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Accueil du site > Actualités > Santé > PMAs : Les tampons, contaminés par des toxiques chimiques

PMAs : Les tampons, contaminés par des toxiques chimiques

La députée européenne Karima Delli affirme que les tampons industriels de consommation courante sont contaminés par des toxiques chimiques et demande à la Commission Européenne de se pencher sur la question afin que transparence soit faite.

"La présence de produits toxiques dans les tampons est dangereuse pour les femmes"

Karima Delli, député européenne, 25 février 2016

D'après le journal "Le Monde" :

Outre des pesticides, des tests réalisés en 2016 ont mis en évidence la présence de nombreux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ou de phtalates dans les protections externes, de dioxines et furanes ainsi que de DnOP (phtalate) dans les tampons.

Des substances toxiques dans les tampons et les serviettes hygiéniques - Le Monde - 19 juillet 2018

La Production de Multiples Agents sales (PMAs) lors du processus de fabrication de ces objets de consommation courante expose ainsi directement les muqueuses des femmes à des polluants organiques persistants (POPs), régis par la Convention de Stockholm de 2001.

Tags : Santé Santé menacée Femmes Pollution Industrie PMA




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35 réactions à cet article    



    • 1 vote
      sls0 sls0 18 octobre 2019 22:03

      Une vidéo qui date de 2016.

      Toujours dans l’article du monde qui date de 2018 les autorités sanitaires demandent aux fabricants de remédier au problème malgré que ce soit loin des seuils de toxicité.

      Qu’en est il de nos jours ? C’est ça la question et l’article n’y répond pas.


      • vote
        abolab 18 octobre 2019 23:25

        @sls0
         Des substances toxiques toujours présentes dans les tampons et les serviettes, France Bleu, 2019


      • vote
        abolab 18 octobre 2019 23:32

        "Indiquer les composants sur les emballages" ne me semble pas suffisant, pas plus que l’affirmation de l’ANSES disant que ce n’est pas grave d’avoir des quantités de toxiques en faible concentration.

        Le gouvernement cherche constamment à minimiser les risques et à caresser les industriels dans le sens du poil au lieu d’imposer des productions écologiques et non dangereuses pour les consommateurs.

        Le profit de l’industrie est supérieur à la protection des consommateurs, selon les politiciens qui nous gouvernent.


      • vote
        Laconicus Laconicus 19 octobre 2019 00:50

        @abolab
        "caresser les industriels dans le sens du poil"

        Voilà une expression qui colle bien au sujet. 


      • vote
        joelim joelim 19 octobre 2019 01:39

        Il y a encore pas mal de fils à tirer, dans cette affaire.


      • vote
        sls0 sls0 19 octobre 2019 02:59

        @abolab
        On trouvera toujours des traces, si on arrose le coton avec du glyphosate on en retrouvera des traces dans le coton. Il faut voir les normes des pays producteurs de coton. Si vous voulez du coton sans glyphosate, je crois que le plus simple c’est de le cultiver vous même et méfiez vous de vos voisins, les forts dosages le particulier connait.
        Dans tout les plastiques souples il y a des phtalates donc il y aura des traces, le mauvais phtalate c’est le bisphenol A, tant que ce n’est pas celui là c’est pas trop grave.
        Vous avez du plastique souple chez vous, vous avez du phtalate.
        Un article complet avec des références il y aurait eu les concentrations ainsi les seuils de toxicité.
        Là vous nous faites un discours style le mec se suicide car il bouffe du choux fleur. Il y a de l’arsenic dans le choux fleur. Il y a du cyanure dans les amandes. 
        Allez trouvez nous les chiffres de concentration comme ça votre article ne sera pas incomplet et on en rediscute.


