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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Manifestation pour la dissolution des Femen - samedi 8 février

Manifestation pour la dissolution des Femen - samedi 8 février

700 personnes se sont retrouvées place Vauban pour protester contre l'organisation féministe Femen à l'appel de l'AGRIF, de Civitas, ou encore du Printemps Français. Les Femen s'illustrent par de nombreuses provocations à l'encontre des catholiques, à l'image de la mise en scène de "l'avortement de Jésus" à l'Eglise de la Madeleine en décembre dernier.

 

Tags : Femen




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33 réactions à cet article    


  • 17 votes
    maQiavel maQiavel1983 9 février 2014 15:22

     Pointez du doigt les deux poids deux mesures du pouvoir qui caresse les femens d’ un coté et s’acharne sur les quenelliers de l’autre, je suis d’ accord.

    Pointez du doigt le fait que les antifa soient protégés par le pouvoir et que des groupes nationalistes soient dissous pour des raisons obscures, je suis d’ accord.

    Mais manifester pour la dissolution d’un groupe, là je ne le suis pas. Les femens doivent avoir le droit de choquer et d’offenser le chrétien que je suis, Charlie Hebdo doit avoir le droit d’offenser les musulmans et Dieudonné doit avoir le droit d’offenser les juifs.

    Il ne faut pas commencer à remettre en question la liberté d’expression, d’opinion et d’association des uns et des autres (l’un des rares acquis pertinent des lumières) mais ce n’ est que mon opinion ( pour le moment , j’ ai encore le droit de la donner , j’ en profite).


    • 7 votes
      Ozi Ozimandias 9 février 2014 15:34

      ha..oui..mais non...mais c’est pas ça qu’il fallait dire, le but de l’article c’est mort aux femens et vive civitas, l’agrif et le printemps français... mac tu fais chier les "honnêtes" citoyens avec tes commentaires non manichéens  smiley


    • 12 votes
      Qamarad Qamarad 9 février 2014 16:19

      Je comprends votre point de vue très cohérent. Je vois les choses différemment et ce pour plusieurs raisons :
      1) Il faut réaffirmer le droit à l’expression des opinions.
      2) Ce droit doit être encadré par la loi. Quand il est total, selon la logique libérale, c’est la lutte du tous contre tous. En plus des lois, les traditions et donc la vision du monde doivent être respectées au sens où leur critique doit se faire sur le plan intellectuel et pas sur le plan de l’action violente physique ou symbolique (parce qu’exposer sa nudité sur la place publique, ça reste de la violence symbolique). Même sous la très libérale 3ème république, cela était bien encadré par le motif d’atteinte aux bonnes moeurs.
      3)Comme Poutine, je ne suis pas fermé à la discussion entre différentes visions civilisationnelles ou politiques. En revanche, si cela se fait, c’est par discussion consentie et pas par financement obscur de l’étranger en vue de déstabiliser mon propre pays. Mon logiciel est patriote : je ne conçois pas ce genre d’action menée par un financier hongrois naturalisé américain sévissant en Europe et en Afrique qui sous-traite à une ukrainienne nomade elle-même encadrée par une "escort-girl" française. Dialoguons en face à face, de virilité à virilité.

      4)Si une intellectuelle étrangère veut remettre en cause tout ce qui me structure, je l’accueille chez moi et nous échangerons. Ce genre d’action nihiliste est du resort psychiatrique, je n’appelle pas cela une opinion. En plus d’être dangereuse pour l’intellect, elles oeuvrent pour le rabaissement de la condition humaine et féminine. Je rappelle que l’initiatrice française est une ancienne escort-girl... Les russes ont très bien réagi avec leur loi portant sur la mention "agent de l’étranger" pour les ONG. Et si on vient me diaboliser, me dire que je suis réac voire dictatorial : j’assume pour la préservation de l’intégrité humaine !


    • 18 votes
      Daniel D. Daniel Q. 9 février 2014 16:43

      La demande de dissolution n’as pas de rapport avec les idées des FEMEN mais leurs méthodes d’actions. Contre-manifestation illégale, agression avec extincteur, trouble a l’ordre public, dégradation de biens, pour n’en citer que quelques uns.

      On ne parle pas d’une association revendiquant sur un thème particulier mais d’un groupe d’activistes qui multiplient les troubles a l’ordre public et les incidents.


      Il ne faut pas commencer à remettre en question la liberté d’expression, d’opinion et d’association des uns et des autres.

      En effet, la pensée et la parole doivent rester libre mais la limite se sont les actes, et les FEMEN sont des activiste, pas de paisible intellectuelle(il suffit de les écouter pour s’en convaincre)

      Ne mélangeons pas tout.


    • 3 votes
      maQiavel maQiavel1983 9 février 2014 17:52

      @Qamarad

      C’est une question importante, je n ai pas personnellement d’idée arrêtée mais l’affaire Dieudonné m’a fait changer d’avis sur certaines choses.

