Marine Le Pen plus modérée que le RPR et l’UDF de 1990 ?

Comme n’a cessé de le répéter J.M. le Pen pendant quarante ans, l’immigration est au cœur de la crise du monde moderne européen ; les immigrés extra-européens sont la conséquence ; ceux qui les importent sont la cause. Pour éliminer les conséquences, il faut supprimer la cause. Pour stopper l’immigration extra-européenne, il suffit d’empêcher que les larbins politicard de la haute finance apatride, de l’UMP au PS et à l’extrême gauche en passant par les écologistes, occupent le moindre poste à responsabilité. Il suffit d’empêcher la racaille mondialiste en costume trois-pièces ou en tailleur Chanel de nuire, avant qu’il ne soit définitivement trop tard et que, avec la complicité de cette racaille, les extra-Européens deviennent majoritaires sur le sol français.

La représentante du FN a parfaitement raison de souligner que son programme, concernant le problème de l’immigration, n’est pas très différent et, même, plutôt moins strict que les propositions du RPR dans les années 1980, mais elle gagnerait à insister davantage qu’elle ne le fait sur le fait que les propositions anti-immigrationnistes du RPR ne furent jamais qu’un leurre. Parole, parole, parole.. ; et, pendant ce temps-là, en coulisse, Giscard signait le décret donnant droit au regroupement familial des immigrés. Giscard et sa clique mondialiste n’étaient que de fieffés menteurs ; leurs successeurs sont de véritables illusionnistes : Guéant et sa bande, naturellement, ne vont pas cesser de préparer la réélection de Sarközy en tenant un discours plus ou moins anti-immigrationniste, mais, hors caméra, leurs sbires, aussi bien au "gouvernement" que dans toutes les administrations qui en dépendent, ne cesseront d’appuyer l’invasion de la France par des contingents de plus en plus nombreux d’immigrés extra-européennes en provenance du tiers monde, avec la complicité active d’individus sinistres comme Berlusconi et Zapatero. Pendant que tous les regards sont tournés vers Lampedusa, un nombre encore plus important d’extra-Européens émigrent en Europe via le détroit de Gibraltar et via l’Ukraine et la Roumanie. Quelques semaines après avoir posé le pied sur le sol européen, la plupart de ces extra-Européens sont pris en charge, nourris et logés, par la République. "J’étais étranger et vous m’avez accueilli" (Mathieu, 25).

Ce qu’il convient désormais de savoir, au point où nous en sommes, est par quel miracle tel ou tel immigré extra-européen ayant fraîchement posé le pied sur le sol français se retrouve, quelques semaines plus tard, nourri et blanchi aux frais de la princesse républicaine. Loin d’être un miracle, cette "intégration" à vitesse grand V ne peut pas ne pas résulter de complicités dans l’administration "française". Il s’agit maintenant de découvrir les fonctionnaires coupables, coupables du fait que, pendant qu’un Français de souche doit patienter des mois, voire des années, pour obtenir un "logement social", des immigrés extra-européens peuvent en bénéficier en quelques semaines. De ces collaborateurs, Il y a probablement des dizaines de milliers dans toute la France, dans toutes les administrations. Il n’est pas juste d’accuser uniquement le larbin de la haute finance apatride qu’est Sarközy ; le système que lui et ses ultra-libéraux prédécesseurs, depuis le Rothschild Pompidou, ont mis en place ne pourrait pas fonctionner, si ce système ne bénéficiait pas de complicités plus moins actives, plus ou moins passives, dans l’administration et dans les services sociaux. Or, ces complicités sont d’extrême gauche.