    "Il est considéré comme démocratique que les magistratures soient attribuées par le sort et comme oligarchiques qu’elles soient électives"

    Dès lors une partie du discours de ce monsieur est mal ciblé car il appel démocratie notre système alors qu’il s’agit d’une oligarchie. Ceci étant précisé, ces critiques envers l’oligarchie actuelle me semble tout à fait juste.