      1. On est d’ accord.

      2. a. La liberté d’expression doit être encadrée par la loi mais pour moi à présent, la loi ne doit punir que la diffamation.

      b. Pour ce qui est de la lutte de tous contre tous regardez vous-même la situation actuelle : la liberté d’expression n’est pas totale mais pourtant la lutte de tous contre tous existe tout de même.

      c. La violence physique doit être punie mais je pense que le concept de « violence symbolique » n’est pas juridique (un peu comme la dignité humaine du conseil d’Etat), très subjectif et donc pas pertinent. Les plus forts peuvent imposer le silence aux autres en usant de ce concept relatif et transformer leur force en droit. Je suis contre l’interdiction d’atteinte aux bonnes mœurs (les mœurs sont de toute façon évolutive, elles ne sont pas figées).

       

      3. Pour ce qui est des financements étrangers, je n’ai pas d’opinion arrêtée mais j’ oscille entre la contre subversion qui est indispensable et le recours à cette notion par ceux qui contrôlent l’ Etat pour faire taire leurs opposants. Mais pour le moment je privilégie la contre subversion.

       

      Mais j’ai une question : êtes-vous opposés au financement d’institutions religieuses par l’Etat ? Moi j’y suis opposé, je pense que ce n’est pas son rôle mais en même temps si on l interdit, pourquoi ne pas permettre à ces institutions le droit d’aller chercher les financements ou ils le peuvent ? Je n’ai pas de réponse à cette question …

       

      4. Si vous accueillez chez vous une intellectuelle étrangère qui remet en cause ce qui vous structure vous personnellement (et pas nécessairement vos autres compatriotes), elle est dans un Etat de droit et elle doit avoir le droit de dire ce qu’elle veut et vous devez avoir le droit de dire ce que vous pensez d’elle. Je pense que quand on est sur de ce que l’on est, on n’a pas à craindre ce que les autres pensent de soi.

      Une intégrité humaine (encore un concept subjectif et relatif) qui remettrait en question les libertés fondamentales ne m’intéresse pas.

       

      Je pense que l’Etat ne doit pas fixer les valeurs, ce n’est pas son rôle. Je suis pour une autonomie de la sphère culturelle vis-à-vis de la sphère politique, si l’Etat commence à dire ce que doivent être les mœurs et l’intégrité humaine, c’est très dangereux.


    • 2 votes
      maQiavel maQiavel1983 9 février 2014 17:58

       

      @Daniel Q

      -La demande de dissolution n’as pas de rapport avec les idées des FEMEN mais leurs méthodes d’actions. Contre-manifestation illégale, agression avec extincteur, trouble a l’ordre public, dégradation de biens, pour n’en citer que quelques uns. 

       

      R / Alors c’est la loi qui doit être appliquée si elles l’ont enfreins.

       

      Le discours dans ce cas doit être juridique. Là je vois des gens dont la sensibilité est heurtée par un groupe et qui demandent en réaction sa dissolution.

       

      Je trouve ignominieux la mise en scène de "l’avortement de Jésus" par des putes Ukrainienne mais le fait que ça me choque profondément n’est pas un motif suffisant pour les dissoudre.


    • 2 votes
      klendatu 9 février 2014 18:33

      Sur le principe, je suis d’accord avec toi, mais la question qui demeure est la suivante : comment empêcher leurs passages a l’acte dans des églises ?


    • 6 votes
      Daniel D. Daniel Q. 9 février 2014 18:42

      C’est le cœur du problème, la Loi n’est plus appliqué uniformément. Les plaintes sont classées sans suite, quand les forces de l’ordre acceptent de les prendre (il refusent la plupart du temps, malgré le fait que ce ne soit pas légal)

      Le traitement par les médias passe sous silence cette partie gênante, car les différences de traitements deviennent difficiles a nier. Il faut cesser le deux poids deux mesures.

      La manifestation est aussi un constat d’impuissance devant la partialité de la démarche légale, un affichage de leur existence malgré l’étouffement que tente le système.

      On as accusé faussement des groupes "nationalistes" de ce qu’elle font et revendiquent faire les FEMEN, et ils ont été dissous.

      La justification de la dissolution des mouvement était valable, c’est juste la cible qui n’était pas la bonne. Appliquer la Loi ? oui, on aimerait bien, cela nous changerait...


    • 1 vote
      maQiavel maQiavel1983 9 février 2014 18:50

       

      @ Klendatu

       

       Accepter la dissolution des femen à priori pour empêcher leurs passages à l’acte dans les églises,  c’est aussi accepter la censure à priori du spectacle d’humoriste sous prétexte qu’il y aurait proférer des paroles antisémites.

       

      Je suis radicalement opposé au second cas de figure, je le suis donc également pour le premier.

       

      Si elles enfreignent la loi, elles doivent être punies, point barre.

       

      @Daniel Q

       

      -C’est le cœur du problème, la Loi n’est plus appliqué uniformément.

       

      R / Manifester pour que la loi soit la même pour tous, je suis d’ accord, on voit bien tous les deux poids deux mesures.. Mais manifester parce que ‘l on a été heurté par leurs actes , là je dis non.

       

      -La justification de la dissolution des mouvements était valable, c’est juste la cible qui n’était pas la bonne. 


       R /Je ne suis pas d’ accord, qu’est ce qui justifie juridiquement la dissolution des femens ?


    • 1 vote
      maQiavel maQiavel1983 9 février 2014 18:53

      -Mais manifester parce que ‘l on a été heurté par leurs actes , là je dis non.


      R / Non , je voulais écrire manifester pour demander la dissolution  des femens parce que l’ on a été heurté dans sa sensibilité , là je dis non.
      Manifester pour marquer sa désapprobation à ce groupuscule , je n’ y vois aucun mal par contre.

