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Bernard Chalumeau : "Le chômage n’est pas conjoncturel mais structurel par la faute de l’Europe"

Bernard Chalumeau est spécialiste en droit constitutionnel et international. Il est l’initiateur de la création, en 1997, de l’Alliance pour la Souveraineté de la France dont il est le Secrétaire Général.

 

Pour cette seconde partie, Bernard Chalumeau nous parle de l’actualité.

 




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3 réactions à cet article    


  • 3 votes
    Eddy ROOS 5 avril 2013 13:28

    M.Chalumeau fait, comme d’autres que l’on connaît, l’analyse juridique à laquelle il ne peut apporter que des nuances sans tout à fait démontrer que c’est une voie obligatoirement bouchée.
    .

    On pourrait rejoindre ces personnes sur la simple analyse technique - sur leurs nuances du moins - mais le problème c’est que cette analyse purement technicienne s’exempte de l’analyse et du raisonnement politiques.
    .

    L’UPR l’a suffisamment rétorqué sans qu’on ne soit jamais capable de répondre concrètement à cela : Le jour ou un pays, qui a l’aura qu’est celle de la France dans le monde, qui est le second contributeur net de l’UE, déclenche un séisme mondial en disant « Les Français ont voté pour quitter la construction européenne et cesser immédiatement la participation budgétaire de la France au processus », que resterait-il donc en face de soudain si uni pour faire la vie dure à l’entreprise de sortie de la France ?
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    N’y a-t-il aucun peuple de nos grands voisins qui se mettrait soudain à déclarer vouloir faire de même de son côté ? Serait-il plus crédible que tous les pays de l’UE, au bord de la rupture diplomatique permanente car incapables de se mettre d’accord jusqu’ici, fassent bloc pour emmerder la France alors qu’ils savent que les traités dont nous voulons sortir sont d’une effroyable contrainte pour eux aussi ? Ou c’est un délitement généralisée de la construction européenne et un formidable vent de libération ardemment désiré, qui sont les plus probables ?
    .

    Nous savons tous ici quelle est la réponse la plus mathématiquement et sociologiquement crédible. Il n’y aura très vite plus grand chose de solide et de bien cohérent (ça ne l’est pas déjà !) pour empêcher la France de sortir le plus souverainement et de la façon la plus immédiate possible de cette construction qui s’effondrera comme un château de cartes. L’article 50 est l’instrument pour faire trembler la table car nous sommes convaincus que ce simple fait fera s’écrouler ce château. Et quand bien même, si jamais l’impossible se produisait, et que nos cosignataires seraient soudain tous rangés les uns derrière les autres pour tenter de nous faire rentrer dans le rang, et bien nous n’aurions qu’à nous extraire de nous même comme l’explique M.Chalumeau.
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    Sauf qu’en ayant misé d’abord sur l’article 50, en ayant fait une déclaration souveraine d’un retentissement assurément planétaire, même en cas de découverte de l’impasse, nous aurons mis au fait la planète entière du problème d’une impossibilité pour un État de sortir souverainement et comme il se doit de traités, ce qui est contraire au droit international. Nous aurions alors une légitimité appuyée aux yeux de l’écrasante majorité des pays du globe, pour envoyer valser tout ce bazar.


    • vote
      Nora Inu Nora Inu 5 avril 2013 15:15

      De plus , historiquement , TOUS les traités ont été dénoncé par une partie , et sont devenus caduques de fait .

      Point besoin d’un article 50 , ou d’un autre .

      Cela s’appelait la souveraineté , non ?


    • 2 votes
      Eddy ROOS 5 avril 2013 16:44

      Relisez-moi. Si jamais il apparaissait insuffisant, nous pourrions nous réclamer de bien d’autres choses encore pour sortir souverainement quand même, oui. Mais dans un tel scénario, la mise en avant préalable de l’article 50 qui aurait qui s’il est une impasse comme le dise ses détracteurs, aura permis de mettre sereinement à la face du monde l’impossibilité pour un peuple en Europe de faire ce qu’il veut.
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      Tandis qu’à l’inverse, y aller tout azimut en disant : on rompt le traité sans respecter ce que nous avions dit que nous respecterions, nous les 27 signataires, comme procédure normale si jamais l’un de nous voulait sortir, et on fait comme on veut et même pas dans les formes parce qu’on vous emmerde, c’est se mettre dans la position du mauvais coucheur et ce serait une grave faute stratégique.
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      Et ceux qui voudraient répondre oui mais le traité il n’a pas été signé par le peuple mais par ses représentants donc on n’a qu’à faire comme s’il n’existait pas, c’est au moment de la ratification par tous nos élus réunis en congrès, en 2008, qu’il fallait faire son warrior et prendre les fourches. Aujourd’hui, pour la planète entière M.Sarkozy a été démocratiquement élu et toutes les forfaitures qu’il a commis depuis ont reçu mandat d’un peuple qui l’a souverainement élu... C’est de cette réalité qu’il s’agit.
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      L’article 50 est donc la meilleure arme dans le fond comme dans la forme, du moins tant qu’on ne l’a pas essayé.



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cpt_anderson

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