Inquiétant : la moitié des papillons ont disparu en seulement 20 ans en Europe
L’Agence européenne de l’environnement, dans un rapport rendu public le 6 Août 2013, sonne l’alarme : la moitié des papillons des prairies d’Europe ont disparu en 20 ans, une dégradation substantielle rapide et inquiétante de la biodiversité.
L’autre fait cloquant dans cette capsule de l’AFP, c’est de voir l’ordre de présentation des causes de cette débâcle qui en est fait : ont été placés en dernier les produits phytosanitaires, alors même que chacun sait que tous ces produits chimiques sont nocifs pour la faune, la flore, et l’environnement en général.
Il faut revenir à une agriculture biologie saine, exempte de pesticides, d’herbicides, de fongicides, et d’insecticides, etc., en prenant modèle sur les nombreuses expériences d’agricultures alternatives biologiques qui ont vu le jour depuis 25 ans environ partout autour du monde, comme substitut avantageux à l’agriculture intensive qui détruit en plus les sols (notamment la permaculure).
Et cela, seule la loi peut l’imposer au marché, les grandes sociétés d’agriculture intensive en lien avec l’industrie agrochimique et les grands semenciers, ayant prouvé à satiété leur nuisance à l’environnement et à l’intérêt général de l’Humanité.
On sera bien avancé lorsque la terre sera devenue si chargée de produits chimiques que plus rien de positif et de sain pour l’homme ne pourra pousser.
À force de laisser le marché tirer sans fin sur la corde, sans qu’aucun gouvernement n’ait le courage de dire Stop !, et de voter les lois qui s’imposent urgemment, nous allons dans pas si longtemps finir par nous réveiller un jour découvrant ébahis une terre aride, envahie partout par des cultures OGM malsaines, une faune et une flore décimées, ainsi que des mers et des océans sans poissons.
Il est plus que temps d’agir, car il faut comprendre une fois pour toutes que sinon l’Humanité doit s’attendre à récolter un jour ce qu’elle a semé pendant des décennies.
Nota Bene 1 : pour en savoir plus sur la permaculture, cliquez [ici].
Nota Bene 2 : voyez aussi ce documentaire étonnant "L’homme qui parle avec les plantes", [là].
© BlueMan
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Tags : Environnement Biodiversité Santé menacée Lobby Agriculture
4 réactions à cet article
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J’ aime beaucoup les papillons, cela m’ inquiète cette disparition, je remets cette poésie que je me récite souvent.
Je regardais un reportage ce matin, le bleu des ailes des papillons d’ Amazonie n’ existe pas en fait, c’ est seulement une disfraction de la lumière sur les ailes qui nous donne ce reflet, c’ est pourquoi on ne voit le bleu que sous un certain angle.Sublime.-
Tiens il n’y a pas de réserves à papillon, c’est une idée à développer.
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Toutes façons, le papillon, c’est de sa faute si il y a des cyclones à Bali.
Cet espèce...j’ai pas dit race de nuisible qui ne respecte ni frontières,
ni clôture, qui fonctionne au solaire sans raccordement au réseau national
est un parasite qui ne rapporte rien et ne fait que pondre des chenilles... !
Il faut l"errrrradiquer jusqu’au dernier !!!! propos raciste ; signaler.-
C’est amusant la critique du darwinisme à partir des papillons. Hyeronimus est au darwinisme ce qu’est JR au Marxisme.
Un petit extrait wikipédia :
Ainsi, même si la nature exacte des multiples pressions de sélection auxquelles sont soumises les phalènes du bouleau restent incertaines avec l’influence d’autres facteurs comme le rôle de la mélanine dans la thermorégulation des papillons, les évolutions rapides du mélanisme au sein de la population des phalènes du bouleau (que l’on retrouve de façon similaire et au même moment chez d’autres espèces de papillons) sont considérées comme un exemple particulièrement frappant des mécanismes de sélection naturelle liés à la prédation.
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