    • 4 votes
      Daniel D. Daniel Q. 9 février 2014 19:11

      Ne simplifiez pas, vous valez mieux.

      Un ressentit dépend des informations que l’on as, mais il n’est pas forcement conforme a la réalité. Faire une manifestation contre le 2 poids 2 mesures, c’est a dire sans position, est inutile, et ne produiras et ne dénonceras rien, et ne fédèreras que peu.

      La manifestation porte sur un cas précis, un organisme particulier qui occupe et as occupé la scène médiatique avec une complaisance totale du "système" et qui bénéficie d’un traitement différent vis a vis de la Loi, un peu comme les gentils sauveur de la pensée de Rennes qui "s’expriment" eux aussi a leur manière...

      Ce n’est pas une simple question de susceptibilité froissée, ou d’orgueil mal placé, juste une question de Justice et d’Égalité devant la Loi.


    • vote
      maQiavel maQiavel1983 9 février 2014 19:30

      @Daniel Q

       

      -Faire une manifestation contre le 2 poids 2 mesures, c’est a dire sans position, est inutile, et ne produiras et ne dénonceras rien, et ne fédèreras que peu. 

       

      R / Mais je trouverai ça cohérent. Je ne suis pas contre la manipulation politique et les slogans mais ce ne doit pas être liberticide.

       

      -juste une question de Justice et d’Égalité devant la Loi.

       

      R / Il  y’ a deux façon de voir l’égalité devant la loi.

       

      De façon négative : en ce sens que les citoyens ont les même droits mais en ont peu. Oui à la censure mais pour tous le monde.

       

      De façon positive : en ce sens que les citoyens ont les même droits mais large. Non à la censure et pour tout le monde.

       

      Moi je préfère la première version ce qui m’ amène à dire , attention ce que je vais écrire va choquer sur agora tv , que je serais plus à l’ aise en manifestant pour la liberté d’ expression et d’ association des femens que pour leur censure , dissolution etc.

       

      Pourtant c’est cohérent, comme pour l’affaire Dieudonné, il s’agit avant tout de principes, peu importe ce que ‘l on pense de Dieudonné ou des femens, ce n’est pas la question.

       

      Soit on est pour la liberté d’expression et d’opinion totale, soit on est contre.

       

      Les premiers sont mes amis et les seconds sont mes ennemis, du point de vue des libertés fondamentales je suis binaire et manichéen et je le revendique.

       

      Système ou antisystème, je m’en fiche, les principes fondamentaux passent devant le reste.


    • vote
      Qamarad Qamarad 9 février 2014 21:17

      Je vais faire une réponse collective pour ne pas surcharger inutilement la page.


    • 1 vote
      Qamarad Qamarad 9 février 2014 21:56

      "C’est une question importante, je n ai pas personnellement d’idée arrêtée mais l’affaire Dieudonné m’a fait changer d’avis sur certaines choses."

      Un petit virage libéral au fond .Au dessus, ce sont les lumières et pas le soleil  smiley

      2. a. La liberté d’expression doit être encadrée par la loi mais pour moi à présent, la loi ne doit punir que la diffamation.

      Oui, la diffamation entre autres. Je ne vais pas pinailler, je vois où vous voulez en venir. Je vais y revenir.

      b. Pour ce qui est de la lutte de tous contre tous regardez vous-même la situation actuelle : la liberté d’expression n’est pas totale mais pourtant la lutte de tous contre tous existe tout de même.

      La liberté est quasi-totale (pas besoin de revenir sur le totalitarisme de marché qui disparaîtra de toute façon, cf affaire dieudo et les projets de censure) et elle ne saurait être totale. Je dis simplement que la critique intellectuelle est permise, quand elle est ,sur des aspects centraux d’une nation et qui vous structurent (religion, idiosyncrasie etc..), faite dans un langage correct et sans atteinte au bonnes moeurs.

      Une fois ce constat fait, il y a la question du socle culturel commun afin d’éviter cette guerre du tous contre tous. J’y réponds plus bas.

      c. La violence physique doit être punie mais je pense que le concept de « violence symbolique » n’est pas juridique (un peu comme la dignité humaine du conseil d’Etat), très subjectif et donc pas pertinent. Les plus forts peuvent imposer le silence aux autres en usant de ce concept relatif et transformer leur force en droit. Je suis contre l’interdiction d’atteinte aux bonnes mœurs (les mœurs sont de toute façon évolutive, elles ne sont pas figées).

      Quand je parle de violence symbolique, c’est exactement l’atteinte aux bonnes moeurs, soit quand on raille ou injurie des représentations symboliques fortes : se balader seins à l’air dans l’espace public. C’est un principe que je défends ardemment. Je ne suis pas le plus puritain des puritains pour autant.

      Et dire qu’elles sont évolutives est en partie vrai. La tradition est critique. Elle est à l’image d’un arbre. Le tronc est immuable comme les principes généraux. L’apparence elle change à travers ses feuilles et ramifications. L’atteinte à la pudeur en fait partie. Une femme qui se dénude dans l’espace public ne se conduit pas à la manière d’un être humain qui ressent naturellement de la pudeur. On me rétorquera l’exemple de certaines sociétés isolées et autarciques. J’utilise par anticipation Etienne de la Boétie : l’homme a une nature incrée et c’est l’habitude qui nous dénature. Certaines sociétés sapent plus que d’autres certains caractères de la nature qui n’empêchent pas la multiplicité des caractères individuels.

       3. Pour ce qui est des financements étrangers, je n’ai pas d’opinion arrêtée mais j’ oscille entre la contre subversion qui est indispensable et le recours à cette notion par ceux qui contrôlent l’ Etat pour faire taire leurs opposants. Mais pour le moment je privilégie la contre subversion.

       Ma position est simple. Je vais parler cru. Je ne suis pas ce que l’on pourrait appeler "un français de souche". Je suis issu d’un "métissage". Je le précise pour la suite afin de me faire bien comprendre. L’identité française est subjective : il ne s’agit pas d’une identité purement raciale (même si il faut être franc et dire que la France historique est de race blanche et que notre société maintenant multi-culturelle sera un défi) . Je la conçois principalement comme une identité subjective : c’est l’adhésion à une vision du monde, à un projet, du moins historiquement. L’américanisation actuelle doit être en conséquence combattue. Donc, les étrangers présents sur le sol français ont le devoir s’ils ne souhaitent pas être français de rester discrets (je dépasse la question du simple financement d’activistes politiques). J’échange volontiers avec eux. En revanche, comme nous sommes un pays généreux (parfois trop, cela a toujours été le talon d’Achille de la France), en échange, pas de droit civique (élection ou possibilité de participer à la politique du pays) et pas d’activité subversive ou même politique. S’ils veulent avoir ces droits, ils se dépouillent de leur ancienne identité et se font français. C’est cru, mais je vous livre le fond de ma pensée. Je pense même avoir un positionnement d’une grande bonté compte tenu d’autres conceptions identitaires fondées sur le sang, la race. Et, la réciproque vaut pour d’autres nations. Quand Laurence Ferrrari avait interviewé Ahmadinejad en Iran, tout le monde s’était offusqué parce qu’elle portait un voile. Eh bien ! non. A rome, tu fais comme les romains. En Iran, on exige le voile, les femmes le portent et je n’ai pas à m’en offusquer . En France, le port est autorisé. Et si on me dit que c’est évolutif et que le voile (ou châle) n’est plus porté (les paysannes le portaient il y a encore un siècle), je réponds que nous devons alors en discuter conjointement. Zemmour souhaite son interdiction pure et simple, j’y suis opposé. Mais, l’important en ce domaine ,est le consensus (c’est pas gagné, j’en conviens).


    • 1 vote
      Qamarad Qamarad 9 février 2014 23:07

      Mais j’ai une question : êtes-vous opposés au financement d’institutions religieuses par l’Etat ? Moi j’y suis opposé, je pense que ce n’est pas son rôle mais en même temps si on l interdit, pourquoi ne pas permettre à ces institutions le droit d’aller chercher les financements ou ils le peuvent ? Je n’ai pas de réponse à cette question …

       

      Je reste cohérent dans ma vision traditionaliste. Un pays doit fixer un cadre religieux, j’insiste sur le terme de "cadre". Je m’explique : La Russie est un modèle intéressant. Je ne suis pas un laïque républicain. Je considère que l’exécutif doit rester indépendant en autorité, pas en esprit. La vision religieuse est intrinsèquement liée à sa fonction, même d’une certaine manière en république (j’ai écrit un article qui est encore en modé, espérons qu’il passera...). En vérité, l’esprit républicain actuel est une religiosité qui ne dit pas son nom. Abauzit en parlait en disant qu’il devait être imprégné de l’esprit de la croix. C’est le modèle russe actuel applicable à beaucoup de nations, selon moi. Bref, qu’un pays promeuve une religion ultra-majoritaire ne me dérange en rien. Ceci tout en tolérant d’autres religions minoritaires.


      4. "Si vous accueillez chez vous une intellectuelle étrangère qui remet en cause ce qui vous structure vous personnellement (et pas nécessairement vos autres compatriotes), elle est dans un Etat de droit et elle doit avoir le droit de dire ce qu’elle veut et vous devez avoir le droit de dire ce que vous pensez d’elle. Je pense que quand on est sur de ce que l’on est, on n’a pas à craindre ce que les autres pensent de soi."

      J’ai employé la première personne à tort. Je parlais de ce qui me structure en temps que socle commun de la nation. Des individus, s’ils veulent vivre ensemble, ont de facto des caractéristiques communes, de tout ordre. Nous sommes dans un état de droit qui nous permet d’exprimer nos désaccords. En revanche, cela se fait dans le cadre privé, et pas public si elle réside en France. C’est un principe de pudeur. Quand deux nations correspondent (des dialogue politiques, entre intellectuels spécialistes de la question) j’aime qu’elles se parlent sans aucune concession dans un esprit néanmoins courtois. En revanche, dans le cas d’un particulier, nous sommes d’accord, nous échangeons à titre privé et l’action de sa part dans l’espace public n’a pas sa place. Prenons l’exemple des FEMENS : en quoi une hystérique ukrainienne a-t-elle le droit de m’imposer sa vision des rapports hommes-femmes par une action politique, militante et revendicative. Elle n’est même pas fichue de sortir un mot en français. Si elle me propose un débat à titre privé, je ne trouve rien à redire. Qu’elle se serve de l’espace public en vandalisant, en me crachant dessus pour imposer ses codes au mépris du pays qui l’accueille et en ne sachant même pas s’exprimer sans la langue de celui-ci, c’est de l’ordre de l’injure envers les français et le pays d’accueil. Conséquence si j’étais au pouvoir : un aller simple et définitif vers leur pays d’origine et interdiction de mettre ne serait-ce qu’un pied en France jusqu’à la fin de leur jour. Au revoir, et bon débarras !



