Hommage à Hugo Chavez 1954 - 2013 - R.I.P COMMANDANTE
Merci à Morpheus blue pour ce montage et ce résumé de la vie d’un des qui restera sûrement un des plus grands de ce siècle.
Merci Hugo Chavez pour tout l’amour que tu as apporté à ton peuple et au monde conscient, Hasta la victoria siempre !!!!!
Une vision messianique de son destin,une légende :
Né le 28 juillet 1954, il évoquait, dès 1977, la vision messianique de son destin dans son journal intime : « Je dois me préparer pour agir... Mon peuple est passif... Les conditions ne sont pas réunies. Pourquoi ne pas les créer... » En 1977 en effet, le pays connaît une situation politique stable et économique florissante qui rendait incongrue toute tentative de renversement du régime.
Il est entré dans l’armée en 1971 pour devenir champion de baseball. Mais très vite son frère aîné Adan, membre du Parti révolutionnaire vénézuélien, lui enseigne les rudiments de la pensée révolutionnaire. Petit à petit, le jeune Hugo entre en contact avec des groupes clandestins de l’armée qui fomentent des projets pour renverser le pouvoir en place. Avec ses camarades, ils rêvent de reproduire l’expérience du général Velasquez au Pérou ou de Trujillo au Panama. Hugo Chavez raconte son voyage à Lima en 1974 pour la célébration de la bataille d’Ayacucho : « J’avais 20 ans, j’étais en dernière année d’académie... J’ai rencontré personnellement Juan Velasco Alvardo (renversé quelques mois plus tard).
Un héros national a pris une place privilégiée dans la pensée politique d’Hugo Chavez : Simon Bolivar, dont il n’hésite pas à « interpréter » les théories, pour en faire un nationaliste promoteur de la démocratie et défenseur du droit des plus faibles et des peuples indigènes. Un vrai anachronisme qui transforme el Libertador en combattant prémarxiste. Le 24 juillet 1983, lors du 200e anniversaire de la naissance du héros national, Hugo Chavez fonde au sein de l’armée le Movimiento bolivariano revolucionario 200 (MBR 200). Après une longue préparation, le MBR 200 organise finalement un coup d’État, le 4 février 1992. De nombreuses casernes se soulèvent à travers le pays. Ironie de l’histoire, Fidel Castro, autre grand modèle d’Hugo Chavez, enverra un message de soutien au président Carlos Andres Perez.
« Pour le moment »
À Maracaibo, Valencia ou Maracay, les forces putschistes tiennent les principaux points névralgiques, mais à Caracas, les choses s’avèrent plus compliquées : la tentative de capture du président Carlos Andres Perez échoue et les forces loyalistes font plus que résister. Très vite, Hugo Chavez comprend que la partie est perdue. Il décide de se rendre, alors que ses camarades de province continuent le combat. Car Hugo Chavez a un projet politique personnel et il sent que son heure n’est pas encore venue. Il se rend au ministère de la Défense et dépose les armes.
Les autorités lui demandent de faire une allocution télévisée pour appeler ses compagnons à se rendre. Le message devait initialement être contrôlé mais, par manque de temps, il est enregistré sans préparation. Hugo Chavez en profite alors pour dire : « Compagnons, lamentablement, pour le moment, les objectifs que nous nous étions fixés n’ont pas pu être atteints dans la capitale » Pour le moment ! Une fois président, il fera du 4 février le jour de la Dignité nationale.Il reste deux ans en prison. Le président Perez est destitué en 1993 pour détournement de fonds publics. Le président Rafael Caldera qui lui succède gracie Hugo Chavez, l’estimant moins dangereux hors de prison. Libéré le 26 mars 1994, Hugo Chavez entreprend un long voyage à l’intérieur du Venezuela.
Il vivra deux ans dans une camionnette sillonnant tout le pays pour rencontrer le Venezuela de l’intérieur. Il s’installe ensuite à Caracas dans un petit appartement où vit la famille de son ami Luis Miquilena. Ce vieux communiste réussit à le convaincre que les urnes sont un moyen plus efficace pour entrer au palais de Miraflores qu’un coup d’État. La situation politique est très instable et les partis politiques traditionnels totalement discrédités.
Un an avant l’élection présidentielle de 1998, c’est une ex-reine de beauté qui est en tête dans les sondages. Maintenant qu’Hugo Chavez est convaincu qu’il doit gagner les élections, son discours se fait plus politique, il promet une nouvelle Constitution, la fin de la corruption, l’augmentation des salaires. Il veut incarner l’antipolitique et y parvient.
Il gagne avec 56 % des voix la présidentielle. Prêtant serment le 2 février 1999, il jure « sur la Constitution moribonde qu’il impulsera les changements démocratiques nécessaires ». Il organise ensuite une série de scrutins qu’il emporte haut la main : référendum, constituante, nouvelle présidentielle, législatives. L’opposition semble écrasée, sans capacité de réagir.
Tags : International Hugo Chavez Venezuela
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