      • vote
        sls0 sls0 19 octobre 2019 04:32

        @abolab
        Ben mon gars, l’excuse qu’on ne trouve pas les chiffres ne peut pas servir, je les ai.
        Pour le glyphosate qui vous fait le plus peur l’échantillon avec le plus haut taux est quand 10000 fois en dessous de la VTR.
        Un échantillon a du phtalate au tiers de la VTR.
        C’est surtout un risque microbien, 39% des miss ne se lavent pas les mains. C’est surtout une durée trop longue qui pose problème ça va jusqu’au syndrome du choc toxique menstruel, le staphilocoque doré dans un vagin ce n’est pas exceptionnel où il fait sa petite vie tranquille. Une protection qui reste trop longtemps et le PH diminue et les staphylocoques se multiplient et foutent le bordel qui est mortel dans 5% des cas.
        Il y a une superbe manequin jeune et plein d’avenir qui a été amputée suite à un SCT menstruel, ça mis les protections menstruelles sous les feux de la rampe.
        J’ai regardé cet après-midi, chez moi ce sont des protections US donc aux normes médicales, rien sur la composition aussi. Savoir s’ils emploient des produits chorés (risque dioxines) on sait pas.

        La présence de lindane m’a interpelé, il est interdit depuis 1998.
        Renseignements pris, il n’y a qu’environ 80 pays qui l’interdisent. C’est le principal pesticide détecté par airparif, oui il est persistant.

        Bon ben je vais continuer la lecture du rapport.


      • 1 vote
        abolab 19 octobre 2019 08:53

        @Laconicus Je faisais bien sûr référence "la bête immonde" qu’est devenue l’industrie qui dans tous les domaines n’hésite pas à empoisonner les consommateurs pour développer leur profit, avec l’aval et la bienveillance des gouvernements.


      • vote
        abolab 19 octobre 2019 09:02

        @sls0
        Evidemment que si les productions sont faites avec des pesticides chimiques ou si les pesticides chimiques sont directement produits dans le coton, on trouvera nécessairement des traces...

        Mais aujourd’hui, en ce qui concerne l’example du glyphosate que vous prenez, nous savons que même des doses très infimes ont des effets toxiques pour les organismes vivants :

        Multiomics reveal non-alcoholic fatty liver disease in rats following chronic exposure to an ultra-low dose of Roundup herbicide, Scientific Reports

        L’arsenic à faible dose (dose naturelle) est protecteur du cancer, tandis qu’à haute dose, il est cancérigène. Mais les molécules industrielles de synthèse et notamment les biocides utilisés en agriculture sont toxiques non seulement à haute dose, mais également à faible dose, tandis que le produit de leur métabolisation par l’organisme peut également avoir des effets toxiques.

        Les normes et VRT sont faites pour permettre aux industries de continuer à utiliser ces produits dangereux. Ce sont des "zones-tampons" conceptuelles agissant comme une barrière légale entre l’industrie et les consommateurs, mais la réalité est que toute dose de produit toxique est toxique, et qu’il n’y a pas de dose sans danger.


      • vote
        abolab 19 octobre 2019 09:18

        @sls0
         On connaît tous la "grande légitimité scientifique" de l’ANSES, notamment prônée par le gouvernement, et qui recommande des "zones-tampon" de 5 à 10 mètres pour l’utilisation des pesticides dans les champs, alors que de nombreuses études montrent que les pesticides, herbicides, etc se lient aux particules de l’air (15 à 40% des épandages) et peuvent se déplacer sur des milliers de kilomètres, voire même faire le tour de la Terre avec une durée de vie pouvant être supérieure à un mois...

        La convention de Stockholm stipule que tous les produits avec une durée de vie supérieure à deux jours doit être considéré comme un polluant organique persistant (POP) et donc tout doit être fait pour en réduire l’usage, ce que ne font pas les pays qui ont pourtant signé et ratifié cette convention.


      • vote
        ahtupic 19 octobre 2019 10:36

        @sls0
        ET c’est pas dans Wikipedia ?


