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Fabrice Epelboin : « L’espace médiatique aujourd’hui représente l’opinion d’à peine un quart des Français »

Le 11 décembre, Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences Po Paris et spécialiste des réseaux sociaux, était l'invité de "La Grande Table" sur France Culture. Thème de l'émission : Le mouvement des Gilets jaunes est-il une ubérisation de la contestation ?

Extrait :

L'émission dans son intégralité :

"Dans l'expression des revendications des Gilets jaunes, les réseaux sociaux, et notamment Facebook, jouent le rôle de plateforme d’échange et de lieu de diffusion de la contestation, où la colère devient virale. (...) Nous parlons politique et numérique, mobilisation sur Facebook et influence des réseaux sociaux sur le débat public et la démocratie."

Tags : Information et Médias Démocratie Médias Facebook Réseaux sociaux Gilets jaunes




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18 réactions à cet article    


  • 5 votes
    V_Parlier V_Parlier 12 décembre 2018 19:47

    "L’espace médiatique aujourd’hui représente l’opinion d’à peine un quart des Français." -> Au moins il faut lui reconnaître une parole assez gonflée sur France Culture... Peut faire mieux mais en bonne voie.


    • 7 votes
      Soi même 12 décembre 2018 20:48

      Le comble (quand l’on écoute les médias officiels, il y a plus d’information objective contradictoire, il y a plus de la propagande officiel de la bienséance étatique) c’est que l’on paye cette daube par nos impôts.


      • 4 votes
        larhetorique 13 décembre 2018 08:51

        @Soi même Oui, c’est ça, il s’agit donc de propagande et non d’informations... Göbels n’avait pas tous les moyens actuels, mais la propagande c’était son truc.


      • 9 votes
        Pierre Régnier 12 décembre 2018 20:55

        "On a assisté à un phénomène de repli sur soi dans les médias" dit Fabrice Epelboin.

        On a surtout assisté à une destruction délibérée de la radio et de la télévision de service public par les gouvernements successifs du pays, "de gauche" comme de droite, qui étaient chargés de les protéger, les développer, les étendre aux nouveaux moyens de communication et culture rendus possibles par les nouvelles techniques.


        • 2 votes
          Pierre Régnier 13 décembre 2018 09:16

          Petit rappel historique.

          En 1985, grâce aux études du CCETT (Centre Commun d’Études de télévision et Télécommunications, un labo public qui met en commun les travaux les plus avancés dans la recherche sur la vidéo numérique), la SFP (Société Française de Production, société publique) réalise pour TF1 (première chaine de télévision, publique) la première émission mondiale de télévision en vidéo numérique. Le matériel de traitement à la source est fourni par Thomson (société française, privée) et le matériel d’enregistrement par Bosch-Fernsey (société allemande, privée).

          On a là une sorte de réalisation européenne doublement exemplaire : association du public et du privé, de la France et de l’Allemagne.

          Ça n’intéresse pas du tout le Président de la République François Mitterrand, président "de gauche", essentiellement préoccupé par le projet d’une nouvelle chaîne de télévision, privée, dont il pourrait confier la direction à un ami .../...


        • 3 votes
          Pierre Régnier 13 décembre 2018 11:20

          Petit rappel historique (suite)

          .../... Quelques mois plus tard le Président "de gauche" a eu sa nouvelle chaîne de télévision, privée, et il en a confié la direction à son ami.

          Cette nouvelle chaîne s’est installée dans un beau studio tout neuf, équipé du matériel numérique d’une société japonaise qui, entre temps, avait rattrapé, puis dépassé, l’avance technique franco-allemande.

          Puis le Président "de gauche" a dû, à la demande des électeurs, confier la direction de son gouvernement à son adversaire de droite Jacques Chirac. Celui-ci a décidé de privatiser la première chaîne de télévision. Il le fit sans que le Président "de gauche" y trouve matière à s’indigner. Bon nombre de ses amis "de gauche" étaient d’ailleurs d’accord avec lui : privatiser la première chaîne, payée depuis toujours par les téléspectateurs, était le signe symbolique d’une grande ouverture d’esprit démocratique.

          La chaîne fut vendue à une grande société privée du bâtiment, devenue tout à coup spécialiste en audiovisuel.

          Puis la SFP fut vendue à son tour à la même société privée, qui remplaça ses studios par des logements locatifs .../...


        • 1 vote
          Pierre Régnier 14 décembre 2018 09:50

          Petit rappel historique (suite 2)

          .../... La priorité aux activités commerciales privées était donc symboliquement affirmée par la privatisation de TF1, alors que l’information, la culture et la distraction conçues dans un esprit de service public étaient officiellement déclarées secondaires dans les préoccupations du pays.

