Les Documentaires Interdits sur la Télévision de Pierre Carles
Les documentaires de Pierre Carles sur le monde de la télévision montrent comme les journalistes sont très proches et même amis intimes pour certains des politiques et des grands patrons, contrairement à ce que l’on peut voir à l’antenne ou ils semblent être indépendants d’eux et parfois critiques mais en fait ils protègent leur pouvoir.
Pas Vu Pas Pris, 1998 :
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Enfin Pris, 2002 :
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Débat suite à la projection de "Fin de Concession" :
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Tags : Télévision Journalisme Censure Médias
8 réactions à cet article
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Excellent Pierre Carles, j’ai cependant été un peu déçu par "Fin de concession", le film étant un peu trop tourné sur Pierre lui même.
Mais des journalistes comme ça, ça manque...-
Je rajouterais, qu’avant "Fin de concession", on ne parlait pas du fameux club "le siècle", ou en tout cas, je n’en avais jamais entendu parlé.
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Le documentaire sur moore est plutot claire, il montre explicitement comme moore utilise les mêmes méthodes que ceux qu’ils dénoncent : mensonges manipulations et montages, il donne une version faussée de la réalité comme le fameux coups ou il ouvre un compte dans un banque pour avoir un fusil, ce n’était pas aussi facile que comme il l’a montré à l’écran, ses films sont plus des films au sens habituel du terme que des documentaires, il part de situations réelles et les montent de la façon dont il veut faire croire que ça s’est passé sauf qu’il fait croire qu’il décrit les situations et les faits tels que ça s’est réellement passé, en ça il est un imposteur. Et rien que le fait de voir comment ceux qui ont fait ce reportages ont été traités montre qu’il n’est qu’un charlatan, jamais il ne leur a accordé d’interview et il se plaint que ceux qu’il dénonce ne lui accordent jamais d’interview, il y a même un passage ou l’on voit comme moore à faire croire qu’on lui avait coupé la parole à une réunion d’une grande entreprise alors que ce n’était pas du tout le cas...
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Si dans le fond il suffit d’allumer la télé pour en savoir autant que Carles et reconnaître qu’il ne nous apprend finalement pas grand chose, son humour d’un raffinement certain est une agréable surprise .
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Un constat : la baisse de qualité de ses films, ici flagrante.
A avoir voulu faire de la critique des médias et de leur connivence avec le pouvoir, "un bon filon" pour atteindre le statut enviable de rebelle reconnu, Pierre Carles s’est tari lui même. Son film est sec, mais peut être a il vieilli tout simplement. En tout cas cette conférence finale ou le bon docteur Carles donne un cours de révolution a des bobos bien éduques me le rend a present détestable.-
"Bobo" : l’arme de destruction massive quand on veut discréditer des gens qui contestent l’ordre établi. Il se trouve, effectivement, que les "bourgeois" (ce qui ne veut pas dire les millionnaires) sont surreprésentés dans les milieux contestataires, et notamment parmi ceux qui vont voir des documentaires confidentiels comme ceux de Pierre Carles. Mais ce n’est pas parce qu’on est relativement privilégié socialement qu’on n’a pas le droit de critiquer les injustices sociales ou qu’on est forcément un hypocrite. Le système économique et éducatif actuel est fait de telle sorte que ceux qui sont le mieux armés pour le critiquer sont aussi - sauf exceptions - ceux qui ont eu la chance de naître dans une famille avec un fort capital culturel. Pierre Carles - comme les "bobos" avec lesquels il discute, sans doute - est d’ailleur le premier à s’en désoler.
Evidemment, il faut reconnaître que ces "bobos" ont une circonstance aggravante : ils sont bien éduqués. Moi, je pensais que c’était plutôt pas mal, d’être bien éduqués. Je pensais aussi, au vu de mon expérience, qu’on pouvait appartenir à un milieu populaire et être bien éduqué... Mais bon, tout le monde peut se tromper.
Autre chose : je ne pense pas que Pierre Carles faisait un cours de révolution. Au contraire, il fait un constat d’impuissance. Peut-être son but est-il, à court ou à long terme, de participer à un mouvement révolutionnaire, mais il est assez lucide pour voir que ce mouvement n’a pas commencé.
Bref, je ne vois pas en quoi Carles serait "détestable". Fatigué, un peu déprimé, sans doute, mais plutôt sympathique et courageux. Pour ma part, j’aimerais bien que tous les journalistes soient aussi "détestables" que lui. -
il est m’est insupportable car purement ego-centré. Sa déprime et son impuissance, sont devenu de plus en plus le véritable sujet de ses films, le prétexte de la "rébellion" n’en étant qu’un pathétique symptôme. Un problème pourtant : son personnage n’est pas si intéressant que ca et le fond est finalement très pauvre, même si la critique des médias est justifiée.
Quand aux bobos qui l’entourent, ils sont en réalité parmi les grands bénéficiaire du système, ceux la même qui ont objectivement aucun intérêt qu’un changement profond survienne, a la manière des 68ards d’hier. -
Un autre article sur le club du siècle :
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