      • vote
        sls0 sls0 19 octobre 2019 16:50

        @abolab
        Néanmoins, il convient de noter que la plupart des résultats de ces études de toxicité de la GBH ont été obtenus à des doses bien supérieures à celles de l’exposition générale de la population humaine. Les doses testées étaient généralement supérieures à la dose journalière de glyphosate acceptable (DJA), qui est actuellement fixée à 0,3 mg / kg pc / jour dans l’Union européenne.
        Oui c’est une phrase extraite de votre rapport scientifique.
        Dans le même style, je mets un litre d’eau dans un verre de 25cl et ensuite j’en déduit qu’un verre déborde quand on le remplit.
        S’il y a une VTR indiquant seuil où en dessous il n’y a pas d’effets chroniques si on l’emplafonne allègrement on risque de voir des effets.
        Vous buvez 1/10ème de dé de cognac par jour, on verra ses effets au niveau du foie. Vous buvez un litre de cognac par jour il aura une partie des effets qui seront identiques à la première expérience mais amplifiés. Dans le second cas le chiffre des gamma GT explosera indiquant un risque pour le foie.
        Tout est une histoire de dose (VTR)
        Chez moi il n’y a pas de glyphosate mais il y a du rhum, coté foie c’est pas triste pour certains.

        Pour la distance de 5-10m sans vent peut être, c’est sous forme liquide pulvérisé on peut cacluler la dilution et estimer qu’à une certaine distance on est sous la VTR. Je n’ai pas de bille sur le sujet, je ne peut rien dire, je ne peut qu’espérer que la modélisation est correcte. Il y a 20 ans il n’y avait pas de normes sur le sujet et j’avais un champ à coté. Quand le pulvérisateur approchait de trop il avait tendance à crever. On arrive toujours à s’arranger.
        Quand on voit qu’airparif trouve toujours du lindane 21 ans après son interdiction de la merde dans l’air ce n’est pas ça qui manque.
        On piste le lindane parce qu’il est dangereux.
        On piste qu’une dioxine est pas toutes, pourquoi ?
        Elle est la plus dangereuse et si elle est là les autres ont de grandes chances d’y être aussi. Quand on trouve la dangereuse on fait comme si les autres y sont aussi donc c’est la règle des cumuls. C’est plus pénalisant mais ça va dans le sens de la sécurité. Sinon c’est un temps et un cout d’analyses inutiles.

        D’une façon métaphorique, vous vous inquiétez pour le gosse qui joue avec des allumettes mais le fait qu’il soit sur un citerne d’essence ne vous fait pas tilter.
        Bien sûr que l’emploi de glyphosate ne doit pas être anodin, on vit dans un monde remplit de produits toxiques, dans la pièce où vous vivez c’est peut être plus toxique que le bord d’un champs. Combien de produits halogénés chez vous. 
        A voir vos commentaires vous n’avez pas lu le rapport de l’ANSES, oui ils précaunisent effectivement d’indiquer la composition sur les serviettes hygiéniques mais ils insistent surtout pour que les fabricants indiquent les règles d’hygiènes qui elles peuvent empêcher le cimetière.
        On indique la composition des serviettes soit, ça apporte quoi ? Les dioxines sont dues à certains procédés de blanchiment. Ils ne rajoutent pas du glyphosate, c’est du subit de l’agriculture.
        Dans votre chemise en coton, votre jeans il y a la même merde du fait que c’est teint c’est certainement pire.
        On focalise sur les serviettes hygiéniques parce qu’aux USA une superbe gamine à été amputée d’une jambe suite à un problème de serviette. Les parents portent plainte contre la chaine commerciale et le fabricant. C’est très médiatique aux USA donc ça déborde en Europe. La plainte n’est pas au sujet des composants mais parce qu’il n’est pas indiqué sur les paquets que le port de plus de 4h apporte des risques biologiques. La petite ce n’est pas une intoxication mais une infection.

        Votre article aurait dit aux gonzesses lavez vous les mains et ne gardez pas plus de 4-5h vos serviettes il aurait été très utile. Ici ce n’est que des fantasmes dus à un méconnaissance du sujet. Et comme il fait écran au véritable problème il est limite nocif.


      • vote
        sls0 sls0 19 octobre 2019 16:54

        @ahtupic
        Pas la peine d’insister, jusqu’à maintenant vous avez assez démontré votre incompétence sur la plupart des sujets voir votre stupidité.


