• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Environnement > 2017, Trahison des élus pour l’Huile et le gaz de schiste - Philippe Pascot (...)

2017, Trahison des élus pour l’Huile et le gaz de schiste - Philippe Pascot (26/03/16)

 

Philipe PASCOT, engagé contre l'huile de schiste nous informe, l'heure est grave, les multinationales du pétrole ont corrompu les commissaires européens de Bruxelles, qui ont imposé aux Etats-Nations et autorisé la fracturation hydraulique de l'huile de schiste, sous couvert "d'exploration ou stimulation", ils s'attaquent à notre pays, pour des conséquences sanitaires et de santé publique, les nappes phréatiques sont polluées pour + de 600 ans !

 

MOBILISATION GENERALE CONTRE LES ENNEMIS DU GENRE HUMAIN ....

 

Tags : Environnement Société Santé Santé menacée Pétrole et essence Pollution Lobby Gaz de schiste Polémique




Réagissez à l'article

28 réactions à cet article    


  • 15 votes
    DGSE 29 avril 2016 12:07

    N’écoutez pas ce citoyen revanchard, empêcheur de tourner en rond, qui tente de salir vos élus.

    Ne vous laissez pas abuser par sa fausse sympathie. Son allure désinvolte prouve bien que celui-ci n’est nullement un expert à l’inverse des bons Républicains Bataille et Lenoir qui se sont appuyés sur les meilleurs spécialistes Bruxellois.

    Ne soyez pas irresponsable en empêchant la France de se rapprocher un peu plus de son indépendance énergétique.

    Ne privez pas les générations futures de cette manne financière qui va inévitablement ruisseler sur eux comme la science économique l’a abondamment prouvé. Pensez à tous ces postes de vigile qui vont être créés, cette orgie de bouteilles d’eau en plastique, les répercussions positives sur nos champions pharmaceutiques nationaux, j’en passe et des meilleurs.

    « Le feu rouge on le met avant les accidents. »

    On a déjà entendu cette vieille rengaine. Clairement la marque d’un fascisme rouge canal écolo qui ne dit pas son nom, ennemi du progrès intérieur brut.

    Il se murmure d’ailleurs que ce Mr Pascot serait un agent bolchevique issu d’une cellule dormante remise en activité travaillant en sous-main pour Gazprom. A suivre.

    Citoyen DJL 93 localisé


    • 11 votes
      Simple citoyenne Simple citoyenne 29 avril 2016 14:21

      @ DGSE on a déjà un auteur du Gorafi sur Agoravox ; mais merci pour cette partie de rigolade ! bien à vous DGSE !


    • 16 votes
      lupus lupus 29 avril 2016 13:23

      les élus vendent leurs mères pour une poignée de lentilles, alors qui est surpris par cette caste de corrompus ?


      • 19 votes
        berphi 29 avril 2016 13:26

        De François Ruffin

        On le sait, désormais : Ils iront jusqu’au bout. Ils raseront les forêts. Ils videront les mers, des thons, des baleines, des sardines. Ils pressureront les roches. Ils feront fondre les pôles. Ils noirciront l’Alaska. ils réchaufferont l’atmosphère jusqu’à ébullition. Ils nous vendront un air côté en Bourse. Ils affameront des continents. Ils sauveront les banques avec nos retraites. Ils solderont les routes, les îles, les jardins publics au plus offrant. Ils spéculeront sur nos maisons, notre santé, notre éducation. Ils mettront, à force de stress, la moitié des travailleurs sous antidépresseurs - l’autre moitié au chômage. Ils lèveront des impôts sur nos égouts, nos chaussettes, notre haleine - plutôt que de toucher à leurs bénéfices. Le doute n’est plus permis - qu’on les laisse faire, et tout ça ils le feront. Voilà leur programme pour ne rien changer, ou si peu. Pour préserver leurs privilèges, leurs dividendes, leurs jets privés, leurs allés/retours en classe affaire. Pour se bâtir des ghettos sociaux, sécuritaires et climatiques - où les plus riches de nos enfants, les plus serviles, les plus laquais, seront admis en leurs compagnies.


        • 3 votes
          DGSE 29 avril 2016 15:55

          @berphi

          Merci citoyen Berphi de dénoncer le discours extrémiste de François Ruffin qui est sur la pente savonneuse de la radicalisation. Cette logorrhée n’est qu’un condensé des travaux de Gunther Schwab qui promouvait en son temps un malthusianisme darwiniste qui fleure bon l’eugénisme.

          On sait tous où cela nous mène.


        • 12 votes
          tinga 29 avril 2016 13:45

          Notre modèle de société atteint un niveau d’absurdité suicidaire, la passivité ambiante risque de faire le nécessaire pour que ce cauchemar devienne réalité.
          Merci pour cette vidéo, limpide et motivante. 


          • 11 votes
            gregoslurbain gregoslurbain 29 avril 2016 13:58

            Paysage d’apocalypse filmé depuis un hélico des ravages de l’exploitation des sables bitumineux d’Alberta.
            https://www.youtube.com/watch?v=agwTige0dqQ
            Merci à Philippe Pascot pour tous ces travaux d’alerte citoyenne.


            • 1 vote
              fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 09:50

              @gregoslurbain
              Ne pas confondre gaz de schiste et sable bitumineux. Ils sont très différents dans leur nature et leur exploitation.


            • 3 votes
              jean maiboroda 29 avril 2016 17:04
              Et les petits enfants dans les écoles chanteront :
              Sombrer dans une mer d’huile (de schiste) est le sort le plus beau !



              • 2 votes
                LEDLHM (---.---.78.197) 29 avril 2016 17:39
                "2017, Trahison des élus pour l’Huile et le gaz de schiste - Philippe Pascot (26/03/16)". Ceci est un pet !! - Fart- ??????!

                • 2 votes
                  mauri13 29 avril 2016 18:50

                  DGSE,

                  combien vous a t-on payé ?

                  • 11 votes
                    hélianthe (---.---.78.195) 29 avril 2016 20:30

                    Avant toute chose, je dois préciser que je suis issu du monde de l’industrie pour avoir commencé à serrer des boulons à 15 ans et pour finir ingénieur autodidacte en « process » et maintenance de site pétrochimiques, plus généraliste que spécialiste, j’ai participé à de très grosses opérations pouvant faire intervenir plusieurs milliers de personnes sur plusieurs années. Mon niveau sur les échelles de compétences n’est pas de la prétention de l’expert, mais un minimum de sens pratique et technique est largement suffisant pour comprendre de quel côté penche le rapport risques-bénéfices de la seule technique permettant l’extraction du gaz de schiste.

