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Copé, Mitterrand et l’extrême droite

En politique, on le sait, tous les coups sont permis. Plus ils sont bas, meilleur c’est. On peut constater qu’en ce moment, à bout d’argument, l’UMP inverse les valeurs sans trop se soucier de morale. Il suffit de dire le contraire de la vérité avec un ton docte qui ne soufre aucune contradiction.
 
Jean-François Copé nous donne une nouvelle fois la preuve de son élégance en rappelant, comme il le dit, le passé de François Mitterrand. Il commence par dire que l’UMP n’a aucun lien avec l’extrême droite. C’est sans doute vrai formellement, mais à travers des courants comme la droite populaire créé pour attirer les électeurs frontistes, il n’y a plus vraiment de différences.
 
Quand il évoque finalement François Mitterrand on se demande s’il connaît l’histoire. Oui, certainement, il l’a connaît, ce n’est pas un imbécile. Mais le "peuple" qu’il aime tant et qui lui ne la connaît pas forcément aura vite fait de faire le lien : Mitterrand = collabo. Heureusement, le peuple a d’autres préoccupations...
 
Pour mémoire  :
"À la suite de la déclaration de guerre du 3 septembre 1939, François Mitterrand est mobilisé sur la ligne Maginot, qui apparaît comme infranchissable.
 
Pendant huit mois, jusqu’en mai 1940, c’est en effet la drôle de guerre, où la guerre est déclarée, mais sans provoquer d’affrontements. Le 14 juin 1940, le sergent Mitterrand est blessé à l’omoplate droite, et, après des soins rudimentaires, qui lui évitent de perdre un bras, il est fait prisonnier par les Allemands le 18 juin.
 
Après dix-huit mois dans les stalags IX A de Ziegenheim et IX C de Schaala et deux tentatives infructueuses, il s’évade en décembre et rentre en France.
 
En janvier 1942, bien que recherché par les Allemands en tant qu’évadé, il travaille cependant à la Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale en tant que contractuel du gouvernement de Vichy puis, à partir de juin, au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre, où il est chargé des relations avec la presse et où il favorisera la fourniture de faux-papiers pour aider les évasions.
 
En juin 1942, il participe à des réunions au château de Montmaur, où sont jetées les premières bases de son réseau de Résistance." (Wikipedia)
 

Tags : Europe Histoire François Mitterrand Communication UMP




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4 réactions à cet article    


  • 6 votes
    MARECHAL DAVOUT 16 septembre 2010 11:14

    Oui et alors, le fait dêtre resistant m’empechait pas qu’il était d’extreme droite !
    En juin 40 la France s’est divisée en trois : les attentistes, les resistant et les collabos, hors, dans ces deux dernieres factions TOUTES les fractions de la population était réprésentée,
    Dans les deux camps il y avait des gens de droite et de gauche, des intellos, des ouvriers des militaires, faire croir qu’en juin 40 la gauche était resistante et la droite collabo est une négation des faits historiques :
    Colonel Laroque d’extrême droite resistant et déporté
    Joe Attia malfaiteur resistant ET déporté
    Députés socialistes : votent les pleins pouvoir à pétain et collaborent
    Les communistes n’entrent dand la résistance qu’aprés que l’allemagne déclare la guerre à l’URSS.
    Si certains groupe on été collabos ou resistant ,il y avait aussi des hommes qui ne pensaient pas comme leur direction.
    Mon grand-oncle, communiste, a été resistant dés 1940, contre l’avis de certains de ces amis.


    • 8 votes
      Alsace Alsace 16 septembre 2010 11:47

      Ahah , sacré Copé.
      Et tes potes Dejedjian et Madelin d’ Occident ? C’est vrai que ça , c’est le nec plus ultra de l’ extreme-droite : atlantiste et ultralibérale . Tu ne peux pas faire plus traître.
      Ciao ;


      • 5 votes
        citronvert 16 septembre 2010 12:05

        C’est un mauvais procès que de reprocher à un homme ce qu’il était dans sa jeunesse. On évolue dans la vie, et la liste est longue de ceux qui sont passés de droite à gauche ou l’inverse, au cours de leur existence. Par exemple que Yves Montand soit devenu anti-communiste après avoir été un "compagnon de route" n’a rien de choquant dès lors que cela s’est fait petit à petit, au fur et à mesure qu’il découvrait la réalité soviétique : l’invasion de la Hongrie en 1956, son voyage à Moscou la même année, les révélations préalables du rapport Kroutchev, la sortie de "l’archipel du goulag" en 1974, l’invasion de la Tchécoslovaquie en 1968... La sincérité d’une telle évolution ne peut être mise en doute.

        Ce qui est méprisable, ce sont les girouettes qui par pur intérêt personnel, naviguent au gré de leur intérêt, du jour au lendemain : Bayrou, de Villepin, Hervé Morin depuis peu, Kouchner, Besson....


        • 4 votes
          steph75 steph75 16 septembre 2010 13:32

          c’est bien de rappeler à la gauche ses relations avec l’extrême droite. toujours à faire des discours moralisateurs. Merci Copé de le rappeler.



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