      • vote
        abolab 19 octobre 2019 18:29

        @sls0 Je pense que vous mélangez ici deux sujets :

        • les mesures conventionnelles de sécurité, comme l’hygiène
        • la toxicité de certains produits industriels.

        J’ai remarqué que ce genre d’amalgame sert souvent à faire diversion quant au problème spécifique de la toxicité de certains produits industriels.

        Par exemple, il y a peu de temps, une jeune femme s’est électrocutée en chargeant son téléphone portable qu’elle utilisait en prenant un bain. Beaucoup de personnes oublient le danger de l’électricité.

        Faire attention aux produits électriques en présence d’eau est une mesure de sécurité conventionnelle qui n’est pas liée au téléphone portable en lui-même, de la même manière que les mesures d’hygiène relatives aux serviettes hygiéniques ne sont pas directement liées à ces produits eux-mêmes.

        Il peut y avoir danger immédiat dans le cas de l’électricité ou de mesures d’hygiène défaillantes, mais cela ne doit pas servir de prétexte pour ne pas parler des dangers liés aux produits industriels en eux-même, sur le long terme.

        Par exemple, des personnes parlant souvent au téléphone portable directement collé à leur tempe ont significativement plus de risques de développer un cancer des glandes parotides.

        Je comprends un peu que les diététiciens conceptualisent des apports journaliers recommandées (AJR) pour les minéraux, vitamines, etc., en ce qui concerne l’alimentation, quoi que ces recommandations qui varient d’un pays à l’autre, sont aussi souvent faites pour pousser les gens à consommer certains produits alimentaires, en collaboration étroite avec certains industriels de l’agro-alimentaire et des compléments alimentaires (dont la plupart sont inutiles voire dangereux).

        Mais ce que je ne comprends pas est la conceptualisation d’une "dose journalière acceptable" (DJA) de toxiques chimiques. En matière de toxiques chimiques, aucune dose n’est acceptable, car nul n’a étudié les effets au long terme d’une exposition, même à très faible dose de ces toxiques.

        En fait, ces doses acceptables sont définies pour ne pas embêter les industriels, qui peuvent ainsi continuer à produire en toute légalité des objets de consommation courante contenant des toxiques, sous le prétexte qu’il n’y a pas de "toxicité aigue" et immédiate visible, exactement comme dans le cas l’incendie de Lubrizol, dont l’état cache les risques à la population, et ce n’est pas acceptable.

        Les études de toxicité des produits industriels ne sont pas du tout des études sur le long terme, ce sont des indicateurs, le plus souvent élaborés à partir de modèles animaux et sur quelques jours voire quelques semaines tout au plus, et avec des doses qui ne ressemblent aucunement à celles utilisées lors de la consommation réelle de ces produits.

        Ces études de toxicité ne sont pas, de plus, faites par des organismes indépendants. En fait, il s’agit clairement d’un nouveau marché, car au lieu de pousser les industriels à produire de manière écologique, en modifiant leur approvisionnement en matières premières et donc en encourageant des modifications dans les manières de les produire, l’on invente une "zone-tampon" conceptuelle d’acceptabilité de ces toxiques, qui va satisfaire les industriels et les labos en charge d’analyser la conformité à ces normes et de les développer, tout en évitant de modifier les mauvaises habitudes de production non écologiques des matières premières.

        Or, les désordres sur le métabolisme humain peuvent apparaître sur de longues périodes d’exposition à des doses très inférieures aux DJA, car le cocktail chimique auquel nous sommes exposés peut affecter notre système immunitaire, déjà mis à rude épreuve par d’autres pollutions, ainsi que par une alimentation industrialisée et riche en produits d’origine animale, premiers foyers de contamination aux polluants organiques persistants, qui sont bioaccumulables.

        En ce qui concerne les cancers, ce n’est pas qu’une histoire de dose, puisqu’il suffit d’une seule cellule altérée qui se reproduit pour créer au bout de quelques années ou décennies une tumeur, donc la multiplication des produits chimiques dans les objets de consommation courante, même à des doses très inférieures à la DJA, si elles ne présentent pas de toxicité aigue immédiate, peuvent avoir des conséquences importantes au long terme, selon notre mode de vie.