                    Les premières lignes du discours de politique orientée, version républicaine, de « Dgse » suffisent à elles seules pour discréditer le personnage qui semble n’être qu’un simple partisan militant, activiste de l’intérêt privé au détriment du bien commun. Ce que ne dis pas ce monsieur Pascot, qui reste un collaborateur socialiste tirant son épingle du jeu dans la débâcle d’une gauche qui, comme Jupé, reviendra après son exil en conquérante par le lessivage des mémoires, c’est que la technique de fracturation hydraulique permet le lessivage de la roche sédimentaire pour extraire des microbulles de gaz tout en raclant des particules de mercure, de plomb, d’arsenic, d’uranium, de radium 226, même de sélénium, de Thorium, etc. (Sur la zone de 2 permis d’exploitation — Nant et Montélimar, au-dessus de Montpellier, il existait des mines d’uranium), le tout ajouté aux 150 m3 d’additifs chimiques (acides, gels, biocides, etc.) pour 20 000 m3 d’eau et 500 m3 de sable pour 1 seul tuyau de 15 cm de diamètre d’une longueur minimum de 3 km, sachant qu’autour d’un puits il peut y en avoir de 12 à 20. Imaginez la quantité d’eau nécessaire et la quantité polluée définitivement, car il n’existe aucune technologie pour retraiter ce qui va rester après que le gaz aura été récupéré. Une pression d’injection du fluide (eau+additifs chimiques+ sable) d’environ 600 bars (Plus haut niveau de normes API) va permettre de fissurer la roche mère. Il faut s’attendre à ce que des fissures naturelles deviennent des vecteurs de déperditions d’une partie des eaux polluées injectées, cette dernière suivra des chemins insoupçonnés et pourra remonter en surface à des dizaines de kilomètres de distance sur des échelles de temps de quelques jours à plus de cent ans, voire 1000 ans ! Durant la production qui pourra durer d’1 à 4 ans (ceux qui disent plus sont plus que des menteurs) le niveau de bruit sera de 90 dB (équivalent d’un cri très puissant, un peu inférieur au marteau piqueur) évidemment 24/24H. Je vous laisse imaginer la nuisance selon les vents portants... Les risques sont démentiels, des gens, des animaux, vont mourir pour une pseudo histoire d’indépendance énergétique et de fallacieux arguments sur l’emploi, résultats : L’eau va coûter de plus en plus cher, certains risquent d’être brûlés par acide sous la douche, dans beaucoup d’endroits l’eau du robinet ne sera plus potable et même dangereuse, des sources ou des puits qui abreuvaient les animaux de prairies risquent vraiment d’être polluées et nous mangerons leur viande tout comme les légumes arrosés aux résidus d’arsenic, de plomb, etc. Le prix de la nourriture va augmenter, comme notre dépendance à ceux qui nous interdisent déjà nos propres productions de semences... que dire des laboratoires qui feront fructifier leurs bénéfices pour le traitement des cancers et autres pathologies. Les marchés pourront spéculer sur les ravitaillements de zones infectées, comme ils spéculent sur la mort d’un Syrien, d’un Afghan, d’un Africain, de nos grand-pères et grand-mère sur le marché de la morgue, du cercueil et des hospices... Honnêtement objectivement, techniquement, l’exploitation du gaz de schiste est plus proche du crime contre l’humanité que de la simple équation marchande.


                    • 1 vote
                      fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 10:03

                      @hélianthe
                      Impressionnant ! moi qui ne suis que retraité de l’industrie pétrolière, C’est à dire ne pouvant avoir comme amis que des anciens de Monsanto ou des banquiers, je ne peux trouver aucune réponse simple à vos affirmations. Vous êtes comme une boussole qui indiquerait le Sud, ou un boulon à pas de vis inversé !


                    • 3 votes
                      fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 10:07

                      @sarcastelle
                      Sauf celui survenu en Charente, dont la responsabilité est directement due à Ph. de Villiers, coupable d’avoir autorisé le forage du Puy du fou ! 


                    • 2 votes
                      fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 10:46

                      Triste de voir qu’un type comme cela, écrit un livre sans aucune documentation sérieuse. Ce qu’il dit est, techniquement, un tissu d’âneries (pour rester poli). La seule chose vraie dans cette vidéo, est que le développement de cette production aux US a été faite dans le cadre de l’accélération du néolibéralisme, voulue par le trio Rumsfeld, Cheney et Bush. Exempter les compagnies pétrolières du 3éme niveau des CAA (Clean Air Act) et SDWA (Safe Drinking Water Act), en licenciant la moitié des inspecteurs de l’EPA ne pouvait conduire qu’à cette catastrophe écologique. Que l’on puisse produire en minimisant ces risques ou les conséquences d’un accident (le risque zéro n’existe pas), est une certitude. Le veut-on ? Il faudrait un autre débat politique que celui qui a été mené, les députés ont voté la loi Jacob respectivement 3 semaines et 6 mois avant les résultats des deux commissions d’enquête qu’ils avaient mis en place parce qu’ils n’y comprenaient que pouic. Autrement dit, ils ont voté contre parce qu’il y avait des élections 9 mois plus tard !



                      • 2 votes
                        berphi 30 avril 2016 11:31

                        @fly
                        Que l’on puisse produire en minimisant ces risques ou les conséquences d’un accident (le risque zéro n’existe pas), est une certitude. Le veut-on ? 

