PSA : le rôle nocif des médias
PSA va virer 8000 personnes, ça n’a échappé à aucun d’entre vous, et au cas où voici un rappel.
Problème : nos chers médias ne font pas leur travail, une fois de plus. Ils vont sur-médiatiser un licenciement de plusieurs milliers de personnes, mais ils ne médiatisent jamais les dizaines d’embauches qui ont lieu chaque jour, car elles ne sont pas du tout sensationnalistes. Ainsi, comme d’habitude, c’est une prime au spectacle, et ce sont les disciples de Guy Debord et de sa société du spectacle qui en sont les complices ! Ces complices, comme vous avez pu l’entendre, vont du Parti Communiste au FN, sans la moindre exception. Tous sont pour que l’État accroisse son rôle dans la filière automobile, d’une manière ou d’une autre. Sans réaliser que c’est précisément à cause de cela (et notamment des 4 milliards de subventions diverses accordées à PSA ces dernières années) que l’industrie automobile française se porte mal.
Aucun média, aucun politique pour rappeler quelques évidences
1/ Les médias de masse amplifient les licenciements et ne médiatisent jamais les embauches, alors que les personnes licenciées ont bien dû être embauchées non ?
2/ Les politiques sont tous de gauche ou d’extrême-gauche sur ce coup-là, en tout cas aucun n’est libéral. Et le camp qui se dit “de droite” est bien mal venu pour faire la leçon maintenant, alors qu’ils ont été au pouvoir depuis 10 ans.
3/ Un salarié licencié n’est pas mort ni handicapé à vie, il est juste au chômage, donc il doit se former et chercher un nouveau travail, ou créer son entreprise avec ses indemnités. On dirait qu’on a à affaire à des gens qui viennent d’apprendre qu’il leur reste 2 semaines à vivre, ce qui rend compte du niveau affligeant d’assistanat dans lequel nous évoluons. Mais s’il était plus facile de licencier dans ce pays, il serait aussi plus facile d’embaucher, et les licenciements seraient donc moins un drame national qu’actuellement.
4/ Les emplois ne poussent pas dans les champs et ne tombent pas du ciel, il faut que des entrepreneurs les créent. Pas d’entrepreneurs, pas d’emplois.
Trop d’État = trop de fonctionnaires = trop de taxes = pas assez d’entrepreneurs = pas assez d’emplois.
5/ Des licenciements aujourd’hui ne signifient pas que l’entreprise fait faillite, mais qu’elle se restructure afin de faire à nouveau des bénéfices à l’avenir afin d’embaucher à nouveau à l’avenir. Par exemple Michelin, dont le plan social avait été si décrié en 1999, est passé de 102 700 équivalents temps plein en 2009 à 108 300 en 2011 (mais aucun média n’en a fait état). Si une entreprise ne peut licencier quand elle en a besoin, elle est sûre de faire faillite et d’entraîner tous ses salariés dans sa chute. Les communistes n’ont toujours pas compris cela, en 2012 après Jésus-Christ. S’ils l’avaient compris, ils ne s’appelleraient plus communistes, il est vrai.
Source : E&D
Tags : Economie
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