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Le bien commun, l’assaut final

Ce film montre comment l'eau, la santé, les gènes humains, les semences, les connaissances traditionnelles et nouvelles sont de plus en plus accaparés par des entreprises privées, pour leur seul profit, au détriment des populations.

 

Documentaire réalisé en 2002 par Carole Poliquin (63mn)

 

L’eau, la santé, les gènes humains et végétaux, les connaissances anciennes et nouvelles, plus rien ne semble pouvoir échapper au destin de marchandise. Face à la voracité des marchands qu’adviendra-t-il de la notion de bien commun qui est la base de tout vie en société ? Le marché peut-il être le garant du " Bien Commun " ?

 

Ce film présente une succession de témoignages, tournés au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en France, au Brésil et en Inde, qui relatent ces processus de soumission du monde aux intérêts privés et leurs conséquences pour les citoyens. Carole Poliquin a choisi une présentation en clin d’œil aux sept jours qui auraient suffi à dieu pour créer le monde selon la Genèse : mais dans son film, c’est l’homme d’affaire qui asservit le monde en sept jours...

 

  • Le 1er jour, l’eau : projet d’exportation de l’eau d’un lac canadien, assèchement du fleuve Colorado pour alimenter la culture industrielle américaine au détriment du Mexique.
  • Le 2e jour, les connaissances : dépôts de brevets sur les produits naturels en Inde.
  • Le 3e jour, les semences : avec Monsanto qui dépossède les agriculteurs de leurs semences et de leurs méthodes de culture par la dispersion des OGM. 
  • 4e jour : les gènes et le vivant, qui font l’objet de dépôts de brevets empêchant le développement de la médecine prédictive.
  • 5e jour : les services publics et la pénurie créée dans le secteur public de santé, favorisant les compagnies d’assurances et les entreprises pharmaceutiques sous prétexte d’économies et de réduction d’impôts.
  • 6e jour : les médicaments où la protection des investissements est privilégiée par rapport au droit à la vie, avec l’exemple des traitements contre le sida
  • Le 7e jour enfin est réalisée la suppression des obstacles au marché par la neutralisation des institutions politiques, les traités commerciaux ayant préséance sur les lois nationales.

 

« Dans tous mes films, je me suis attachée à décrire à quelles aberrations nous mène la dérive économiste et marchande de notre société. Avec "Le Bien commun...", ce que j’ai voulu dénoncer, c’est l’extension de la sphère marchande à toutes les activités humaines, le marché se veut non seulement global, géographiquement mais aussi total, faisant de chaque activité humaine, de la nature elle-même, voire de nos propres gènes, une occasion d’affaires. » Carole Poliquin.




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3 réactions à cet article    


  • 14 votes
    Giordano-Bruno 24 août 2012 13:03

    De nombreux empires se sont écroulés parce qu’ils ont voulu aller trop loin. Aveuglés par l’hybris, incapables de s’arrêter au bon moment, leurs ambitions babéliennes ont créé les conditions de leur chute.


    • 9 votes
      soumayahastalavictoria soumayahastalavictoria 24 août 2012 14:00

      Un très bon documentaire de salut public.



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Flynt

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