• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Médias > Pascal Bruckner sur l’inégalité médiatique

Pascal Bruckner sur l’inégalité médiatique

Pascal Bruckner, intellectuel qu’on ne présente plus, nous a accordé une longue interview (plus d’une heure) ayant pour thèmes les élections, la démocratie, les médias, la repentance, l’écologie, et l’argent. Nous diffusons dans le désordre deux premiers extraits, le premier sur les élections présidentielles, le second sur l’inégalité médiatique, un sujet qui nous tient particulièrement à cœur comme vous le savez.

 

 

Pascal Bruckner sur l’inégalité médiatique

 

 

Tags : Médias Oligarchie




Réagissez à l'article

13 réactions à cet article    


  • 3 votes
    Frida FRIDA 15 mai 2012 09:55

    Les auteurs ont besoin des médias s’ils ne passent dans les médias ils passent de vie à trépas, c’est bien vrai ce qu’il dit, les Hugo, Voltaire Hobes, Rousseau Socrate ... ont squaté les plateaux tv pour être connu.

    Il y a une différence entre vendre un livre comme une lessive et faire partager des idées et des théories. Le livre n’est qu’un contenant.

    Il a le mérite d’avoir reconnu que c’est une caste qui fait la promotion entre elle, les uns vendent leurs émissions et les autres leurs livres.


    • 2 votes
      ffi 15 mai 2012 13:54

      Frida,
      Cela dit, entre-temps, l’audiovisuel a remplacé l’écrit comme moyen privilégié d’information.
      Je ne pense pas que ton argument soit valide, car le média de propagande d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui.
       
      Mais je suis sceptique, en général, sur les glorioles tirées de la propagande.
      Bien trop souvent, les copains servent leurs copains, les frères servent leurs frères, les races servent leur race, les partis servent leur parti, les communautés servent leur communauté, les classes servent leur classe, les travailleurs servent leur corporation, plutôt que servir la vérité.
       
      La propagande est une information pensée pour des intérêts particuliers, plutôt que pour le Bien Commun.


    • 2 votes
      Frida FRIDA 15 mai 2012 14:08

      ffi

      Il y une différence entre le propoagandiste, le dogmatique, qui cherchent à toucher beaucoup de monde, à ce que leur thèse fasse écho et résonne plus fort que celle des autres, et l’ecrivain ou le philisophe qui ont pour but de toucher l’esprit qui ont pour but de susciter le débat voire la polémique.

      je rejoins votre commentaire, effectivement la société est trés compartimentée, mais la liberté intellectuel est d’être au dessus de ce genre de frontière. Et l’histoire nous a montré qu’il y a des hommes et des femmes qui sont arrivés à dépasser ses frontières. C’est moins le cas pour nos castes trop médiatiques.


    • 2 votes
      ffi 15 mai 2012 15:35

      Ecoute, il faudrait regarder l’histoire en détail, parce que ceux que tu cites...
       
      Voltaire s’était considérablement enrichi par la vente de ses ouvrages. Mais que reste-t-il de lui aujourd’hui ? Une oeuvre d’ironie et de dénigrement, laquelle a mal supporté le changement de contexte politique. Quasiment plus personne ne le lit.
      Cite-moi un seul concept forgé par Voltaire ? Il n’y en a pas.
       
      Cite-moi un seul concept forgé par Hugo ? Y en a-t-il ?
       
      En revanche, Rousseau est indéniablement un penseur : le concept du "contrat social" est resté. Mais il fut honnis des salon parisiens. Socrates lui aussi est un vértitable penseur, mais en son temps, il a bu la cigüe.
       
      Bref, il faut bien garder à l’esprit que biens des penseurs que l’on encense aujourd’hui comme de grands penseurs, ont largement été mis en avant par la propagande. A toute les époques, il y a eu propagande, quelque soit le média employé.
      Les Anglo-Saxons ont excellé à ce jeu.
       
      Il est nécessaire de faire le tri dans tout ce fratra et tenter d’y discerner le vrai du faux.


    • 2 votes
      ffi 15 mai 2012 15:39

      Note : le philosophe n’a pas pour but de faire ni débat, ni polémique, mais de trancher entre le vrai et le faux. Dès que le philosophe aime faire le spectacle, ça n’augure rien de bon.


    • 2 votes
      Frida FRIDA 15 mai 2012 15:55

      ffi

       

      "mais de trancher entre le vrai et le faux"

      Pus ou moins, ce sont les religions qui tranchent entre le vrai et le faux, autrement dit le bien et le mal. Le philosophe peut avoir une part de certitudes mais c’est le doute qui le fait avancer dans sa réflexion. Ne pas douter est trés dangereux voire malsain, sauf pour certains sujets des sicences exactes.

      Je partage une bonne partie de votre analyse. Mais cela dit, un écrivain comme Voltaire, même s’il n’a pas contribuer à mettre en place une construction comme le contrat social, il a pu de part son oeuvre (style et ses écrits de son engagement) contribuer à la perception de l’idée que l’on se fait de la liberté et notamment la liberté religieuse (d’expression ). Et cela compte beaucoup. après qu’il ait été un avare, méchant et jaloux de Rousseau etc, je ne le discute pas, c’est un autre aspect ;

      Beaucoup de nos intellectuels occupent l’espace médiatique uniquement pour l’enrichissement personnel et la vanité, que restera-t-il pour l’avenir ? pour certain l’histoire les jugera sévèrement faute pour la justice de l’avoir fait avant, comme pour BHL.


