Thomas Sowell sur l’Etat-providence
10 réactions à cet article
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Encore ? Arrêtez de critiquer les subventions !!! Je touche le chômage, cela ne m’empêche pas de chercher un emploi activement !!
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L’État ne doit pas d’occuper de tout, c’est vrai, mais il ne doit pas s’occuper de rien non plus !! C’est un débat vieux comme le monde, et les réponses simplistes sont plus que suspectes.
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Je remarque que vous êtes un fan de Milton Friedman et de ses élèves, de ses adeptes, de ses boys de Chicago. Je vous conseille la lecture de la DISPUTE SUR LE SEL ET LE FER (Yantie Lun).
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"Porté au rang des classiques chinois, le Yantie Lun n’est autre que la transcription des répliques échangées en 81 avant Jésus-Christ au cours d’une espèce de Conseil des ministres. Avec cette différence qu’aux membres du gouvernement fait face un groupe d’opposants, que ces perturbateurs, venus de toute la Chine, ont été invités à dire leur façon de penser et qu’ils le feront en égaux, avec autant de précision que de pompe et sans le moindre ménagement."
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Leurs critiques de l’interventionnisme d’état était (déjà !) bien plus subtiles que celles de tous les boys de Chicago...
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Vous trouverez les premiers chapitres sur mon blog (Mars 2010) :
http://blackmarianne.blogspot.com/2010_03_01_archive.html
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Cordialement-
Caricatural.
On aide les gens en difficulté pour qu’ils s’en sortent ; pour atteindre l’égalité (toujours imparfaite).Je vous avais déjà répondu dans votre dernière vidéo de Milton Friedman, et voici ce que j’écrivais :"""A l’auteur. Les idées de Friedmann sont caricaturales, pour au moins 2 raisons :
* pour entreprendre librement, il faut du capital (même pour écrire et vendre un logiciel : le prix de l’ordinateur). Moi si j’ai une idée, mais ça demande 10 millions d’euros, je fais comment ? Et ne me dites pas qu’il faut convaincre des "investisseurs" : vous savez bien que lorsqu’une idée va au-delà au court terme, ou bien n’est pas sensée marcher, personne n’y accordera le moindre intérêt. Regardez par exemple les travaux de Claude Poher (que je ne juge ni en bien, ni en mal) : des industriels viennent le voir, mais ne font ... rien, sans pouvoir contredire ou expliquer ses résultats. Tout simplement parce qu’ils s’en foutent : le salaire tombe à la fin du mois, y’a pas à se casser la tête. Idem pour le chef d’entreprise. Cela s’appelle la rente professionnelle.* la libre concurrence est un mythe. Les prix sont toujours accordés, au pire tacitement. Prenez le cas du prix des SMS : si j’avais voulu concurrencer SFR et compagnie, je n’aurais pas pu, puisqu’il faut un investissement énorme, et personne ne me l’aurait accordé ! Sans parler des cas où il y a vrai monopole (exemple : autoroutes payants).Bref, les idées de Friedman ne sont pas sérieuses.Et là, j’ai prix des exemples concrets !!Savez-vous que 50% du prix moyen des objets/services que nous payons correspond à des intérêts cumulés ?Bref, faudra peut-être commencer à s’intéresser à l’économie REELLE (pas imaginaire) sérieusement.."""-
Judicieuses remarques de Julien.
Le travail de Friedman consiste obstinément à démontrer que l’Etat est le fautif d’où sa maxime simpliste "l’etat n’est pas la solution, c’est le problème".
Mais sans Etat qui sous sa forme républicaine exerce les pouvoirs executif, legislatif et judiciaire comment garantir la propriété privée ? Je crois bien que c’est impossible. Ainsi l’etat, en tant que garant de la propriété privée et d el’ordre social, est indispensable à toute la théorie économique de Friedman.
Dans la vidéo il est question de la quantité des impôts reversés en aide aux populations plus pauvres, encore un problème de partage monétaire qui oppose les citoyens à l’Etat. Les économistes de Chicago ne traitent que ces sujets et ne chercheront jamais à analyser les problèmes de partage monétaire qui opposent les citoyens au système des banquiers privés. -
Comme la plupart des libéraux Milton n’a jamais été anarchiste. En revanche son fils David est lui pour la suppression complète de l’état :
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@Julien
Sur votre première remarque, voulez-vous dire que votre idée aurait plus de chance d’être exploitée si l’allocation du capital était monopolisé par une autorité centrale ?Le système actuel n’est pas favorable au capitalisme d’entrepreneur et repose sur la finance tout en incitant aux opérations court-termistes. Cela tient à la planification des taux directeurs à des niveaux beaucoup trop bas et qui modifient l’horizon temporel des agents. La structure de capital est découragée et l’endettement encouragé (création monétaire).Concernant la deuxième remarque, la téléphonie est extrêmement réglementée, il faut remplir des milliers de pages de dossier et payer une licence hors de prix à l’état pour pouvoir rentrer sur le marché. On voit bien que l’état sert les intérêts des pouvoirs économiques en place (ex : Bouygues), il n’est pas intéressé par la justice. Free a eu énormément de mal à obtenir sa licence (voir l’épisode du malaise vagal de Sarkozy). C’est aux consommateurs de choisir ce qui doit être produit et comment cela doit être produit, pas aux politiciens. -
La fin de l’Etat-providence ? Chiche !
Mais alors que l’on ne paie plus d’impôts pour alimenter les budgets des flics, de la défense, etc... et engraisser les parasites qui nous gouvernent.
Donnant-donnant, ou plutôt pas donnant/pas donnant, dirais-je.-
1980 !
A quand une video débat sur le new deal ?-
@FrenchDissident : pourquoi ne pas aller vivre en Somalie , il n’y a pas d’état , sinon regardez le film la stratégie du choc qui parle bien de l’école de chicago et comment les ultra libéraux s’appuient sur le fascisme.
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Ce serait d’actualité puisque les dirigeants politiques répètent exactement les mêmes erreurs.
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La somalie est un endroit horrible où vivre, si j’habitais là-bas je fuirais, évidemment je ne vais pas aller là-bas. Mais c’était un endroit encore plus horrible lorsqu’il y avait un état.
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