Attali - Zemmour : Devenir soi par métissage VS Ce qu’on est par héritage

Il était une fois une émission où les intervenants échangeaient, sans être coupés dans leur élan, sur des sujets de société divers et variés : Ce soir Ou Jamais.

Ici un Jacques Attali nous vendait une nation, comme un vaste club ouvert à tous, où chacun deviendrait enfin soi grâce à l'altruisme et au métissage.

Un Eric Zemmour pensait quant à lui qu'une nation se fondait d'abord sur un héritage commun, définissant ce que l'on est ; héritage allégrement piétiné par "les gens hors-sol" d'Attali. 

(Ce soir ou jamais, 10 octobre 2014, Echange Zemmour-Attali #CSOJ)

Bien sûr, il est permis de douter de la vision attalienne de la nation, devenue un club-nation ouvert aux quatre vents, où seuls les VIP seraient protégés, passant d'un club réservé aux VIP à un autre, au gré de leurs pérégrinations de millionnaires sans frontières, dont la boussole idéale pointerait immanquablement vers Jérusalem, « capitale de la planète qui sera un jour unifiée autour d'un gouvernement mondial ». 

Quant à la nation zemmourienne, a-t-elle jamais été autre chose qu'un club-nation soi-disant protégé par des frontières, « communauté imaginée » dont les membres privilégiés (les VIP) ont toujours fait leur loi comme bon leur semblait, sans trop se préoccuper du sort des nombreux membres du club vivotant en bas de l'échelle (ou de la pyramide), pourvu qu'ils payent leur cotisation obligatoire d'adhérent de base ?

On en viendrait donc à se demander si l'essentiel n'a pas été oublié dans cet "Echange Zemmour-Attali" : 

Qui dirige réellement les clubs (frontalement ou en sous-main) ? Comment sont-ils gérés (par quels moyens, quelles lois, quelles manipulations ?) et dans quel but ?

Ça se discute comme dirait l'autre...

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