          La suite est moins anormale. Les progrès techniques multiplient très logiquement les sources privées d’émission de radio et de télévision. Le tournage d’enregistrements et les retransmissions en vidéo deviennent même une activité courante chez de nombreux individus totalement indépendants. Cela entraîne une libre compétition dans la communication et les échanges, avec de bien réels aspects positifs. Mais la démagogie s’installe aussi dans les réseaux dits "sociaux" ou l’on peut insulter, appeler à la haine et à la violence en intervenant sous pseudo. On peut aussi modifier le sens des mots, en préférant faire appel à la langue dominante, l’anglais. Cela n’a rien d’anormal pour les jeunes générations, et ce sont les journalistes des radios et télés publiques qui s’alignent sur les nouvelles "normes"... quand ce ne sont pas eux qui commandent les dérives.

          Ce qui me paraît très anormal, dans cette situation, c’est qu’on ne songe nulle part à faire des moyens audiovisuels publics un véritable réseau social responsable pour tous les citoyens.


        • 4 votes
          Belenos Belenos 12 décembre 2018 23:23

          Excellente intervention de Fabrice Eperboin. Il a osé prononcé le nom de Dieudonné sans lui accoler immédiatement "dérive antisémite" ou "fachosphère" ni même "nauséabond" (ce qui est un minimum syndical quand même). Il risque pour cela d’être lui-même placé sur la liste noire des cerveaux malades à censurer. Qui n’apporte pas son fagot pour brûler la sorcière prouve par ce non-geste qu’il est lui même un complice en diablerie. 


          • 2 votes
            Belenos Belenos 12 décembre 2018 23:31

            J’ai écorché son nom. C’est Fabrice Epelboin. En même temps, c’est bien fait pour ce sale néo-nazi qui essaie de défendre l’innommable bête dieudonnesque. Il faudrait pouvoir l’écorcher réellement pour le punir de cette audace moisie. 

             smiley

            L’émission complète : 

             https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/gilets-jaunes-uberisation-de-la-contestation


          • 1 vote
            maQiavel maQiavel 13 décembre 2018 10:43

            @Belenos

            Et aussi , sur les ingérences des puissances étrangères sur les réseaux sociaux , il ne répète pas comme un perroquet que la Russie constitue le principal danger ( il dit même au contraire que ses capacités d’intervention sont très limités ) mais affirme que ce sont les Etats unis ( ce qui est une évidence pour quiconque connait un peu le dossier ).


          • 1 vote
            Belenos Belenos 14 décembre 2018 00:14

            @maQiavel
            Il est clair que ce sont les Etats-Unis et non la Russie qui représentent un danger intrusif pour la France (et pas que). La Russie veut principalement contrôler et sécuriser son territoire. Tandis que les E-U ne peuvent exister que comme Empire mondial, une pieuvre qui étend partout ses tentacules (pour un tas de raisons que je ne développerai pas ici, mais qui sont aussi bien économiques que culturelles). 


          • 4 votes
            larhetorique 13 décembre 2018 08:49

            Oui, les médias ont pris partie pour les gouvernants, de fait ils se trouvent n’être plus du tout crédibles. Le peuple a appris à comprendre l’information, et a tout ce qu’il faut pour la vérifier. Les médias auraient pu être un contrepouvoir, mais non, il faut donc descendre dans la rue pour enfin créer un contrepouvoir


            • 3 votes
              zygzornifle zygzornifle 13 décembre 2018 08:50

              Gilet jaunes ubérisés VS gouvernement Rothschildlisé ....

              Smic ou retraite encore plus basse VS 6 à 20 smics voire plus par mois pour les politiques ....


              • 6 votes
                zygzornifle zygzornifle 13 décembre 2018 09:41

                L’espace merdiatique est occupé par les journalopes ....


                • vote
                  maQiavel maQiavel 13 décembre 2018 10:33

                  Très intéressant , merci du partage. 


                  • vote
                    Serge ULESKI Serge ULESKI 13 décembre 2018 12:10

                    merci pour ce partage


                    • 3 votes
                      zzz999 13 décembre 2018 14:41

                      Il est évident que ce pauvre Epelboin va rejoindre la liste noire chère à Patrick Cohen


                      • vote
                        replay0001 16 décembre 2018 22:24

                        L’espace médiatique ? C’est un outil de propagande des classes dominantes et profiteuses, dont le rôle est d’anesthésier et d’abêtir le peuple pour pouvoir l’asservir et l’exploiter.

                        Ces prétendus journalistes me font vomir, comme pouvaient faire vomir aux résistants, les speakeurs qui collaboraient avec les nazis pendant l’occupation.



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Octavio

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