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Francis Gillery : Bérégovoy, Lady Diana... au-delà des versions officielles

Francis Gillery, réalisateur de documentaires pour France 3 et d’autres chaînes, a 53 ans et plus d’une dizaine de documentaires derrière lui. Parmi eux, La double mort de Pierre Bérégovoy, Le cartable de Big Brother, La vie après la Shoah, Ils ne savaient pas ?, Diana et les fantômes de l’Alma, La légende du juge Borrel… Il vient également de faire paraître un livre de propos inédits de Frédéric Dard. En 45 minutes d’interview, de nombreux thèmes sont abordés, parmi lesquels Frédéric Dard, le complotisme, les morts suspectes de personnalités, le 11 septembre, le révisionnisme, la qualité des médias, le rôle d’Internet (source : E&D).

 

Francis Gillery, après de longues investigations, propose une révision de l’histoire officielle, fabriquée souvent très hâtivement par les médias, sur des sujets aussi brûlants que la mort de l’ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy (assassiné ?) ou de la Princesse de Galles et de Dody Al-Fayed (victimes d’un attentat ?). Plus généralement, il légitime le doute sur des sujets comme le 11-Septembre, même s’il n’a pas spécifiquement enquêté dessus : "Douter c’est très bien", estime-t-il, en particulier sur des morts qui ont des conséquences. Et il dénonce l’attitude des journalistes qui pratiquent le terrorisme intellectuel, avec leurs stupides accusations de "théorie du complot" ou les amalgames qu’ils pratiquent souvent (par exemple, si un sceptique se trouve être un antisémite, alors tous le sont aussi, et le débat est ainsi clos).

 

Dans une interview accordée en 2007 à Thierry Meyssan, Gillery déclarait :

C’est ce procédé de disqualification qui m’a intéressé. Alors qu’une enquête scientifique doit être contradictoire, toute personne qui conteste la version initiale est frappée d’infamie. C’est ce mécanisme d’interdiction de penser, de désinformation, qui est le sujet de mon étude dont l’affaire Diana n’est qu’un cas.

 

Ici, on a immédiatement deux versions distinctes : une officielle, c’est l’accident de la route ; et une dissidente de Mohammed Al-Fayed, le père du défunt. Il parle, lui, de « complot », mais pas au sens où on l’entend par la suite. Il n’entre pas dans les détails, mais laisse à penser qu’il en avait été averti à l’avance. Ses déclarations suggèrent que ce complot s’étend au monde des affaires, de ses affaires.


Par un glissement de vocabulaire, on a complexifié le débat en passant du complot criminel à la « théorie du complot », c’est-à-dire à une tentative irrationnelle d’expliquer l’ordre et les désordres du monde par un acteur occulte. Dès lors, les gens raisonnables s’éloignent de la discussion.

 

Voici différents documentaires de Francis Gillery, diffusés sur France 3 :

 

"La double mort de Pierre Bérégovoy"

 




"Le Cartable de Big Brother"

 

Dans le film « Le cartable de Big Brother », Francis Gillery amorçait son enquête sur la vaste entreprise de démolition du système public d’éducation et de la culture (via la complicité active des médias). Comment, petit à petit, en influençant les gouvernements, les Etats et l’opinion, et en s’immisçant dans les moindres rouages de la vie sociale et intellectuelle, on en arrive à uniformiser le savoir, à appauvrir l’enseignement et à tuer dans l’œuf l’esprit critique ; comment on en arrive à confisquer le débat public en camouflant par exemple les négociations en cours à l’OMC visant à libéraliser les services publics et les institutions.

 

"Diana et les fantômes de l’Alma"

 

Francis Gillery démonte, point par point, les explications officielles : l’ivresse du chauffeur, la vitesse excessive, la fuite folle de la voiture dans les rues de Paris essayant d’échapper à une meute de paparazzis... Tout cela serait faux. Le journaliste va encore plus loin. Il explique que le couple - Diana et Dodi al-Fayed - ne serait pas venu à Paris pour un simple voyage en amoureux mais pour la signature d’un contrat secret. Ce dernier aurait été, en réalité, un piège tendu pour affaiblir le père, Mohammed al-Fayed. Selon l’auteur du documentaire, l’électronique de la voiture aurait été trafiquée et des spécialistes estiment parfaitement possible de provoquer un accident du véhicule à distance. Enfin, Francis Gillery note qu’un photographe attendait sous le tunnel de l’Alma avant le drame...

 

Tags : Information et Médias Internet Histoire Journalisme Désinformation Médias 11 septembre 2001




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6 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Lisa Sion Lisa SIon 7 avril 2012 12:20

    c’est la grande claque du mensonge consistant à faire croire à une vitesse de 160 kmh pour la mercos de deux tonnes, 200 d’après vous, pour le haut de gamme de la marque au plus fort potentiel sur le plan commercial en international...Rejeter la faute sur une Fiat Uno, tout cela s’avère grotesque comme tous les crimes d’État savamment camouflés même maladroitement. Quand on saura tout, on sera mort. Merci aux journalistes enquêteurs incorruptibles qui ouvrent les portes soudées et hermétiquement vissées en trompe l’œil et surtout trompe couillon...Le temps use le mensonge et polit la vérité. André Prévot


    • 4 votes
      NEPNI NEPNI 7 avril 2012 18:59

      ou comment concéder des miettes pour valider l’essentiel à ses yeux.


    • 5 votes
      DIVA DIVA 7 avril 2012 20:06

      Bof, deux trublions auto proclamés non journalistes, qui devisent avec condescendance et obstination sur le crime des crimes !
      .
      La théorie du complot semble donc parfaitement recevable tant qu’on ne touche pas à la sacro-sainte religion de la shoah ! Objectivité 0 ! Mais bon, peut on raisonnablement le leur reprocher quand on connait les affres judiciaires auxquels condamnent l’anormale loi Gayssot ?
      .
      En fait oui, on peut le leur reprocher !
      Quel est l’intérêt d’aborder encore et toujours un évènement historique auquel les historiens eux même n’ont plus accès et, qui plus est, pour aller dans le sens de la doxa établie ? A moins d’appartenir à l’ethnie bien entendu !
      .
      Bref, une fois de plus, voilà la seconde guerre mondiale réduite à cette seule croyance !
      .
      Un débat en mousse ...


      • 3 votes
        wesson 8 avril 2012 02:36

        Bon déjà la bouille de Jean robin à partir de 3 secondes je zappe parce que j’en ai assez de l’entendre tout ramener à la shoah. Bref, au moins la 1ère vidéo on peut s’éviter cette souffrance.


        Pour Bérégovoy, c’est juste un mec qui voulait jouer les incorruptibles, qui s’est laissé corrompre et qui a fait une dépression lorsqu’il s’est vu pris la main dans le pot à confiture. 

        Pour Lady Di, rien à foutre de la vie des pop star, des familles régnantes, leur plan com’ et leur charity business, ça ne m’intéresse pas plus que leur mort, et de toute manière c’est insignifiant.

        et sur le 3ème truc, éventuellement, mais vu que c’est présenté par Jean robin ,je vais éviter.

        • 1 vote
          Loco Loco 8 avril 2012 11:59

          Il faudrait cesser de faire la promotion du faux antisystème Jean Robin en mettant systématiquement ses vidéos à la une d’agoravox ....


          • 1 vote
            Latigeur Latigeur 9 avril 2012 17:00

            Bien sur que l’on a le droit de douter et d’exprimer ses doutes.

            Quant à dire que ces doutes ont été systématiquement écartés du débat public par des médias aux ordres, c’est manifestement faux. Les vidéo diffusées ici même en sont la preuve.
            Il faut ajouter que les autres ont le droit, eux aussi, de douter.
            Chercher les fausses informations les raisonnements tordus , ou les arrières pensées qui justifient certaines mises en cause de la version généralement admise n’a rien de totalitaire.
            Je suis contre les lois mémorielles et pour le droit à la critique par contre chacun doit rester responsable devant la loi des opinions qu’il émet publiquement.
            Un livre, une vidéo doivent être interdits s’ils travestissent sciemment les faits, accusent sans preuve, désignent des boucs émissaires en généralisant des comportements individuels à toute un population. Leurs auteurs, leur propagateurs doivent être condamnés après un procès équitable.
            .



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