                        Monsieur Fly,
                        Sur une échelle de 0 à 100, quelle est la part en pourcentage de cette réduction du risque ?
                        Allez, admettons qu’il soit de l’ordre de 95 % - les 5 % restants et leur impact écologique reste inacceptable. Et ne serait-ce que l’impossibilité de traiter les eaux polluées - à moins que ce soit une ânerie, hein ? - suffit à ne pas engager la moindre tentative dans ce mode d’exploitation. 
                        Si un projet qui, selon vos dires, répond à des promesses d’embauches et représente une manne financière pour "tous"est-il à ce point critiqué ? Seriez-vous entrain de nous dire que Pascot s’ennuie au point de n’avoir rien d’autre à faire que de vous enquiquiner ?


                      • 1 vote
                        fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 13:42

                        @berphi
                        A ce jour il y a eu environ 300 000 puits forés et fracturés aux US, et 1200 qui fuient. Cette fuite n’est pas due directement à la fracturation, mais à la perte d’étanchéité entre le cuvelage et le sol, provenant elle même, de la construction sommaire de ces puits (du fric le plus rapidement possible), à l’absence de contrôle préalable (radiographie, à ce jour, normalement effectuée sur TOUS les puits ), et pire, à la mise en oeuvre de la fracturation sur des puits dont ils savaient pertinemment qu’ils étaient fuyards. J’insiste sur le fait que les responsables sont toutes des compagnies du deuxième ou troisième niveaux, typiquement un financier texan, un géologue et la sous-traitance des opérations. Combien d’accidents auraient pu être évités si les règles de l’art et la législation avaient été respectées, je l’ignore, mais je pense sincèrement que c’est la quasi totalité. 

                        Ensuite, les opérateurs se sont aperçus des fuites lors de la fracturation. Or ils ont tous continué à injecter de l’eau pour finir de fracturer en sachant ce qui se passait. L’arrêt de la fracturation et le rebouchage immédiat du puits aurait évité de polluer les nappes ; ou éventuellement d’en limiter l’ampleur. Mais les opérateurs sont allés encore plus loin, ils ont mis en service, et ils produisent encore des puits fuyards alors qu’ils devraient être arrêtes et correctement mis en sécurité. C’est en cela que je dis que le laisser faire néo libéral US est dramatiquement responsable. 

                        Un dernier chiffre : les estimations, non prouvées, pour la France indique un potentiel de 600 Mrds de m3 récupérables. Soit l’équivalent du comté de Tarent au Texas (1/3 de département), soit encore 3000 puits (ce qui a été déjà foré en France). On ne joue pas dans la même cour !

                        Par ailleurs, il est faux de dire qu’une nappe ne peut pas être dépolluée, cela à un coût important, c’est sûr, mais cela se fait si la pollution est limitée.  


                      • 1 vote
                        fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 14:09

                        @berphi
                        J’ai oublié de vous répondre sur 2 points essentiels : Pascot ne s’ennuie pas, il espère gagner un peu de fric avec son bouquin !

                        Les gaz de schistes en France ne représentent éventuellement qu’une petite manne financière, peut être juste de quoi renflouer EdF et de créer quelques emplois. Mais s’il y a une incitation à produire un peu de gaz chez nous c’est évidemment pour des motifs écologiques ! Quels que soient les scénarios (ADEME ou NEGAWAT ou COP21), on sait que la consommation d’hydrocarbures doit diminuer. Mais, même en supposant le quasi arrêt des fossiles pour fabriquer de l’électricité vers 2050, (5% de notre conso actuelle), il restera pas mal d’utilisations inévitables. Or consommer sans produire veut dire importer, et importer implique de transporter jusqu’à nos frontières. Le transport des fossiles c’est entre 3 et 20% (gaz du Kazakhstan par exemple) d’autoconsommation, donc une surproduction de CO2 du même ordre. Ne pas produire c’est donc brûler"gratuitement" la moitié de nos réserves potentielles d’ici 50 ans.


