Roman Bernard/Frédéric Viale : l’UE est-elle libérale ou socialiste ?
Tags : Europe Construction Européenne Economie Politique Société
5 réactions à cet article
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Il faut à tout prix que les étatistes apprennent le libéralisme ailleurs que dans les livres de Naomi Klein ou Jacques Généreux et mettent leur nez dans les ouvrages d’auteurs libéraux. Ils pourront ainsi le critiquer pour les bonnes raisons et on gagnerait énormément de temps dans les débats.
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L’UE est un système d’essence totalitaire.
En effet, son but est de créer des lois (produire du droit).Ce genre de système, avec le temps, a pour propriété d’accumuler sans cesse plus de lois, sur tout les aspects de la vie communautaire, donc tend à réglementer la totalité par le droit. La destination logique d’un tel dispositif est donc par nature totalitaire.
Tout par l’économie, Rien que par l’économie, Tout par la concurrence, Rien que par la concurrence, telle est l’idée qui préside à l’édification sans limite énoncée du droit européen.
L’UE est un mouvement vers le totalitarisme de la concurrence mercantile.
Les libéraux y voit donc le socialisme, du fait de la réduction des libertés politiques et de l’appropriation de tous les pouvoirs par une bureaucratie.
Les socialistes y voient le libéralisme, du fait de l’application systématique de la théorie économique libérale et de la concurrence.
Ce qu’il faut voir, c’est que tout projet politique dont le seul but est d’édifier un système de droit, par l’application systématique d’un principe unique dans tous les domaines, est par nature un processus totalitaire, y compris si ce principe est d’inspiration libérale.
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Je ne sais pas si vous avez lu ce bouquin : Les hauteurs béantes de l’Europe : La dérive idéologique de la construction européenne ffi, je suis en train ce qui me concerne, mais c’est bien ce dont vous parlez, une idéologie totalisante, Roland Hureaux au début du bouquin énonce les attributs de l’idéologie à travers des exemples historiques, puis il applicable la grille de lecture à la construction européenne.
La présentation de l’éditeur :
Qu’y a-t-il de réel en Europe, sinon les peuples, leur histoire, leur langue, leur génie, en un mot leur liberté ? Le système bruxellois peut-il donner une meilleure preuve de sa nature foncièrement idéologique, c’est-à-dire de sa détestation du réel, qu’en décidant froidement de faire passer par la force la Constitution, rejetée explicitement par les Français et les Hollandais, exprimant, à cette occasion, un sentiment à l’évidence partagé par la plupart des autres nations concernées ? Précédée d’une réflexion pénétrante sur le référendum du 29 mai 2005, cette deuxième édition d’un ouvrage désormais classique est aujourd’hui d’une lecture indispensable.Une critique du bouquin par le monde diplomatique.
Un bouquin vraiment très carré, très argumenté, complétez avec La marche irrésistible du nouvel ordre mondial et vous serez bien armés sur le sujet.
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Débat entre un mec sérieux (Frédéric) et un guignol qui n’y comprend rien, (Roman), qui ne réfléchit pas, qui n’a qu’une pauvre argumentation (ne cherche qu’a contredire pour contredire, qu’a chercher une faille dans l’argumentation) et qui n’a pas vraiment de charisme (on dirait qu’il récite un texte). Le Libéralisme comme la liberté n’a pas vraiment de sens tant que l’on ne lui en donne pas.
Donc l’Europe est libéraliste, au niveau économique (liberté de propriété, de flux des capitaux, de concurrence, etc.) au niveau humain (n’importe qui peut se balader ou il le souhaite : espace Schengen), au niveau géographique (plus frontières). Tous ces libéralismes vont à l’encontre du socialisme, car c’est un libéralisme pour le marché et les puissants (oui trop de liberalisme tue les PME) : le libéralisme économique. Ce en quoi elle n’est pas libérale et entre en contradiction avec le socialisme : elle ne consulte pas ses citoyen pour voter des lois qui lèse le peuple et arrange les puissants. Elle est totalitaire. Un régime totalitaire d’autant plus efficace car il dispose d’un outils encore plus puissant que la répression physique et violente : l’abrutissement et l’individualisation des masses avec le système de consommation anglo saxon à présent de rigueur dans tout l’occident.Et au passage, neo et ultra sont des préfixes que l’on peut rajouter à un mot pour en completer le sens que l’on a voulu lui donner ainsi : néo-liberalisme : liberalisme nouveau, et ultra-liberalisme : liberalisme à l’éxcès. Donc Roman : incompétent ou malhonnete, ou un peu des deux :).
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