        Vous parlez d’alcool et du risque croissant avec l’augmentation de sa consommation, certes, mais les autorités cherchent à faire croire que l’alcool avec modération est bon pour la santé, même de manière quotidienne (selon la charte manger-bouger) alors qu’il est montré que c’est totalement faux : dès la première goutte d’alcool, l’alcool produit un risque pour la santé, car le moment où l’alcool entre en contact avec nos cellules, il peut les altérer en les transformant en cellules cancéreuses et ainsi être à l’origine d’un cancer au long terme, selon notre mode de vie. 

        Le développement ultérieur de ces cellules cancéreuses peut être régulés par d’autres facteurs, comme notre système immunitaire, notre alimentation, etc, mais le fait est ce n’est pas véritablement la dose qui fait le poison, car dès que l’on en consomme, on s’expose à un danger sur le long terme.

        En fait l’ensemble de la population porte en elle des cellules cancéreuses, et la question n’est donc pas comment éviter le cancer, première cause de mortalité selon les autorités sanitaires, mais comment faire en sorte que les cellules cancéreuses que nous avons déjà ne se transforment pas en tumeur. Et pour cela, le mode de vie, dont l’alimentation à base de végétaux entiers, est une part très importante de la solution, car les produits d’origine animale sont aussi les premiers perturbateurs endocriniens et de notre système immunitaire, première ligne de défense face au développement des cancers.


      • vote
        abolab 19 octobre 2019 18:46

        @sls0
        Non, vous faites erreur concernant le GBH dans sa formulation RoundUp : la dose de l’étude que j’ai citée est de 4 ng/kg/jour, ce qui est très très très inférieur à la dose journalière recommandée pour le glyphosate...

        Justement l’étude pointe le fait que les autres études jusqu’alors réalisée l’étaient dans le contexte de doses supérieures à la DJA de 0,3 mg / kg pc / jour...


      • vote
        CoolDude 19 octobre 2019 21:21

        @abolab

        Taisez vous "Alabob", on vous a reconnu... Seul $+$=0 sait ce qui est bon pour la France !


      • vote
        Laconicus Laconicus 19 octobre 2019 23:15

        @abolab
        Et moi je faisais référence aux poils pubiens, mais sans sous-entendre que le sexe de la femme est forcément une bête immonde. 


      • vote
        sls0 sls0 20 octobre 2019 06:46

        @abolab
        Vous pensez que je me trompe et moi j’affirme que vous ne savez pas lire une fiche toxico ou de sécurité, vous mélanger les torchons et les seviettes qui vous fait dire n’importe quoi après.
        Et c’est parti sur le téléphone maintenant.
        La diététique qui suit.
        Si aucune dose n’est acceptable pour vous, ne mangez plus même votre propre production de choux fleur qui contient de l’arsenic, ne vous habillez plus car c’est pire qu’un tampax vos vêtements.
        Ne roulez plus car vous envoyez plein de merdes dans la nature, ect...

        Lâ dessus j’arrête ça devient du délire, on est parti de serviette hygiénique et ça dérive sur de la bouffe. Encore ça aurait été des infusions pour vampire ça restait dans le thème.


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        abolab 20 octobre 2019 10:56

        @sls0 Je remarque simplement que vous avez cité des chiffres incorrects, concernant l’étude que j’ai citée plus haut, sur la toxicité du RoundUp à très faible dose, et j’ai donc corrigé ce manque d’attention de votre part.

        Oui, le RoundUp à des doses infimes de l’ordre de quelques nanogrammes, bien inférieures à la DJA, est toxique selon cette étude, et les autres études ne portant que sur le glyphosate extrait de sa formulation commerciale (ainsi que les DJA associées) sont donc une imposture en terme de toxicologie réelle des produits à base de glyphosate, car c’est bien le RoundUp qui est présent partout dans l’environnement et dans le sang des citoyens, arrivant notamment dans notre organisme par l’air que l’on respire, en plus de la nourriture que l’on mange.