                      • 2 votes
                        berphi 30 avril 2016 14:29

                        @fly
                        Ne pas produire c’est donc brûler"gratuitement" la moitié de nos réserves potentielles d’ici 50 ans.
                        Depuis 50 ans, cette même vieille industrie travaille à la recherche et à l’élaboration d’un substitut au pétrole... Ils se garde pas seulement de proposer leur découverte sur le marché, ils rachètent tous brevets susceptibles de lui faire de l’ombre. D’ici 50 ans, ils auront pris la précaution de verrouiller leur brevets mais surtout de les rendre indispensable... comme des utilisations inévitables...


                      • 2 votes
                        berphi 30 avril 2016 14:49

                        @fly
                        Et je rajoute, suite à votre premier commentaire :
                        Vous donnez des explications tout à fait étonnantes sur les manquements qui justifient la catastrophe écologique et sanitaire aux US, vous dites : 
                        L’arrêt de la fracturation et le rebouchage immédiat du puits aurait évité de polluer les nappes ; ou éventuellement d’en limiter l’ampleur
                        Lorsque vous percez, toutes les boites d’ingénieries vous le diront, vous n’êtes JAMAIS à l’abris d’une surprise. Prenez l’exemple de l’île de la Réunion, ils tentent depuis plus de 15 ans de percer un axe par un tunnel sous les montagnes, ce qui nécessite l’emploi de machine extrêmement coûteuses, qu’ils ont finit par abandonner sur le site - parce que inondé - Aucun ingénieur n’avait pu et NE PEUT prévoir l’emplacement d’une voie d’eau naturelle (le projet est à l’abandon, et aura coûter une fortune)... Le risque zéro est impossible. Les études de faisabilités relatives à la construction de la BNF n’avaient pas non plus prévue la somptueuse nappe d’eau qui a contraint à modifier le déroulement des phases de fondation des bâtiments.
                        Ces mêmes sont parfaitement aptes à mener un projet de forage dans la mer à 400 mètre de profondeur mais ne savent pas intervenir en de couille magistral comme nous le démontre la catastrophe du Golfe du Mexique...
                        Lorsque vous dites : ou éventuellement d’en limiter l’ampleur. Je vous réponds qu’il n’y a aucune ampleur acceptable quand il s’agit de polluer une nappe d’eau.


                      • 1 vote
                        fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 15:34

                        @berphi
                        Lorsqu’ils forent les pétroliers rencontrent évidemment des nappes, mais jusqu’à présent, sur les millions de puits forés, il n’y a jamais eu d’accident dans ces nappes. Ce n’est pas du tout la même problématique que le forage d’un tunnel. Dés que le forage a dépassé la nappe le cuvelage est mis en place avec une cimentation. Il faut savoir aussi que les forages profonds à eau (pour la consommation), dans ces nappes sont faits exactement de la même façon et avec les mêmes produits de forages (différents des produits de la fracturation) et souvent par les mêmes compagnies de forage. Je ne vois pas ou cela pose problème. Ce sont les opérations de fracturation sur des puits non étanches qui sont la spécificité des GdS. Mais, oui, c’est aussi l’appât du gain et la déréglementation qui ont multipliés et aggravés ces risques. Et non, si le risque est limité et l’ampleur maîtrisée il n’y a rien d’irréversible. 


                      • 1 vote
                        fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 15:47

                        @berphi
                        Peut être n’avez vous pas compris parce que je me suis mal exprimé, j’aurais dû écrire : d’ici 50 ans sur la base d’une consommation moyenne correspondant à la moitié de ce que l’on consomme actuellement ( réduction supérieure à ce que prédisent les organisations citées), nous auront brûlés l’équivalent, en quantité, de la moitié de nos réserves (sans les produire), uniquement pour assurer le transport depuis le lieu de production jusqu’à nos frontières, des hydrocarbures dont on a besoin. Evidemment ce CO2 produit ne comptera pas dans la contribution française à la COP21 puisqu’il s’agit de transport international. 


