La Grèce refuse de plier devant les diktats de l’Europe
Ils ont bien rigolé les journalistes du BFMtv sur les élections grècques. Ah ces Grecs qui votent pour des candidats pas normaux, des gens qui ressemblent à notre Jean-Luc Mélenchon, et Marine Le Pen.
Des politiques qui osent remettre le peuple et la nation au coeur de la politque et non de faire des banques, des taux d’intérêts et des marchés financiers le centre de gravitation du monde, l’alpha et l’oméga de toute croyance. Il faut rester juste, dans le milieux, ne pas faire de vagues, bref, courber l’échine et se faire plumer sans rien dire.
Mais a priori, Hollande est bien parti pour continuer la politique de Sarkozy. On avait Merkozy, on viré le "ozy", mais le Merkolland ne présage rien de bon.
La gauche radicale, deuxième du scrutin législatif en Grèce, va tenter de former un gouvernement anti-austérité après l’échec des conservateurs. Les observateurs jugent la mission impossible.
Après l’échec lundi du conservateur Antonis Samaras à trouver une majorité pro-austérité, le chef du deuxième parti, Alexis Tsipras, a reçu mardi le mandat de former un gouvernement. Le leader de la gauche radicale anti-austérité et benjamin de la scène politique grecque a trois jours, comme le prévoit la constitution, pour rallier une majorité.
Au vu de la composition arithmétique du nouveau parlement issu des législatives de dimanche, cette mission parait impossible, et le pays pourrait être contraint d’organiser de nouvelles élections dès le mois de juin, estiment la plupart des commentateurs.
Émergeant des urnes comme le principal parti d’opposition, face aux deux vieux partis Nouvelle Démocratie et Pasok, le Syriza que Alexis Tsipras dirige a mené une campagne entièrement opposée aux mesures d’austérité. Il demande une renégociation du plan d’assainissement de l’économie du pays avec ses bailleurs de fonds, UE et FMI.
Seul scénario, l’alliance anti-austérité
"Le verdict du peuple (....) exclut un gouvernement qui applique le mémorandum (feuille de route d’austérité dictée à Athènes par ses bailleurs de fonds) et l’accord de prêt", a déclaré Alexis Tsipras, après avoir reçu le mandat du chef de l’Etat.
Le seul scénario majoritaire possible pour constituer un gouvernement qui rassemblerait tous les anti-austérité -qui disposent de 151 députés exactement sur 300- devrait prendre en compte le parti d’extrême droite d’obédience néo-nazie Aube Dorée qui détient 21 sièges. Or Alexis Tsipras a d’emblée exclu de former un gouvernement avec des forces anti-austérité qui ne soient pas de gauche, et notamment de parler avec Aube Dorée.
Les divisions entre les trois partis de gauche, qui détiennent au total 97 sièges, freinent aussi la possibilité d’une alliance. La dirigeante historique du KKE, l’un des derniers partis communistes staliniens en Europe, a d’emblée exclu toute alliance de gouvernement. "Nous allons utiliser toutes les possibilités de parvenir à un accord, d’abord avec les forces de gauche", assure pourtant Alexis Tsipras. S’il échoue, la Constitution prévoit que "le mandat exploratoire" passe au troisième parti, les socialistes du Pasok.
afp/vtom
http://www.rts.ch/info/monde/3977520-au-tour-de-la-gauche-radicale-grecque-de...
Tags : Elections Grèce
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