Géopolitique : l’eau en 2025

L’eau est aujourd’hui encore considérée comme une ressource inaltérable et inépuisable. Or, si rien n’est entrepris aujourd’hui, l’eau pourrait commencer à manquer d’ici 20 ans sous l’effet conjugué de la croissance démographique, de l’inégale répartition des ressources, du gaspillage, de la pollution et des conflits d’usages...

Autant de questions et si peu de sens. Depuis quinze ans, chaque semaine, Le Dessous des Cartes offre aux téléspectateurs d’Arte une autre grille de lecture du monde. Une optique différente, éclairée par les prismes de l’histoire, de la géographie, de l’économie, de la politique, de toutes ces sciences, qu’on a pris l’habitude d’appeler humaines.

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Tags : Environnement Ville Mers et Océans Ecologie Télévision Santé menacée Israël Palestine International Moyen-Orient Pollution

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5 réactions à cet article

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Gbush (---.---.229.142) 29 septembre 2007 00:23

encore une preuve que le " dévelloppement durable " ne sera jamais qu une escroquerie intellectuelle tant que les naissances ne seront pas régulées au niveau mondial

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  Sheryo 30 septembre 2007 02:47
  
  Réguler les naissances au niveau mondial est concrètement irréalisable. Diminuer la consommation dans les pays développés c’est possible. Malheureusement ça ne règlerait pas le problème puisque l’eau douce est très mal répartie sur la planète. On peut prévoir un certain nombre de "stress hydriques" dans les années à venir qui engendreront fatalement de nouveaux conflits. C’est déjà le cas au Proche-Orient, où certains conflits sont en partie dûs à la problèmatique de l’eau. Voir ce qu’ils se passe en Israël avec la Palestine ou au Liban avec la Syrie.
  
  Bref, ça n’est pas si simple que ça.
  
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  cariboufresh (---.---.42.126) 8 octobre 2008 01:33
  
  euh... l’hypothèses que "guerres de l’eau" est très discutée, et discutable. Comme vous le dites, il s’agit d’une situation complexe. L’eau constitue souvent un prétexte du conflit, et non un objet. Dans le cas du moyen orient, les deux lectures sont possibles car, au final, qui de la poule ou de l’oeuf ? l’eau cristallise les tensions, mais n’a jamais encore été, à date, l’objet unique d’un conflit ouvert. Dans un contexte où cette ressource devient symbolique, c’est-à-dire artificiellement élevée au rang de condition essentielle, de cause, d’enjeu (eh oui, il y a quand même une grosse propagande de l’eau, cela fait vendre, suscite l’émotion, rassemble les foules...)... Alors oui, dans ce contexte, faut-il s’attendre à voir l’eau devenir le prétexte de conflits plus nombreux. Mais la cause ? Je ne le crois pas. sortons du cas de figure où l’eau est un prétexte du conflit, et où elle devient l’objet de celui-ci. La cause de ce genre de tensions est alors la rareté perçue de la ressource (voir les publications de Aaron T. Wolf, Université d’Oregon). RARETÉ PERçUE, et c’est ici toute la nuance. Les tensions autour des ressources hydriques, particulièrement, sont des conflits d’accès, et non de disponibilité "objective". Que remettent alors en question ces conflits ? Une organisation sociale (Guatemala, Bolivie), une situation géopolitique déjà fortement tendue (Israel/Jordanie), une relation géopolitique inéquitable (Espagne/Portugal), des intérêts sur la ressource qui traduisent des relations de dominant à dominé (USA/CANADA). Impossible, donc, de dissocier les causes inextricables de ces conflits, autant alors ne pas parler de "guerres de l’eau"...
  
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  (---.---.28.77) 2 octobre 2007 04:57
  
  Bonjour,
  
  tous nos procédés archaïques développés dans nos sociétés modernes ne peuvent s’adapter au monde émergeant. Les trente mégalopoles naissantes ne pourront s’établir sur notre shéma. Nous sommes tous descendants de paysans, mais aucun de nous ne se rappelle qu’ils récupéraient tous l’eau de pluie...En plus, elle est aujourd’hui impropre !
  
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    jmHauth (---.---.236.230) 29 janvier 2008 23:35
    
    Il ne faut pas dire que rien est fait mais encore faut-il le monter , l’expliquer , le faire comprendre , le partager
    
    http://perso.wanadoo.fr/biefs.dupilat/
    
    EH l’eau, A l’eau, il y a quelqu’un ?
    
    Si vous voulez vraiment savoir comment on va résoudre le problème de l’eau sur terre je vous invite à vous faire à l’idée qu’il va falloir la répartir à l’échelle de la planète dans chaque bassin versant en déplaçant les exédents vers les terres séches.
    
    A l’eau ? Répondez !!!!
    
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