    • 1 vote
      Qamarad Qamarad 9 février 2014 23:09

      Une intégrité humaine (encore un concept subjectif et relatif) qui remettrait en question les libertés fondamentales ne m’intéresse pas.Je pense que l’Etat ne doit pas fixer les valeurs, ce n’est pas son rôle. Je suis pour une autonomie de la sphère culturelle vis-à-vis de la sphère politique, si l’Etat commence à dire ce que doivent être les mœurs et l’intégrité humaine, c’est très dangereux


      Concernant l’intégrité humaine, on ne s’est pas compris. Je disais simplement que l’action des Femens dénaturait l’intégrité humaine, sa nature si vous préférez. C’est une opposition intellectuelle. Loin de moi l’idée de vouloir en faire une loi qui serait floue. Je ne serais pas cohérent dans ce cas. Je m’oppose en conséquence à ce genre d’initiative, tout comme je m’oppose à la loi sur la dignité humaine. Le flou juridique, c’est un bric-à-brac comme moyen, a tyrannie comme fin.


      Sur les moeurs : opposition farouche et quelques éclaircissement. Je faisais plus haut référence à la troisième république (et dieu sait que je ne suis un apologète du parlementarisme). Un élément de l’époque m’intéresse : l’atteinte aux bonnes moeurs. Je ne souhaite pas un retour à la morale du 19ème siècle, c’est certain. Je ne dis pas non plus que l’état doit réglementer toutes nos attitudes, moeurs, rapports (je laisse cela à Najat vallaud-belkacem). La notion d’atteinte au bonnes moeurs fixe une morale publique élémentaire qui a toujours existé. Pour exister dans une collectivité, il faut exprimer son individualité qui apporte une contribution à l’efficacité du groupe tout en respectant des principes communs intangibles qui font que le groupe perdure et que l’individualité ne se métamorphose pas en égo dominateur et à une guerre des projets personnels. C’est l’articulation de l’individualisme latin en occident et du bien commun (pas l’intérêt général qui n’en est que la conséquence). 


      De ce postulat de départ, afin que notre collectivité puisse connaître une harmonie relative qui nous protège entre autres de cette homme moderne, consumériste, obéissant aux passions voire à ses passions bassement liées au désir amplificateur (le sexe comme vecteur de consommation), je crois naturel le retour de cette notion.
      Et précisions les choses : pas besoin de recourir à un concept nouveau pour se faire. La base du droit pénal français, c’est le principe de légalité criminel. Je vous condamne en raison d’un texte incriminant votre acte de façon précise, manifeste et sans ambiguité. L’essence des bonnes moeurs est précis, fixé par la loi et n’entrant pas en conflit avec les libertés publiques fondamentales. Ainsi, entre autres, l’atteinte à la pudeur, certaines paroles de monsieur cohn ben-dit (et d’autres, trop dans ce milieu malheureusement...), , bref, des infractions bien caractérisées, condamnables à posteriori feraient parties de ce champ législatif. La différence avec d’autres infractions se situeraient dans la façon de condamner qui serait d’une certaine sévérité en terme d’amendes et de peine de prison et dans les mesures à prendre en cas de récidive.


      Je rejoins Michéa qui en parlait parfaitement dans une de ses vidéos que vous avez due voir,puis Drac. La logique libérale issue des lumières permet la rixe populaire : différentes communautés qui se battent entre elles parce qu’elles ne s’entendent sur rien, sauf si le marché chapeaute ce beau monde et donne une cohérence élémentaire qui se manifeste aujourd’hui à travers un consumérisme destructeur qui va disparaître si nous n’entrons pas dans un nouveau cycle de croissance qui prend en compte certaines données écologiques. En définitive, si ce scénario ne se produit pas, la société capitalisto-libérale étant par essence inégalitaire d’un point de vue économique du fait de la concentration du capital, l’élite transnationale se servira de se propre logique libérale afin d’inciter à l’affrontement inter-ethnique ou entre projets sociétaux (les progressistes contre les réac) et en dernière instance produire un monde anti-libéral intégral de domination politique et économique oligarchique pure et simple avec des apparences de démocratie.


      J’en conclus donc qu’il faut impérativement reconstruire une société sur un socle commun si nous voulons éviter une logique libérale dont la finalité est anti-libérale par nature et pas en apparence. C’est l’alternative décrite plus haut.


      PS : excusez la longueur et la lourdeur de mon commentaire (je me sentais drôlement inspiré). En espérant que vous réussirez à me lire.


    • vote
      maQiavel maQiavel1983 10 février 2014 12:33

      @Qamarad

      C’est un sujet très compliqué, je n’ai vraiment pas d’idées arrêtées sur le sujet et je me pose des questions.

      Seulement vos commentaires montrent bien que les libertés fondamentales s’insèrent dans un fait social total et il est difficile d’en parler séparément du reste.

      Une mise au point globale et synthétique sur ma vision des choses est nécessaire pour vous répondre, je partirai de cette base là pour vous répondre (et répondre à mes propres interrogations, quelque part le débat sert aussi de prétexte pour en réalité à se répondre à soi même et se construire une vision , un peu comme dans certains arts martiaux ou l’ adversaire ne sert que de prétexte à l’ accomplissement de soi ).

      La base de ma réflexion sur les libertés fondamentales et le cadre qu’il faut leur donner est la suivante : dans quelle mesure ce cadre remet il en question les principes ?

      Je distingue :

      - l’Etat qui n’est qu’un outil, un instrument d’organisation politique que les interactions sociales ont rendu nécessaire à un moment donné mais qui  n’en est pas moins dangereux car disposant du monopole de la violence et contrôlé par une minorité qui peut s’en servir pour asservir le peuple.Mon approche vis-à-vis de l’Etat est clairement utilitariste et amoral , pour échapper à cet asservissement, il existe des principes fondamentaux que l’on regroupe sous le sigle de « libertés individuelles » , il ne s’agit pas tant pour moi de mettre l’individu au centre de la société (comme dans la philosophie libérale) que d’un outil de protection contre ‘l Etat total.

      -Le peuple :  qui est l’ensemble d’êtres humains vivant sur le même territoire constituant une entité, culturelle, historique, linguistique. Dès que l’on parle de peuple, la morale et la sensibilité redeviennent le premier critère d’évaluation.

      Je n’ai aucune méfiance pour le peuple qui doit avoir la plus grande liberté possible pour s’ exprimer, mais j’ai une très grande crainte de l’Etat qui lui au contraire doit être restreint autant que possible.

      . Je suis en faveur d’une tripartition organisationnelle avec :

       -une sphère politique : qui organise l’Etat pour qu’il soit puissant et sécurisé afin de permettre l’essor d’une vie civile prospère et harmonieuse régies par des lois et des institutions politiques observés par l’ensemble des citoyens. Mais l’Etat ayant le monopole de la force légitime, la question de son contrôle se pose car de façon assez naturelle il abuse de ce monopole pour prendre possession des autres sphères.

      Dans cette sphère la règle doit donc être l’égalité de tous devant la loi, le respect des libertés fondamentales et surtout la limitation stricte des pouvoirs de ceux qui l’exercent, afin d’éviter les abus de pouvoir et la prise en otage de la société par une classe dirigeante.

      Sur les autres sphères, son rôle doit se limiter à fixer un cadre institutionnel :

      ·  pour la culture, cela se traduira par la définition du contenu de l’instruction civique, la garantie à l’égalité d’accès à la culture pour que chaque individu puisse accéder à la meilleure instruction possible en fonction de ses aspirations profondes.

      ·  Pour l’économie, cela se traduira par la garantie à la satisfaction des besoins élémentaire nécessaire à la reproduction de la vie immédiate des citoyens, en donnant un cadre institutionnel comme le protectionnisme, le patriotisme économique ou en allant jusqu’ à la mise en place d’un revenu de base.

      -Une sphère économique : une fois le cadre fixé par les institutions, les agents économiques peuvent faire ce qu’ils veulent, s’enrichir, redistribuer les revenus entre travailleurs dans un cadre d’autogestion etc., le politique n’a pas à imposer des normes.

      -Une sphère culturelle : qui concerne  la réelle expression de l’aspiration d’un peuple, c’est la potentialisation de sa sensibilité et de son génie (étudier, écrire, composer, créer des œuvres ou des outils scientifiques, méditer, danser, prier, etc.). L’actualisation optimale du potentiel humain à l’horizon d’un perfectionnement intérieur étant le but à atteindre, dans cette sphère, l’égalité ne peut pas être la norme. La culture ne peut pas être fondée sur le principe d’égalité, tout ne se vaut pas culturellement.

      Les trois domaines s’interpénètrent constamment dans toutes les activités et que chaque être humain est lui-même triple (dans chaque homme il y a un homme économique, un homme politique, un homme culturel). Il s’agit de "relation" et non de séparation. La relation suppose une autonomie des éléments se reliant, sinon c’est une subordination et non pas une relation ! 


    • vote
      maQiavel maQiavel1983 10 février 2014 12:33

      Partant de là, la réponse à vos commentaires :

      -L’ atteinte aux bonnes mœurs :

      Je pars du principe que ce n’est pas à l’Etat de dire ce que doivent être de bonnes mœurs ou pas, mais c’est à la sphère culturelle et à ses autorités de le faire.

      Ca me fait penser à cette histoire reporté par Rousseau dans le contrat social : « Certains ivrognes de Samos souillèrent le Tribunal des Ephores : le lendemain par Edit public, il fut permis aux Samiens d’être des vilains ( smiley smiley smiley ). Un vrai châtiment eut été moins sévère qu’une pareille impunité ».

      Pour les femens, plutôt que de demander leur dissolution, cela donnerait « permettons aux femens de se conduire en putain hystérique ». smiley

      Les mœurs ne s’imposent pas. C’est au peuple d’adhérer librement à certaines valeurs. Et une fois que c’est fait, les évidences apparaissent d’elles mêmes, il sait distinguer de lui-même le bon grain de l’ivraie. La contrainte et la censure risquent d’avoir l’effet inverse de celui escompté …

      -Concernant la guerre de tous contre tous

      R / Comme je l’ai mit plus haut, culturellement tout ne se vaut pas. La sphère culturelle doit dire le beau et le vrai. Mais pas la sphère politique (l’Etat) qui ne peut le faire que par la contrainte. Le beau et le vrai doivent être reconnue et accepté librement.

      Sortir l’Etat des jugements de valeurs, c’est déjà échapper à ces guerres dont l’Etat est en général le centre.

       

      -Concernant la tradition

      R / Par définition, elle concerne la sphère culturelle. Introduire ‘l Etat dans ces considérations, c’est déjà la détruire. Parce que la tradition est aussi ce qui permet précisément de construire du lien social en dehors de l’Etat moderne et du marché moderne, ces deux entités ont donc une tendance naturelle à déstructurer la tradition. L’Etat ne doit surtout pas s’en mêler.

      - J’en conclus donc qu’il faut impérativement reconstruire une société sur un socle commun si nous voulons éviter une logique libérale dont la finalité est anti-libérale par nature et pas en apparence. 

      R / Et je suis d’ accord avec vous. 


    • vote
      Qamarad Qamarad 10 février 2014 15:14

      @réponse plus bas


    • 1 vote
      tousensemble tousensemble 16 février 2014 10:59

      VIVENT LES FEMEN A MORT LE NIQUAB !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    • 12 votes
      CyQlotron CyQlotron 9 février 2014 15:33

      La dissolution des Femen ? j’y suis totalement favorable.... reste à savoir dans quoi ...... !!! y a t’il un chimiste dans la salle ?


      • 1 vote
        tousensemble tousensemble 16 février 2014 11:04

        pour prendre comme nom celui du gaz employé PAR LES NAZIS dans les camps :

        "cyclotron" il faut etre DEMENT !!! ou très perturbé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 


      • 4 votes
        Soi même 9 février 2014 15:33

        • 5 votes
          gerfaut 9 février 2014 18:40

          Je n’ étais pas à Paris, j’ y serais allé.




            • vote
              Soi même 9 février 2014 20:50

              Bof, il y a aussi des gens de gauche qui font la quenelle !


            • 2 votes
              logan2 9 février 2014 22:36

              Je ne vois pas pourquoi ce mouvement serait dissout. C’est un mouvement pacifiste, comment pourrait-elles être violentes alors qu’elles sont nues. Elles provoquent les catholiques et alors ? Ce n’est pas un crime. Elles n’incitent pas à la haine contre les catholiques, elles s’en prennent aux idées, notamment avec des slogans comme "no god in my vagina" etc ...


              • 3 votes
                klendatu 10 février 2014 08:09

                La question de la disssolution pose problème, pour les raisons qui ont été exposées précédemment dans ce fil de discussion. Par contre, je ne peux pas laisser passer le qualificatif de "mouvement pacifiste" les concernant, car elles définissent elles mêmes leur corps comme une arme. Une arme de violence symbolique, bien évidemment, car un groupuscule armé de type paramilitaire n’aurait été d’aucune utilité pour ce qui est d’attaquer non seulement les catholiques, mais bien au delà même , la présence de valeurs chrétiennes au sein dans l’héritage culturel français. Dans le projet des ingénieurs sociaux, l’Amour doit disparaître, la personne doit faire de même, la charité et la morale qui défend le faible contre le fort doivent dégager et libérer le terrain pour la montée en puissance du marché. La différence et la complémentarité des sexes sont devenus un cadre trop étroit au goût de la volonté de puissance de quelques uns. De ce fait, même si l’attaque contre le christianisme est la plus manifeste et celle qui se voit dès le premier abord, il n’est certainement pas le seul visé dans ce projet.


              • vote
                l'argentin l’argentin 9 février 2014 23:46

                Quand un chevalier de la légion d’honneur me propose quelque chose, je refuse par instinct ! smiley


                • 3 votes
                  spoty spoty 10 février 2014 09:45

                  Je pense qu’elle n’intéresse plus grand monde en fait, Fourest essaye avec son réseau et son ubiquité médiatique essaye de continuer à les faire pathétiquement exister mais les gens , les vrais gens comme disait l’autre, se foutent complètement de ces braillardes incohérentes, vulgaires irrespectueuses, agressives, malgré une promo nord -coréenne son ouvrage "Inna" est un bide. 


                  • vote
                    spoty spoty 10 février 2014 09:46

                    elles n’intéressent , et 2 * essaye je devrais me relire grrr


                    • vote
                      Qamarad Qamarad 10 février 2014 22:46

                      @MaQiavel1983
                      Intro : (et répondre à mes propres interrogations, quelque part le débat sert aussi de prétexte pour en réalité à se répondre à soi même et se construire une vision , un peu comme dans certains arts martiaux ou l’ adversaire ne sert que de prétexte à l’ accomplissement de soi ).
                      Exact ! Je dirai même plus que le débat épistolaire est indispensable à la construction de sa propre pensée. L’écriture vous sert à structurer et à articuler les éléments externes que vous intériorisez. Sans exercice d’écriture, point de pensée.