    • 2 votes
      ffi 15 mai 2012 15:56

      Ecouter les confessions de Rousseau -> ici.


    • 2 votes
      ffi 15 mai 2012 15:57

      La période des salons mondains parisiens ressemble fortement à nos plateau TV.


    • 2 votes
      Frida FRIDA 15 mai 2012 16:08

      Un salon mondain est à relativisé, j’y ai pensé. mais je ne pense pas que leur influence peut être comparée à celle de nos médias. Un salon mondain est à l’image d’un bistrot de quartier où les ouvriers échangent aussi leurs idées, ce qu’est moins vrai actuellement, les gens sont trés atomisés, ce qui est le contraire de l’oligarchie qui reste très dans le réseau, hermétique alors que ce monde de consommation et médiatique pulvérise et atomise les solidarités anciennes dans les classes populaires et classe moyenne, c’est en cela qu’il y a crise sociale. 


    • 3 votes
      ffi 15 mai 2012 18:03

      Les salons mondains parisiens du XVIIIème, la coterie Holbachique comme le dit Rousseau, réunissaient tout ce qui comptait des élites en France, que ce soient dans les académies, dans la finance, dans l’armée,...etc. Mais leur niveau intellectuel fut proche de zéro, ils ne tirèrent leur gloire, pour la plupart, que par le battage propagandiste qu’ils firent les uns pour les autres. Tout comme aujourd’hui. Rien n’a changé. Pour avoir la gloire et les honneurs de son vivant, il faut tricher...
       
      Voltaire, qualifié par Rousseau (Confessions, Livre IX, partie 2) :
       
      « Frappé de voir ce pauvre homme, accablé, pour ainsi dire, de prospérité et de gloire, déclamer toutefois amèrement contre les misères de cette vie et trouver toujours que tout était mal, je formai l’insensé projet de le faire rentrer en lui-même, et de lui prouver que tout était bien. Voltaire, en paraissant toujours croire en Dieu, n’a jamais réellement cru qu’au diable, puisque son Dieu prétendu n’est jamais qu’un être malfaisant qui, selon lui, ne prend plaisir qu’à nuire. L’absurdité de cette doctrine, qui saute aux yeux, est surtout révoltante dans un homme comblé des biens de toute espèce, qui, du sein du bonheur, cherche à désespérer ses semblables, par l’image affreuse et cruelle de toutes les calamités dont il est exempt.
       
      Autorisé plus que lui à compter tous les maux et les calamités de la vie humaine, j’en fis l’équitable examen ; Et je lui prouvai que de tous ces maux, il n’y en avait pas un dont la providence ne fut disculpée et qui n’eût sa source que dans l’abus que l’homme a fait de ses facultés, plus que la nature elle-même.
       
      Je le traitais dans cette lettre avec tous les égards, toute la considération, tous les ménagements, et je le puis dire, avec tout le respect possible. Cependant, lui connaissant un amour-propre extrêmement irritable, je ne lui envoyai pas cette lettre à lui-même, mais au docteur Tronchin, son médecin et son ami, avec plein pouvoir de la donner ou la supprimer, selon ce qu’il trouverait de plus convenable.
       
      Tronchin donna la lettre. Voltaire me répondit, en peu de lignes, qu’étant malade et garde-malade lui-même, il remettait à un autre temps sa réponse, et ne dit pas un mot sur la question. Tronchin, en m’envoyant la lettre, en joignit une, où il marquait le peu d’estime pour celui qui lui avait remise.
       
      Je n’ai jamais publié, ni même montré ces deux lettres, n’aimant point à faire parade de ces sortes de petits triomphes. Mais elles sont en originaux dans mes recueils, liasse A, n°20 et 21. Depuis lors, Voltaire a publié cette réponse qu’il m’avait promise, mais qu’il ne m’a pas envoyé... Elle n’est autre que le roman de Candide, dont je ne puis parler, parce que je ne l’ai pas lu. »


    • 4 votes
      MAZIG 15 mai 2012 18:51

      Encore un de ces pseudo intellos à 2 sous , mouvance BHL , disciple de BOTUL. Franchement , en France , il y a mieux point de vue intellect .Epargnez - nous ces ratons de la plume , qui sont prêts à manger à tous les rateliers , du moment que celà sent le fric. Basta l’opportunisme .


      • 3 votes
        Bond, Nausea Bond Bond, Nausea Bond 15 mai 2012 19:57

        Oui mais y’a la Shoah.
        Donc, tu dois manger ton Bruckner régulièrement.
        Un Bruckner qui envahit l’espace médiatique et impose sa vacuité et son inconsistance , c’est comme un banlieusard ignard qui s’impose à Sciences-Po Paris ; dans les deux cas, y’a une excuse bidon qui permet de "couper la queue" et de passer devant tout le monde quelque soit le niveau de médiocrité.


      • vote
        Elisa 20 mai 2012 11:14

        Renseignez-vous un peu sur Bruckner et ses engagements successifs atlantistes et d’extrême-droite et vous comprendrez pourquoi il a les honneurs d’un site qui est l’un des faux-nez du FN ou de ses alliés.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès