Askolovitch, Naulleau et le lobby juif
Claude Askolovitch n’a pas apprécié du tout qu’EricNaulleau fustige la soumission de Frédéric Mitterrand à Serge Klarsfeld dans la déprogrammation de Céline des célébrations de 2011. Il dénonce le chroniqueur de Ruquier qui a osé suggérer que le lobby juif (le CRIF) exerçait une pression sur la république.
Le journaliste d’Europe 1 avait déjà été à l’origine de la campagne anti-Siné, accusé d’antisémitisme - une campagne que Daniel Schneidermann imagine être à l’origine de la promotion d’Asko à l’époque, qui passa peu après du Nouvel Obs à Europe 1.
Notons au passage les propos sans doute diffamatoires d’Askolovtich sur Zemmour, qui, revenant sur son fameux "dérapage" chez Ardisson, considère que le compère de Naulleau "tape les immigrés, les étrangers, les noirs et les arabes", alors qu’il ne faisait (rappelons-le) qu’expliquer à son interlocuteur, qui accusait les policiers, pourquoi ces derniers pratiquaient souvent le contrôle au faciès - parce que, de fait (simple constat empirique), "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes" (ce que l’ancien ministre de l’Intérieur Chevènement et le préfet PierreMonzani ont confirmé, données à l’appui).
Askolovitch, s’adressant à Demorand (nouveau patron de Libération), ose se revendiquer défenseur de la liberté d’expression, alors qu’il vient une fois de plus de se comporter comme un petit chien de garde de la pensée unique, pratiquant tous les amalgames et oeuvrant en conscience à diaboliser l’adversaire. A l’entendre, Zemmour et Naulleau seraient presque les complices (involontaires) des agressions racistes en France. Affligeant.
Rappel des propos de Naulleau :
Tags : Racisme Liberté d’expression
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