Esbroufe judiciaire... écran de fumée... aucun juge ne décidera
de poursuivre un ministre ou un directeur général de la santé à propos de
la gestion de l’épidémie de Covid-19…
Une mise en examen ( et celles qui suivront) qui
fera très vite pschitt !
Souvenons-nous de la mise en examen d’un Fabius, ancien premier
ministre, aujourd’hui Président du conseil constitutionnel ; souvenons-nous de
celle d’une Lagarde aujourd’hui présidente de la Banque Centrale Européenne
après un passage au FMI, là encore... à sa présidence.
Quiconque est mis en examen aurait donc tort de s’inquiéter
puisque cette décision vous propulse, à terme, au sommet ! Aussi, doit-on
s’attendre à ce que tous réclament à cor et à cri d’être à leur tour mis en
examen à propos de la gestion de l’épidémie de Covid-19 ? Dans le cas
contraire, tous seront-ils tentés de s’en plaindre ?
D’autre part, on ne
manquera pas de noter chez les salariés des médias dominants leur désir à
tous de qualifier d’une manière péjorative le travail de cette Cour de justice
de la République en termes de « juridiciarisation de la vie politique » ;
il faut bien reconnaître qu’en France, si la démocratie devait être
sur le point de triompher un jour, ce même personnel et toute la classe
politique avec lui, n’hésiteraient pas à l’abattre d’une main vengeresse, la
haine au ventre selon l’adage propre à ces deux classes : "La
transparence et la démocratie, c’est fasciste !" - dixit un certain
BHL.