Patrick Buisson, homme de l'ombre familier de l'Élysée, conseiller du président Nicolas Sarkozy, enregistrait donc les propos entendus, qu'ils soient privés, de travail, secret, voire attentatoires à la sécurité de l'État.
S'il a eu la possibilité de le faire, cela pose un certain nombre de questions : la volonté politique de la lui offrir par choix, connaissant son passé et ses idées ; les mesures de sécurité et de secret au plus haut sommet de l'État ; la confidentialité des informations obtenues, Patrick Buisson ayant pu ensuite les révéler à qui il le souhaitait ; entre autres...
Après, avocats, gauche et droite pourront gloser à l'infini sur les rapports des uns et des autres, la culpabilité des uns, l'innocence voire la victimisation (sic) d'autres, la violation des droits ou de "grands principes moraux", la relation client-avocat, la déontologie de la presse, l'éthique des magistrats et autres couillonnades en bâton, dont les écrans de fumée masqueront longtemps encore l'essentiel : un tel individu éminence grise d'un président se prétendant républicain.