Olafur Ragnar Grimsson : "nous avons laissé les banques faire faillite"
Olafur Ragnar Grimsson, président de l'Islande est interviewé en marge de la conférence de Davos à propos du renouveau de l'économie Islandaise. Son programme a été simple : laisser les banques faire faillite, investir dans l’innovation et la haute technologie.
Tags : Economie Banques Islande
17 réactions à cet article
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Olafur Ragnar Grimsson, grand maitre quenelier de la decenie !
l’Islande a l’air d’etre l’endroit ou il faut installer sa B.A.D.-
Pas une bad végétarienne alors hein, pasque l’agriculture en Islande bonjour chez toi ! Des goélands rotis, farcis au gras de phoque, arômatisé au lichen...sans même les patates ! hmmmm
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L’éxemple Islandais, voila ce qu’il fallait faire il y a 5 ans en 2008 :
_Laisser les banques privées faire faillite
_Mettre en examen ceux qui ont magouillé
_Venir en aide aux pauvres
_Ne pas imposer de mesures d’austérités
_Investir dans la recherche et dévellopement
_Participation démocratique citoyenne
...
Bien sur c’est plus facile à 300 milles qu’à 65 millions, mais le résultat est là, ça marche...
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Bon après faut relativiser, les enjeux du 21ème siècle sont toujours devant nous, raréfaction des matières premières, fin de la croissance infinie et donc du plein emploi, destruction de l’environnement, ect... et là c’est une autre paire de manches !-
Oui, relativisons bien, car "le développement économique" passe par la constructions de barrages pour alimenter les usines de production d’aluminium qui sont extrêmement polluantes !
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Est-ce que la démocratie empêche cette pollution ? Non, car avant tout ils cherchent le fric !
La démocratie directe réelle : 100 % d’accord avec ce régime.
Est-ce que plus de démocratie va amener un changement de paradigme ? Je le souhaite mais tant qu’on est soumis à l’étau de l’utilisation de la monnaie, il y a peu de chance que ça avance dans le bon sens. Le problème n’est pas "qui est chef", le problème est : comment organiser une société digne sans avoir à écraser l’autre à cause de la monnaie.
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Une sorte de commission Pecora ?
http://www.solidariteetprogres.org/commission-pecora.html
Non, on avait dit pas d’exemples historiques et encore moins de Roosevelt ! -
Il fallait effectivement laisser les banques faire faillite en 2008 mais notre classe politique, aux ordres de la finance a préféré sauver cette dernière aux dépens du peuple.
Chez nous l’idée même de référendum est en train de devenir tabou, c’est dire si l’opinion du peuple compte !-
la revolution grimsonnienne c’est autre chose que le hollandisme revolutionaire !
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Salut et merci Captain pour le partage. Après avoir vu ceci sur le blog d’E.Chouard, je me méfie de la bonne volonté des politiques Islandais...
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La seule réponse ultra-libérale eut-été en effet de laisser tomber les banques.
C’est ce que préconisaient les économistes de l’école autrichienne (les véritables ultra-libéraux).
Nous ne sommes certainement pas en régime libéral mais dans une économie de synthèse entre capitalisme et étatisme. En gros, du Mussolinisme. L’horreur !
Voila pourquoi personne n’est content de ce système. Ni les étatistes, ni les (vrais) libéraux.
Seuls les oligarques y trouvent leur compte.-
Il est surtout impossible de laisser tomber des banques (de risque) universelles sans emporter l’économie réelle ! Quelle inconséquence d’interdire le GlassSteagall qui empêchait les to big to fail ! Incapable de saisir le paradoxe, typique des idéologies.
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Rien n’est impossible. On n’est quand même pas des idiots. On peut très bien mettre en faillite les secteurs bancaires spéculatifs tout en protégeant un service bancaire et donc l’économie réelle.
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Quand une banque fait faillite, il y a un fonds de garantie qui couvre les petits épargnants jusqu’à 50.000 euros (peut-être encore plus maintenant). En principe donc, seuls les "gros" auraient perdu de l’argent et les banquiers auraient reçu la fessée méritée. Mais désolé, ceci est de l’ultra-libéralisme et donc c’est totalement inacceptable pour les jeunesses socialo-societalistes du PS et autres sympathisants de gauche.
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Vous perdez de vue la réalité. Avec les to big to fail, les effets de levier type banque d’investissement sur une base énorme type compte épargne base implique une destruction du système financier lors de la faillite. Garantir les comptes épargnes ne change rien à cette état de fait que vous niez (d’autant plus que vous acceptez de séparer les activité bancaire mais... après coup ??????!!!!!????). Qui comprend rien alors que vous savez même pas comptez le coup impayable d’une faillite d’un to big to fail ? Et désolé si la libéralisme est une idéologie avec ses dogmes, et donc de facto, ses paradoxes. C’est religieux et parfait sans doute !
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Hum...
Comment dirais-je ?Laisser les banques faire faillite ? C’est oublié que les 3 principales banques du pays ont été nationalisés... La dette de l’état est juste passé en 5 ans de 30% du pib à 800%. La couronne a été dévaluée de 50%.A part ça, tout va bien.-
au jeu des dominos dans un système monétiste, on ne peut bouger une pièce sans en faire tomber d’autres... C’est pour cela que c’est une voix sans issue.
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Le pire c’est qu’il ne fait qu’énoncer quasiment que des évidences... Mais ça fait du bien quand même.
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