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Accueil du site > Actualités > Société > Affaire Valentin : le procureur raconte le soir du meurtre

Affaire Valentin : le procureur raconte le soir du meurtre

Dans l’affaire Valentin, Stéphane Moitoiret, principal suspect dans le meurtre du jeune garçon de 11 ans, le 28 juillet à Lagnieu dans l’Ain, a été mis en examen pour "homicide avec préméditation sur mineur de 15 ans avec actes de barbarie". C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le procureur de Bourg-en-Bresse Jean-Paul Gandolière.

Voici le récit du parcours de Stéphane Moitoiret le soir du meurtre, par le procureur Jean-Paul Gandolière.

Une vidéo de La Voix de l’Ain

Les obsèques de l’enfant ont eu lieu aujourd’hui.

Tags : Drame




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4 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Vincent Frédéric Stéphane (---.---.214.47) 5 août 2008 20:30

    Comme un relent de "Le juge et l’assassin". J’aime pas sa manière de présenter la chose à la manière de Bellemare.


    • 4 votes
      (---.---.115.221) 6 août 2008 00:39

      Je ne comprends pas ce que la justice gagne à ce genre de démonstration médiatique. Le procureur semble prendre beaucoup de plaisir à s’écouter... Je trouve ce récit plutôt malsain, tant sur le fond que sur la forme.


      • 6 votes
        (---.---.254.87) 6 août 2008 09:27

        . .

        Entièrement d’accord avec certains commentaires la justice retourne vers ses travers en se donnant en spectacle. Il n’y a plus de présomption d’innocence car dans sa formulation le procureur dit de les avoir inculpés pour assassinat. Il y a quelque chose qui ne va pas car l’action judiciaire se déroule en deux phases distinctes.

        La première, c’est l’établissement des faits. C’est l’instruction où si vous préférez ce mot : l’enquête où les juges d’instruction cherche une réponse à cette question qui a fait quoi. Une fois que l’enquête est terminée et que l’on connaît les faits et que l’on détient les auteurs possibles, se pose la question de droit. C’est le travail du procureur. Il vient de le faire en qualifiant les faits d’assassinat. Jusqu’ici tout va bien mais normalement pour cette décision, le procureur doit la prendre dans l’intimité de son cabinet pour éviter toute interférence extérieure.

        La deuxième phase, une fois cette procédure d’instruction terminée, les présumés coupables ou présumés innocents sont envoyé devant une cour de justice qui établira soit leur innocence ou soit leur culpabilité et dans ce cas leurs degrés de responsabilité.

        Ce qui ne va pas ici, c’est que le procureur le fait publiquement. Or le public tout comme moi et n’importe autre justiciable ne connaît pas les procédures judiciaires. Ainsi l’opinion publique risque de brûler les étapes en concluant qu’ils sont coupables avant le procès. Nous rentrons ici dans un schéma semblable à l’affaire Dutrou où les inculpés ont été obligés de prouver leurs innocences. Normalement, c’est au procureur et à l’avocat général dans une cour d’assise de prouver publiquement la culpabilités des inculpés en fonction de la loi. Il doivent dire la loi qui devra s’appliquer pour le cas examiné. C’est le procès.

        C’est quand même marrant que nos magistrats commettent toujours les mêmes fautes par la vanité de se donner en spectacle pour la télévision.

        Pour éviter les erreurs judiciaires, je crois qu’il serait bon de renvoyer tous nos magistrats à la comédie française et les comédiens dans les cours de justice. Au moins et à défaut d’avoir une justice idéale, nous aurions un beau spectacle avec de véritables comédiens photogéniques.


      • 0 vote
        (---.---.254.87) 6 août 2008 09:32

        djanel smiley



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