                      Les choses sérieuses :

                      1)Sur votre vision synthétique ; je vous rejoins sur l’architecture générale. 2 points cependant auxquels j’oppose ma vision.
                      La sphère éco :
                      une fois le cadre fixé par les institutions,
                      les agents économiques peuvent faire ce qu’ils veulent, s’enrichir, redistribuer les revenus entre travailleurs dans un cadre d’autogestion etc., le politique n’a pas à imposer des normes.
                      Un état se doit d’imposer des normes économiques, en plus d’une politique économique générale. C’est vieux comme le monde. Et en France, c’est une tradition qui remonte à Louis XIV : le colbertisme d’état qui fait que nous avons une excellence entrepreneuriale, mais aussi de lourdes contraintes qui pèsent sur la production de richesses(rien n’est évidemment parfait). Faire l’impasse sur ce point, c’est donner raison à un discours ultra-libéral voulant une liberté contractuelle totale (même si le cadre de départ est fixé, une trop grande liberté en ce domaine risque d’être néfaste à terme). Ce serait une catastrophe pour les prolétaires (ceux qui ne disposent pas d’outil de production). Sur ce sujet, j’ai une approche corporatiste. Je veux que chaque catégorie de métier se regroupe au sein d’une corporation avec des statuts et que les normes économiques soient fixées par dialogue entre l’état et les corporations. Des sociologues comme durkheim avaient cette vision.
                      En définitive, l’état ne pourrait pas, par erreur ou par un coup de force de réseaux organisés, bousculer l’ordre établi de manière à désavantager les plus faibles.

                      2)Sur la sphère culturel : . C’est là où l’état doit être le moins regardant. Il se doit juste de fixer un cadre général le moins contraignant possible. J’entends la production intellectuelle qui reste sans contrainte, sauf disposition contraire de la loi.

                      Sur le champ d’application.
                      On ne se rejoint toujours pas. Je redis que l’exécutif étatique se doit d’être une expression civilisationnelle. les bonnes moeurs en sont pas imposées par la force, mais fixées par la loi et n’entrent pas en conflit avec les libertés fondamentales. Compte tenu de la situation globalisée actuelle, je ne vois que l’état pour résister à certains réseaux transnationaux.
                      Au fond, c’est une divergence de sensibilité. Je commence à vous cerner : votre peur d’un état qui profiterait de sa puissance pour empiéter sur les autres sphères fait que vous avez une vision d’horloger. Chaque mécanisme a son rôle à jouer et a une possibilité de nuire limitée pour préserver une harmonie et une efficacité générale. Et au sein de certains mécanismes dont la culture surtout, il y a influence, mais aucune intervention de quelque nature que ce soit. Il y a un côté anar, au sens noble du terme.
                      En ce qui me concerne, j’ai une vision assez gaullo-bonapartiste des institutions. On ne s’entendra pas sur ce point.

                      Pour en revenir au femens, les laisser, pour moi, c’est la bérézina ! Je vous explique : votre vision aurait eu son efficacité par le passé. A notre époque de mondialisation, de puissance des réseaux transnationaux qui ont la capacité de déstabiliser des nations souveraines économiquement, culurellement etc..., d’accélération de l’histoire, l’état doit intervenir. Poutine lui l’a compris, et cela explique le fait que la Russie ne soit pas pulvérisé. Les types bourrés de l’antiquité avaient une puissance de nuisance relative. Prenez Mai 68 : il y a eu une invasion libertaire en provenance d’Allemagne en France (cohn ben-dit et son armée de "jeunes désoeuvrés de l’université" comme disait De Gaulle). Je sais que le contexte de l’époque est particulier et je l’ai donné en exemple pour bien me faire comprendre. Pour se prévenir des manoeuvres de types ONG, coup de poing, je choisis d’une part la méthode qui vise à expulser les cadres des femens (c’est légal actuellement) et la contre-subversion.

                      -Concernant la tradition

                      R / Par définition, elle concerne la sphère culturelle. Introduire ‘l Etat dans ces considérations, c’est déjà la détruire. Parce que la tradition est aussi ce qui permet précisément de construire du lien social en dehors de l’Etat moderne et du marché moderne, ces deux entités ont donc une tendance naturelle à déstructurer la tradition. L’Etat ne doit surtout pas s’en mêler.

                      Le marché actuel détruit la tradition, cela va sans dire. L’état, c’est une arme à double tranchant : si vous suivez la logique peillon oui, si vous suivez la mienne non. La tradition s’exprimait autrefois à travers le roi de France, grand ordonnateur de France et vicaire du Christ. Et comme en monarchie, il faut des contre-pouvoirs, ceux que je décris plus haut (corporations, possibilité de procédures émanant du peuple). Je ne veux pas d’un état omnipotent. Juste un état qui est imprégné des valeurs traditionnels et qui les expriment à travers sa constitution, ses actes symboliques (rituels religieux : Le couronnement des rois de France, la fibre chrétienne d’un De Gaulle, le conservatisme sain et issu de la religion d’un Poutine, etc...). Je le répète : je ne vois pas l’état seulement comme un instrument de pouvoir, une pièce de moteur ou un mécanisme d’horlogerie, c’est l’émanation d’une civilisation, du socle commun de la nation.


                      • vote
                        tousensemble tousensemble 16 février 2014 11:07

                        LES FAUVES FACHOS COMME A TOUTES ELECTIONS SONT

                         lachés ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; !!!!!!!!! ET LACHES



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