A partir de quand y a-t-il manquement à la déontologie journalistique ?
Les conflits d'intérêt de toute nature entravent le bon fonctionnement de nos institutions démocratiques, favorisent la corruption et font obstacle à la vitalité du 4ème pouvoir.
Il va de soi que la consanguinité journalistique avec le monde politique nuit à l’objectivité de l’information, mais l’oligarchie des incapables nous dira qu’il n’en est rien. De toute évidence, un journaliste compétent n’est pas un faiseur d’opinion, ou un professionnel de l’opacité.
Revenons brièvement à un télégramme publié par Wikileaks : "les grands journalistes français sont souvent issus des mêmes écoles élitistes que beaucoup de responsables gouvernementaux. Ces journalistes ne considèrent pas forcément que leur premier devoir est de surveiller le pouvoir en place. Nombre d’entre eux se voient plutôt comme des intellectuels, préférant analyser les événements et influencer les lecteurs plutôt que de reporter des faits"
En outre, "le secteur privé des médias en France – en presse écrite et audiovisuelle – continue d’être dominé par un petit nombre de conglomérats, et les médias français sont plus régulés et soumis aux pressions politiques et commerciales que leurs équivalents américains".
Tags : Politique Journalisme
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