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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > La démocratie libérale est-elle encore un modèle ?

La démocratie libérale est-elle encore un modèle ?

Le 25 Mai 2018, le Cercle Res Communa recevait Éric Guéguen pour une conférence intitulée : "La démocratie libérale est-elle encore un modèle ?" Éric Guéguen est philosophe et auteur de l'ouvrage « Le Miroir des Peuples » (éditions Perspectives Libres, 2015). Il est venu échanger avec nous sur le fonctionnement de notre modèle démocratique, alors même que ce dernier semble être, d'une part, de plus en plus contesté à l'intérieur de nos sociétés par la montée des populismes et être, d'autre part, concurrencé à l'extérieur par l'émergence des "démocraties illibérales".

Tags : Politique Société Démocratie Philosophie Polémique Libéralisme Sociologie




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6 réactions à cet article    


  • 1 vote
    Ozi Ozi 26 octobre 2018 18:29
    Cette conférence prodigieuse fut digne de l’Antique ! Ce fut extravagant ! Sans égal ! Homérique !

     smiley

    • vote
      Qirotatif Qirotatif 27 octobre 2018 13:07

      La question de l’échelle est centrale. EG nous dit qu’il faudrait abandonner le syst de vote et que les gens s’impliquent en politique mais je vois deux objections :

       
      1/ Justement la question d’échelle : Dans un village les gens SONT impliqués. Ce sont des amateurs qui gèrent les questions politiques et à qq rares exceptions dans le village (le Maire par exemple qui, pour vivre, a besoin de cumuler des fonctions... autrement il travaille à côté ou bien alors, le cas très fréquent, il est à la retraite). A l’échelle d’une ville, les problématiques sont plus complexes : voirie, sécurité, transports, politique du logement, éducation... tout est plus complexe et nécessite des professionnels. A l’échelle de la nation, la complexification devient telle qu’il ne peut plus exister des amateurs. 

      2/ La plupart des gens veulent être dirigés. C’est une réalité humaine, un fonctionnement presque "normal" qui fait qu’il y a peu de chefs et bcp de gens qui suivent. Le chef récolte les honneurs mais également assume (en principe) les responsabilités. Quand on observe des groupes humains, par exemple en entreprise, en réalité très peu de personnes (5%) veulent prendre des responsabilités. Il est bien plus confortable de laisser un autre faire et juger (sans connaître ses contraintes) son travail. La féminisation des esprits, à travers le commérage, le jugement permanent, la critique d’autant plus acerbe qu’elle vient de gens qui en font le moins possible, est devenue courante. La raison pour laquelle les petits projets, les start-up fonctionnent est souvent lié au fait qu’en équipe réduite, ce genre de mentalité se remarque. Dans des plus grands ensembles cette mentalité peut se diluer. Cela se remarque bcp dans le syndicalisme où l’on retrouve bien souvent les plus grands branleurs de la boîte. 

      Il faut avoir pas mal de recul pour ne pas sombrer dans le jugement et le mépris de ses subordonnés mais j’ai vu pas mal de mes collègues responsables, directeurs de service et autres parler des équipes comme du "bétail"...
      Pour en revenir à cette implication des gens en politique, à ces belles idées de démocratie directe, d’initiatives populaires, je crains qu’elles ne soient plus envisageables à notre époque (ou alors très localement) tant le progressisme, via l’éducation, via les médias, via les discours, etc. ont éloigné de leur nature une très large majorité d’individus. 

      • vote
        maQiavel maQiavel 27 octobre 2018 13:16

        Voilà qui remonte un peu le niveau des coms de cet article. Comme quoi il suffit de ne pas être HS... 


      • 1 vote
        Qirotatif Qirotatif 27 octobre 2018 13:21

        Ceci pour expliquer (et non pas justifier) qu’il n’est pas du tout surprenant que certains politicards parlent du peuple* avec mépris : "les sans-dents", "le peuple au sang pourri", "les réfractaires", ceux qui n’ont qu’à gratter "pour se payer un costard" ou encore "traverser la rue pour trouver un travail".

