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Le Pérou de Ollanta Humala : une politique de gauche... qui profite aux multinationales

La raison de ce conflit est que Humala est arrivé au pouvoir avec une série de promesses, qu'il allait rejoindre la vague latinoaméricaine de gauche, avec une politique progressiste, avec une politique économique à l'écoute des demandes des secteurs populaires. Mais cela n'a pas eu lieu. En réalité, les plus grands bénéficiares de la politique de Humala ont été les entreprises étrangères ainsi que les entrepreneurs locaux.

 

Tags : Amérique du Sud




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9 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Daniel D. Daniel D. 7 août 2013 15:04

    En gros, ils ont une gauche libérale anti-populaire, comme chez nous...

    Avec le Leitmotiv qu’on la droitegauche depuis bien longtemps maintenant : pour aider le peuple aidons les patrons, il y auras bien des miettes qui retomberont...


    • 3 votes
      QaviQeQuarQo davideduardo 7 août 2013 16:17

      merci pour l article



      je fais parti des cocus de la présidentiel,

      j ai milité a fond pour humala, en pensant qu il allait rejoindre les politiques de l alba.
      Il s était présenté il y a 7 ans adoubé par chavez, avec un vrai programme socialiste et patriotique. Il a perdu face a l acharnement mediatique et la peur des bourgeois de lima d un retour des guerillas comunistes.

      Il s est représenté il y a deux ans avec un nouveau programme, disons, plus social démocrate, cette fois ci, adoubé par Lula (plus apprécié par la bourgeoisie), mais avec des vrais réformes :
      -renationalisation du gaz (le perou est un des premiers producteur de gaz d amerique du sud mais il a le gaz domestique le plus cher, tout part au chili)
      -retraites pour tous
      -éducation
      ......

      Finalement , une fois élu, il nous fait du social liberalisme, et encore je ne sais meme pas si le terme social est mérité

      Ou comment passé de chavez a DSK en 5 ans !


      Au deuxieme tour de la présidentielle , je commencais a avoir des doutes :

      du jour au lendemain les médias ont retourné leur veste, ils ont commencé a parler en bien de lui , et a casser du sucre sur son opposant (keiko fujimori )
      humala s est meme allié avec le candidat proaméricain proche de la CIA alejandro toledo(qui a passé 30 ans au usa)

      bref une grosse deception.

      • 1 vote
        kemilein kemilein 7 août 2013 19:03

        élire c’est être cocu.


      • 2 votes
        QaviQeQuarQo davideduardo 8 août 2013 00:31

        parfois , on peut tout de meme avoir de bonne surprises, 


        surtout parmi les pays entourant le perou (equateur , bolivie, venezuela)

      • vote
        RéfléchissonsChangeons 8 août 2013 03:32

        La situation sociale et économique est bien différente entre le Pérou et le France.
        Mais les similitudes politiques sont flagrantes : trahison de la gauche qui reste soumis aux états-unis au complexe industrialo-financier (+militaro pour la france), une gauche qui sert à faire miroiter une supposée alternance à faire de la propagande pour le vote utile et les partis de l’officialisme (PPA).
        Par curiosité quels furent les slogans de Humala ?


      • 1 vote
        QaviQeQuarQo davideduardo 8 août 2013 08:34

        la inclusion social, les nationalisations du gas et petrole, 

        bref des phases socialiste et nationalistes antiimperialiste,

        apres les phares exact je me rappelle plus, c est pas comme en france ou une agence de com te pond une phrase choc du style "le changement c est dans ton cul", qui sera répété par tout le parti pendant toute la campagne....
        mais le discour etait seduisant, et il est encore parfois (appuie a evo pendant l incident diplomatique de l avion, appuie a kirchner pendant l incident récent des malvines ou de la nationalisation du petrole argentin...)
        mais bon c est que du discours, apres sur le terrain c est peau de bal

      • 1 vote
        QaviQeQuarQo davideduardo 8 août 2013 08:36

        je connais bien des gars de sonb parti, dont un député

        ils me raconte qu il se la joue solo, il décide tout dans le parti et personne sait ce qu il trafique en haut lieu

      • 1 vote
        Caracole Caracole 8 août 2013 13:58

        "il décide tout dans le parti et personne sait ce qu il trafique en haut lieu"
        C’est il me semble le gros problème de beaucoup de "résistants" d’Amérique Latine, ils ont tendance à faire reposer leur pouvoir sur l’idéologie et le charisme, en mettant de côté l’efficacité pragmatique, l’adaptation de leur idéal à la réalité. Aussi, ils apparaissent soit comme des héros absolus (le Che en est mort), soit comme des vendus à la solde des USA.


      • 1 vote
        rototo 7 août 2013 19:57

        au moins le peuple péruvien sait ce que ca veut dire le socialisme donc le président pro libéral ne sera jamais tranquille, alors qu’ici on sait meme pas ce que ca veut dire "le vrai socialisme "



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