        Pourquoi parler de l’alimentation ? Parce que si l’on utilisait la même méthodologie que les toxiques chimiques pour évaluer la carcinogénicité de l’alimentation (études sur des modèles animaux, généralement des rats), alors, les protéines animales devraient clairement être interdites à la consommation, vu que de nombreuses études ont montré, dont celles de T. Colin Campbell, qu’elles sont un puissant carcinogène à doses alimentaires comme l’on en mange en occident, et qu’elles promeuvent le développement des cellules cancéreuses, contrairement aux protéines végétales.

        Vous semblez défendre une vision technoscientiste naïve du risque, que ce soit sur l’incendie de Lubrizol, les produits industriels de consommation ou les pesticides, en parlant notamment des DJA, mais les DJA sont en fait une véritable imposture intellectuelle qui ne sert premièrement que les intérêts des industries avec la connivence des gouvernements, car ces études sont généralement biaisées et ne s’occupent pas du tout de la toxicité à long terme qui est la plus dangereuse, même à faible dose. L’absence de toxicité aigue à court terme n’est pas du tout un signe d’absence de toxicité.

        D’autre part mettre des tissus contaminés au contact de sa peau ou au contact des muqueuses du corps humain ne présente pas du tout le même degré d’exposition aux toxiques présents sur ces tissus, et en ce qui concerne la voiture, il est préférable de rouler 2 fois par semaine avec un véhicule au diesel que 4 fois par jour avec un véhicule à l’essence soit-disant "plus propre". L’usage que l’on fait d’une voiture importe donc dans la pollution qu’elle produit.

        En ce qui concerne, l’arsenic, je vous l’ai déjà dit : les produits présents naturellement dans la nature ne sont généralement pas toxiques dans l’environnement dans lequel nous avons évolué depuis des millions d’années, et des traces d’arsenic sont même bénéfiques pour la santé.

        C’est comme pour le CO2 : il s’agit d’un gaz trace qui ne pose aucun problème, ni pour la santé ni pour l’environnement, qui est même essentiel pour la vie, mais qui peut être toxique s’il devient majoritaire dans l’air, ce qui n’est pas près d’arriver étant donné que le CO2 anthropique ne le fait varier que de quelques centièmes de pourcents dans le volume total de l’atmosphère.

        Les alarmistes comme le politicien Al Gore, à l’aide de graphiques aux échelles trompeuses, cherchent à faire croire aux personnes non éduquées scientifiquement, que le CO2 est aujourd’hui présent dans l’atmosphère en quantités alarmantes, au point que de nombreuses agences scientifiques le considérent aujourd’hui comme "polluant atmosphérique". C’est totalement mensonger et faux et une distortion scientifique érigée en vérité par les gouvernements et leurs instances politico-techniques comme le GIEC.

        A côté de cela, les rejets industriels non naturels, comme l’arsenic à haute dose dans certains pesticides, les dioxines/furanes ou autres toxiques non présents à l’état naturel et nouveaux dans l’environnement (POPs), sont au contraire toxiques et pour beaucoup sont très persistants et bioaccumulables, leur toxicité s’exprimant à des doses infimes et sur le long terme.

        Ce n’est donc pas la nature qui est dangereuse, mais bien l’activité humaine et celle des industries qui rejettent dans l’environnement quantité de produits toxiques nouveaux qui affectent les organismes vivants, les êtres humains comme les écosystèmes, avec l’aval des gouvernements et de leur idéologie consumériste, dont le profit est la seule priorité réelle, pas la protection des populations ou de l’environnement.


      • vote
        sls0 sls0 20 octobre 2019 15:38

        @abolab
        Les chiffres sont dans la copie d’un passage du rapport scientifique que vous mettez en source.
        Si vous n’êtes pas d’accord avec vos propres sources ce n’est pas mon problème.
        L’étude ne dit pas que le gluphosate est toxique à dose infinitésimale, ce n’est pas pour rien que j’ai mis une copie de l’étude.
        Vous pouvez baratiner autant que vous voulez, vos sources vous contredisent c’est tout.
        Je ne répond pas à tout votre commentaire, ce n’est pas un argumentaire ce n’est que du baratin.


      • vote
        abolab 20 octobre 2019 18:16

        @sls0 Que l’on soit bien clair, je viens de relire l’étude :

        Multiomics reveal non-alcoholic fatty liver disease in rats following chronic exposure to an ultra-low dose of Roundup herbicide, Scientific Reports

        L’exposition chronique à une dose ultra-faible de RoundUp est associée à une "maladie du foie gras" chez le rat, selon une étude approfondie.

        Les auteurs avaient révélé dans une précédente étude sur deux ans, qu’une dose de 4 ng / kg / jour beaucoup plus faible que la DJA de 3 mg / kg / jour, entraînait des signes de dommages au niveau du foie.

        Cette étude métabolique plus approfondie reconfirme les dommages au niveau du foie d’une exposition chronique à très faible dose révélant des biomarqueurs de la maladie dite du foie gras ou du soda : la stéatose hépatique non alcoolique, en utilisant les mêmes doses que dans leur première étude :

        The average daily intake of Roundup was approximately 4 ng/kg bw/day glyphosate equivalent dose.

        La dose quotidienne moyenne de RoundUp était approximativement de 4ng/kg/jour en dose équivalente de glyphosate.

        Donc soit vous ne savez pas lire, soit quelque chose m’échappe, donc veuillez bien m’indiquer quel chiffre vous lisez et à quel endroit pour clarifier toute incompréhension.


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        abolab 20 octobre 2019 18:25

        @abolab
        Actuellement la DJA est de 0,3mg/kg/jour en Europe (et non 3mg, coquille) et de 1,75mg/kg/jour aux Etats-Unis, ce qui est très supérieur aux 4ng/kg/jour des études citées.


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        abolab 20 octobre 2019 18:53

        @sls0 En France, six millions de personnes sont touchées par la maladie de NASH, dite du foie gras, et l’on sait également que toute la population est contaminée par le RoundUp.

        L’étude citée plus haut, qui montre qu’une exposition chronique à des doses ultra-faibles de RoundUp 10 puissance 5 fois inférieure à la Dose Journalière Acceptée par les autorités est donc plus que pertinente.

        Pourquoi donc le gouvernement met-ill autant de temps pour interdire ce toxique chimique ?


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        sls0 sls0 20 octobre 2019 23:44

        @abolab
        Avec tout les pochtrons qu’il y a il y aurait que 6 millions de foie gras ?
        Vous confondez corrélation et causes, vous voulez un bon exemple ?
        Avant la sortie du Rondup en 1974 l’espérance de vie en France était de 72,6 années. Après s’être empoisonné pendant 45 ans au glyphosate on est arrivé à 82,52 années.

        http://tylervigen.com/spurious-correlations


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        abolab 21 octobre 2019 00:22

        @sls0 Quel rapport avec l’espérance de vie ? Vous dites que grâce au RoundUp l’espérance de vie a augmenté de dix ans ? Vos arguments sont vraiment au ras des pâquerettes. L’augmentation de l’espérance de vie a plus avoir premièrement avec la diminution de la consommation du tabac et une prise en charge médicale plus précoce pour certaines maladies. L’augmentation de l’espérance de vie ne veut pas dire du tout que la population est moins malade...


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        sls0 sls0 21 octobre 2019 14:44

        @abolab
        Encore une fois vous mélangez corrélation et cause et vous me prêtez ce même défaut. Je n’écris pas que l’augmentation de la durée de vie est due au rondup.
        Je vous montre avec cet exemple qu’il faut se méfier des corrélations.
        Vous avez une hypothèse et vous cherchez des exemples qui abondent dans ce sens, la moindre corrélation sans cause à effet on y a droit.
        Dans un rapport scientifique vous extrayez quelques phrases en laissant de coté un paragraphe qui indique qu’ils ont employé des doses bien supérieures à la VTR.
        Si on a pas une rigueur scientifique on évite d’employer du scientifique.


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        abolab 21 octobre 2019 16:50

        @sls0
        C’est bien ce que je pensais : vous ne savez pas lire, car vous projetez vos croyances et préjugés sur ce que vous lisez au point d’en déformer sa compréhension.

        L’endroit où ils parlent d’une dose supérieure à la DJA n’est pas leur étude, mais une autre étude, de Beneditti et al, qu’ils citent pour montrer le contexte de leur recherche et qui avait également montré des altérations biologiques pour des doses supérieures à la DJA :

        "Hepatic histological changes and alterations of clinical biochemistry are detected in rats consuming 4.87 mg/kg body weight (bw) glyphosate every 2 days over 75 days"

        "Nevertheless, it should be noted that most results from these GBH toxicity studies were obtained at doses far greater than general human population exposure. Doses tested were typically over the glyphosate acceptable daily intake (ADI), which is currently set at 0.3 mg/kg bw/day"

        Leurs études, quant à elles, se basent sur une dose 10 puissance 5 fois inférieure à la DJA européenne, soit une dose de "4 ng/kg de masse corporelle/jour", au lieu de 0,3mg.

        Si vous ne savez pas lire, veuillez bien vouloir vous abstenir de dire des bêtises en faisant croire que vous savez de quoi vous parlez, c’est préférable pour les commentaires, merci.


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        abolab 21 octobre 2019 16:55

        @sls0
        Contrairement aux membres du GIEC, dont vous défendez également les théories, je sais très bien différencier entre corrélations et causes. Ce n’est pas parce que la température à la surface de la terre augmente et que la concentration en gaz traces augmente que les deux sont corrélés.

        Dans l’étude citée plus haut, ce genre de corrélations est évitée car les groupes étudiés sont contrôlés, et la seule chose différant étant la présence ou pas de RoundUp dans leur alimentation. Le RoundUp à doses infimes, bien inférieures à la DJA, est donc une cause de la maladie de NASH chez ces rats et donc une cause très probable également de la maladie de NASH chez l’être humain.


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        Le Monde part en couilles Vraidrapo 19 octobre 2019 19:37

        Après on s’étonnera qu’un acteur célèbre d’ Hollywood ait attrapé un cancer pour trop de cunnilingus à son épouse...

        https://www.lefigaro.fr/culture/2013/06/03/03004-20130603ARTFIG00356-pour-michael-douglas-le-sexe-est-la-cause-de-son-cancer.php


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          ahtupic 19 octobre 2019 21:24

          @Vraidrapo
          Il a une grande langue Michalel Douglas. Peut-être se lisse-t-il les sourcils avec ?  smiley


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          abolab 19 octobre 2019 22:02

          @ahtupic Le HPV est une cause nécessaire mais pas suffisante à ce type de cancer. Michael Douglas aurait peut-être pu éviter le cancer après infection au HPV en mangeant végétal.

          La consommation de fruits et légumes diminue la persistance du virus, en affectant son ADN, et un bon système immunitaire permet de s’en débarrasser au bout d’un à deux ans, avant que le cancer ne puisse se déclarer.


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          ahtupic 19 octobre 2019 22:34

          @abolab
          OK, la prochaine fois, je prends un concombre


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          abolab 19 octobre 2019 23:03

          @ahtupic Comme le signalait une intervenante, rita6, dans un message qui a disparu, il ne faut pas mettre n’importe quoi au contact de zones fragiles du corps humain. Les concombres non lavés peuvent avoir des pesticides, tandis que les sex-toys peuvent également contenir des toxiques comme les phtalates, de même que de nombreux préservatifs, pas seulement les tampons ou les serviettes hygiéniques. C’est d’ailleurs un problème de santé publique étant donné que les préservatifs sont un contraceptif censé également protéger contre les maladies sexuellement transmissibles, c’est-à-dire un dispositif médical, et devraient donc par loi être dénués de produits toxiques, et à base de matière premières naturelles, comme certains d’entre eux, mais très peu de marques font des préservatifs "naturels".


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          ahtupic 19 octobre 2019 23:40

          @abolab
          Oui mais un concombre de mon jardin. Ce qui réduit cette pratique aux mois d’été  smiley



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