        * dont ils ne font pas partie... eux, ce sont des cadres sup, des employés de puissances qui les dépassent, certes, mais qui sont suffisamment gratifiés pour pouvoir se considérer hors peuple : l’exemple flagrant de cela est Sarko : Quand il a quitté ses fonctions il a déclaré "Maintenant je vais faire du fric"... une manière de dire que, désormais, lui aussi voulait devenir l’employeur, un égal de ceux qui emploient les Macron et cie. Une manière de dire que "les dorures de l’Elysée c’est bien gentil mais je préfère être le proprio plutôt qu’un simple locataire en CDD"


      • 1 vote
        Qirotatif Qirotatif 27 octobre 2018 13:42

        "Pour en revenir à cette implication des gens en politique, à ces belles idées de démocratie directe, d’initiatives populaires, je crains qu’elles ne soient plus envisageables à notre époque (ou alors très localement) tant le progressisme, via l’éducation, via les médias, via les discours, etc. ont éloigné de leur nature une très large majorité d’individus"

        L’autre aspect qu’EG n’aborde pas (peut-être dans les questions...), c’est le fait que le capital social s’est considérablement dégradé. Ce n’est plus simplement une question matérielle mais un pb de sentiment d’appartenance à une communauté nationale. Il y a désormais plusieurs peuples sur un même territoire en France et naturellement les gens ne se sentent solidaires qu’à la faveur d’événements sportifs (et encore... la victoire des bleus de 2018 n’a pas du tout été la même que celle de 98 dans sa réception par le public) ou locaux. Dans les villages cette solidarité existe (cas de l’Aude... qu’il suffit de comparer avec le cas de Saint-Martin... d’un côté de l’entraide, de l’autre des pillages) parce que ce sont les mêmes familles depuis longtemps. Ailleurs ce ne sont plus que des peuples qui se côtoient mais n’ont plus rien en commun, ni culture, ni valeurs et parfois même plus la langue. Dés lors, inconsciemment, s’engager pour des étrangers paraît inepte à moins que ce ne soit pour défendre ses propres intérêts ou ceux de sa communauté.


      • 1 vote
        Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 28 octobre 2018 13:42

        Avant de passer au bavardage final des Q/R, Gueguen péremptoire nous assure (nous rassure

         ?!) ; il nous déclare en substance :

        (il ne faut pas déconner) nous ne sommes pas en dictature ; sous-entendu :nous allons pouvoir continuer tranquillos (et ça m’arrange), ad vitam æternam, notre petit jeu de "l’apparence démocratique" dont je veux être un expert non assumé car profondément amateur dans l’âme !

        Gueguen

        profondément amateur

         ; ça, on ne lui fait pas dire !

        Conclusion quelque peu burlesque de l’ancien agoravoxien qui oublie que plusieurs formes de dictature sont possibles, plus ou moins subtiles ! Comme disait l’autre :

        la dictature c’est : ferme ta gueule où on te cogne.

        la démocratie : causes toujours tu m’intéresses.

        Gueguen

        a choisi son camp ; mais ça on le savait déjà depuis qu’il participait avec assiduité ici-même aux interminables tchatches avec d’autres rigolos de son genre qui avaient censément pour objectif de révolutionner notre monde en racontant des sornettes !

        En Grèce la censée démocratie* était un montage "politique" des aristos pour les aristos

        qui prit son envol vers — 509 avec la réforme de Clisthène (et qui dura 2 siècles) : les grecs étaient (les citoyens) un peuple armé de prédateurs qui faisait corps avec ses élites ; et non pas ce que racontent les Chouard & Co : maitres incontestables des agoravoxiens comme

        Gueguen 

        & Co.

        *voir mes très nombreux articles & commentaires sur le sujet depuis 4 ans



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