                      • 2 votes
                        berphi 30 avril 2016 16:18

                        @fly
                        La technique du forage ne réclame pas la même quantité d’eau pollueé que celle que demande une fragmentation. Et il ne s’agit pas de remettre en cause la technique du forage mais en revanche, celle de la grande inconnue d’intervention technique en cas d’accident, voilà où se pose le problème : ne pas savoir le régler s’il y en a un... (La Louisiane s’en souvient encore...)
                        Et non, si le risque est limité et l’ampleur maîtrisée il n’y a rien d’irréversible.
                        Alors là, permettez-moi de ne prêter aucun crédit à ce type d’argument qui n’atteindra pas non plus celui qui va renflouer ses caisses avec l’obtention d’un faramineux marché de fracturation, il s’en contrefout de l’étendu du risque et ils n’hésiteront pas à courir des risques contre l’assurance d’une retraite à St Barth. Vous rêvez.


                      • 1 vote
                        fly (---.---.70.6) 30 avril 2016 17:06

                        @berphi
                        Ce qui s’est passé en Louisiane résume la situation aux US. Ils ont continué à forer alors qu’ils atteignaient la couche avec une vanne de sécurité (BOP) défectueuse. Et ceci en connaissance de cause. Vous ne pouvez pas comparer cette situation avec ce qui se passe en France ou un chantier peut être arrêté si un des ouvriers n’a pas mis son casque. Pour vous représenter le danger qu’ils encouraient sciemment, pour économiser quelques centaines de milliers de dollars, c’est comme si un gazier faisait une soudure sur un tuyau muni d’une vanne d’isolement connue pour être fuyarde. 

                        Le problème n’est pas que des ingénieurs inconscients ignorent les consignes de sécurité pour faire économiser de l’argent à leurs patrons, c’est l’absence de contrôle aux US (et d’autocontrôle également). Et ceci est vrai pour n’importe quelle industrie. 

                        Quant à la réversibilité de la pollution d’une nappe, oui, si l’ampleur est limitée, on peut la nettoyer (cela a déjà été fait !), et oui, il y a des lois et des réglementations assez dissuasives en France qui permettent de faire payer le pollueur. 

                        Et je ne comprends pas trop votre intervention sur les quantités d’eau pour le forage. Je ne faisais que répondre à vos interrogations sur les surprises éventuelles comme la "découverte" d’une nappe. Cette surprise (prévue dans 99.999% des cas) ne peut intervenir que lors du forage, et non lors de la fracturation ! 


                      • 2 votes
                        berphi 1er mai 2016 19:28

                        @fly,

                        Bon, nous ne serons définitivement en désaccord. Je vous donne tout de même l’avis des experts gouvernementaux et sur une possible catastrophe comme put l’être Deepwater (Golfe du Mexique - source wiki), vous pourrez me répondre que cela concerne les US, je vous répondrais que la convoitise et la corruption des marchés n’ont pas de frontière.

                        Selon le 
                        Centre de diversité biologique (en), basé en Arizona, les services gouvernementaux impliqués dans les autorisations de forage n’ont pas obligé BP à fournir une étude d’impact détaillée, après avoir conclu qu’une marée noire était peu probable16.


                      • 3 votes
                        michel-charles 30 avril 2016 12:41

                        La "Trahison" des élus...est permanente..ils ne fonctionnent qu’en trahissant le peuple... !


                        • 2 votes
                          Rex Bazin (---.---.113.9) 1er mai 2016 11:34

                          Les fonds spéculatifs sont désormais et depuis la crise de 2007 sur les terres et fonds marins et les matières premières alors Mr DGSE, arrêtez vos salades !!!


                          • 1 vote
                            DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 5 mai 2016 07:38

                            La réserve parlementaire : une pratique clientéliste :
                            https://www.youtube.com/watch?v=BMp2COTAbyI

                            .
                            Le député Tessier dit "ON A LE DROIT d’acheter un appartement à Paris" avec les indemnité de frais de mandat ... C’est pas parce que tu as "le droit" qu’il faut le faire, hein ! ... Il ne se rends même pas compte de sa connerie et de son manque de discernement ... Il est passé où le bon sens chez ces types ? ... A force de côtoyer les sphères du pouvoir, ils ont oubliés leurs racines ... Nous avons à faire à une caste de politiciens cultivés hors-sol ... La honte !?



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès