Acculé par des révélations médiatiques, Pierre Moscovici nie tout en bloc
"Je vois ce matin, de nouvelles allégations dans un hebdomadaire, à droite, très à droite, très très à droite" insiste-t-il lourdement, parlant de Valeurs Actuelles, sans vouloir le désigner nommément. Rappelons que Médiapart, à l’origine de cette affaire d’Etat, est dirigé par un trotskiste convaincu, ancien militant de la Ligue Communiste Révolutionnaire qui fit ses premières armes à Rouge, hebdomadaire de la LCR de 1968 à 2009.
Puis se jetant des fleurs tout en parlant de lui à la troisième personne, Pierre Moscovici renchérit : "Prenons garde à essayer de transformer la faute d’un homme en attaque contre un gouvernement, contre un ministre intègre" en réponse à une question de la commission des finances présidée par l’opposition.
Déjà Fabrice Arfi, à l’origine des révélations de Médiapart mettait en cause Pierre Moscovici le 3 avril dernier sur RMC, accusé d’avoir "utilisé les moyens de l’État pour tenter de blanchir un copain".
En outre, selon M6info, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a été sollicitée dès le 4 décembre par le ministère de l’Intérieur pour savoir quel crédit donner à l’enquête dévoilée le même jour par Mediapart.La DCRI aurait conclu en seulement deux joursque l’enregistrement sonore diffusé par le site et sur lequel le ministre fait état d’un compte domicilié à l’UBS, qui a été authentifié depuis, n’était pas un montage et que la voix était "très probablement" celle de Jérôme Cahuzac.
Tout ceci vient après que l’ex élu Michelle Gonelle, détenteur de l’enregistrementauthentifié par les experts judiciaires, prétend avoir prévenu l’Elysée le 15 décembre 2013.
Tags : Politique Ethique Citoyenneté
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