Houellebecq : Soumission, un livre qui fout la gerbe ?
« Ce livre m’a foutu la gerbe » nous dit Ali Baddou (*) - présentateur de “La Nouvelle Edition” sur Canal+ - un poil remonté contre le nouveau livre de Michel Houellebecq : Soumission. Un roman mis en vente le mercredi 7 janvier, qui fait déjà couler beaucoup d'encre... et qui s'écoulera probablement comme des petits pains, grâce à cette énième polémique zemmourienne orchestrée de main de maître, jusqu'à preuve du contraire...
Est-ce que ce livre est réellement gerbant ? Houellebecq fera-t-il taire la polémique en se rendant sur le plateau du 20h de France 2 ce soir ? Quel suspense insoutenable !
Ali Baddou : “Je suis de culture musulmane, ça c’est le hasard, je suis profondément laïc. Ce livre m’a foutu la gerbe, autant le dire aussi simplement que ça, je me suis senti insulté. On est en 2015 et l’année démarre avec ça, c’est-à-dire avec l’islamophobie, qui est installée, qui est diluée dans le livre d’un grand romancier français...”
La présentation du livre et de la polémique par BFM TV
"Soumission", c’est le titre du sixième roman de Michel Houellebecq qui sortira mercredi. Au-delà du nom, son contenu agite déjà l’opinion publique. On y découvre la France de 2022 sous la gouvernance d’un président musulman imposant le port du voile et la polygamie. Islamophobe pour certains, provocateur pour d’autres, Michel Houellebecq s’en défend, affirmant que ça pourrait être "une évolution vraisemblable". 150.000 exemplaires ont été tirés.
Houellebecq se défend de faire dans la provocation et parle d’une évolution à son avis vraisemblable.
Extrait d’un article paru sur 20 Minutes le 6 janvier 2015 (« Soumission » de Michel Houellebecq, un livre dangereux ?) :
Qu’en dit Houellebecq lui-même ? Qu’il reconnaît « utiliser le fait de faire peur », mais qu’il n’y a là aucune provocation, dit-il à Sylvain Bourmeau. « Je ne dis pas de choses que je pense foncièrement fausses juste pour énerver. Je condense une évolution à mon avis vraisemblable. » De quoi décontenancer le lecteur qui chercherait la distance, comme y invite l’universitaire Bruno Viard : « Il ne faut pas lire Houellebecq au premier degré (…) Ce qu’il décrit et fait dire à ses personnages, c’est souvent, mais pas toujours, ce qu’il déteste le plus. »
Un article du Figaro présente Michel Houellebecq comme le miroir de notre époque...
Extrait de l’article paru sur Le Figaro le 6 janvier 2015 (Michel Houellebecq, le miroir de notre époque) :
Michel Houellebecq est le nom de l’époque. Plus précisément, le nom de la littérature de l’époque. Mais cette époque n’aime pas la littérature, elle préfère ce qui est utile et rentable : que Michel Houellebecq soit son plus grand romancier en dit beaucoup sur elle et sur ses démissions. Sur sa capacité à mépriser le Beau, sur sa fascination pour la technique, son absence de transcendance, ses succès et ses vanités, son très grand désespoir.
Une littérature et une époque désespérantes (qui foutent la gerbe) ?
C’est fort possible...
Quoique...
(*) Houellebecq - un roman islamophobe ? (La Nouvelle Édition - 5 janvier 2015 - Canal+)
Tags : France Livres - Littérature Politique Société Religions Michel Houellebecq Immigration Médias Islam Culture François Hollande Marine Le Pen Liberté d’expression Eric Zemmour Polémique
119 réactions à cet article
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le théâtre continue ; qui sont les envahisseurs ?
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L’argentin, je suis en partie d’accord avec toi mais si les cadres du gauchisme n’avait pas fait alliance ou allégeance comme tu veux, à la communauté qu’on a pas le droit de nommer et aux frères la truelle, on en serait pas là, les gauchistes sont le canal qui permet de faire passer toutes les idées les plus idiotes qui soient pour provoquer une réaction tout aussi stupide, le livre de Houellebecq est une réaction à cette bien-pensance gauchiste, qui finalement joue le jeu de l’ennemi certes mais qui peut aussi refléter le dégoût d’un bon nombre de français, c’est un fait il faut en tenir compte, tu ne peux pas balayer ça d’un revers de la main sous prétexte que ça joue le jeu de l’ennemi.
PS : mon avis que Houellebecq s’en prendra plus la gueule que certains, il n’est pas vraiment mandaté(circoncis ) pour taper sur l’islam !!!!! -
Il a été adoubé comme Yann Moix par BHL, il a donc le passe partout magique accordé en forme de carte chance par les banquiers du grand monopoly auquel aucun de nous n’a la moindre chance d’acheter un centimètre carré de la rue de la paix. Houellbeck a donc carte blanche sur notre territoire pour distiller ses particules de Lumières élémentaires amenant au firmament de l’islamophobie de bon aloi encouragée allégrement par les gens du Fric.
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Qui sont les envahisseurs ?
Ta clique de guignols multiculturalistes qui ne conçoivent l’humanité que débarrassée des frontières façon Jacques Attali et qui mènent un combat inexpiable contre "l’extrême-droite", et plus généralement, contre la "haine" ; contre toute sorte de haine : la haine des sans-papiers, la haine des immigrés et des homos, la haine des Djeunes, la haine des récidivistes, la haine des animaux, la haine de la pluie, etc. tout en étant convaincu que les blancs sont sont la plaie de l’humanité, et les grands pilleurs de la planète, d’où votre haine plus ou moins consciente de votre propre peuple.
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Peut-être mais si on l’attaque il ne pourra pas brandir la carte de l’antisémitisme ni même du racisme, le pauvre je le plains XD
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Des haines d’Hélène, j’en ai fait des pelottes,
Pour qu’elles deviennent laine qui dorlotte,
Plutôt que piques et lames qui trucident,
L’ignorance de la rage aveugle devient lucide.
Pour toi Cassia, ma Cassiopée cassée,
Ne m’oblige pas à agir en Céphée,
Sacrifier mon Andromède à cause de sa beauté,
Sa pureté d’âme sur l’autel de la cruauté,
Non je ne jouerai pas les Archimède,
Noyer dans mes peurs mes nobles sentiments,
Renvoyer des gens par millions au bled,
Ne sera jamais une solution à mes tourments.
Pardonne à ton coeur de tant vociférer,
Des mots qui à peine prononcés,
Se déchargent de leurs émotions,
Pour la prosperité des gens de Sion.
Car à force de jouer les cartes de la division,
N’amènera rien de bon à nos nations,
Sinon que mort et autant de destruction,
Alors à quoi bon avoir une si noire vision,
De faire le jeu de ceux qui se nourrisent de la terreur,
Puisque la paix des pays passe par la réconciliation des coeurs ? -
@ Kemi
Très joli, je garde même si nous ne sommes pas d’accord !
Les gens de sion prospèrent justement sur ceux qui croient à une réconciliation que "eux" savent impossible !
On peut négocier mais se concilier surement pas ! D’autant que ce sera toujours invariablement à nous de faire des concessions, ils ne plieront jamais sur leurs codes et lois culturels et religieux ! -
Bravo pour la prose Kemi Sebab, tu as réussi à attendrir le loup. et comme disait Romain Guillaume "on ne hait bien que ce qu’on a trop aimé"
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Les sociétés multiculturelles sont des sociétés ultra-violentes, je ne veux pas ça pour mes filles !
J’apprécie les musulmans mais c’est la dose qui fait le poison !
Désolée 20 millions en plus en l’espace de seulement quarante ans, ce n’est pas gérable à l’échelle d’un pays comme la France. -
Par cassia (- les francais ont ce qu’ils meritent les francais n ont plus de destin commun la france a ete vendue financiereemnt et elle s’ouvre au monde telle que demain il ne restera plus que les monuments historiques comme des ruines romaines temoignant de notre culture Mais a vrai dire je m en tape un peu du destin de ce pays, les blancs n’ont pas toutes vertus ils se phacocytent et je suis d’une generation des annees 60 ou nous n’etions pas une chance pour ce paysQuant a Houllebecq je suis en desaccord sur la religion un internaute a publie son parcours il vient d’un monde bougeois et a eu tout latitude d’avoir un enseugnement complet S’il avait vecu son enfance dans une france profonde catho il aurait une autre vision
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rien de tel qu’un peu de vers pour détendre l’atmosphère copain argentin, à défaut de se retrouver autour d’un verre avec Cassia, pour refaire le monde en sirotant du Pastis au cassis, en se meutrissant le coccyx sur des tabourets trop durs, dans un troquet près de chez Balladur, pendant que Daniel bat l’avoine chez Marc qui l’avoine en retour pour avoir trop Trenet chez Charles Baudelaire, au lieu de lire Roger Millet pour qui le blé n’est pas une céréale du Sénégal, ça m’est égal, pour 2015 tâchez de ne pas contribuer à encore plus de chaos en essayant de modérer vos propos comme je tente pour la nouvelle année de ne plus diffuser sur les forums d’énergie noire qui sert de nourriture à ceux qui désirent comme Harlem, que tout le monde sombre dans l’abîme et les ténèbres au profit de ceux qui sont déjà au dessus du cloud mais juste en dessous du soleil.
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Je ne sais pas ce que vous faites là, mais ça swingue pas mal votre truc. Dommage, manque le son.
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Just having fun, merci Lemanu, à lire sur la musique qui vous fait triper le plus
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Véritable talent Semi Kebab, tu veux pas m’écrire un texte pour mon groupe ? mais attention j’ai pas un dollars à donner ; je suis un pauvre gauchiste mendiant
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@Il a été adoubé comme Yann Moix par BHL,
Faux rien à voir c’est plutôt BHL qui a voulu se mettre à son niveau , celui d’un véritable écrivain, ça n’a évidemment pas marché. -
cet alcolo taré et drogué avec son putain de fric est parti se planquer au soleil COMME LES DJIHADISTES IL FAUT L EMPECHER DE REVENIR EN FRANCE !!!!!!
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Houellebecq dérange les tordus des salons Parisiens...Un Zemmour à ma sauce douce...Dans le fond un mec bien qui dit des vérités...Salut l’artiste...+++-
"Dans le fond un mec bien qui dit des vérités..."
Je n’ai pas encore lu le livre, mais sur ce qu’on en dit, je le perçois comme "Le Camp des Saints" du XXIe siècle. Raspail a attiré notre attention sur l’invasion et la lâcheté des "élites", Houellebecq l’attire sur l’islamisation et la lâcheté des "élites".Il ne reste qu’à espérer que "Soumission" se vérifiera moins que son prédecceurs du siècle dernier -
Pourquoi lâcheté des élites ? C’est comme parler de l’incompétence des politiques ou de leur manque de discernement.
L’immigration massive est voulue et elle sert des objectifs multiples au profit de gens (entre autres) que l’on ne peut nommer et encore moins critiquer librement. -
"...se vérifiera moins que son prédécesseur du siècle dernier..."
Voilà ce qui arrive quand on est pressé -
"Pourquoi lâcheté des élites ?"Parce que dans le livre de Raspail, c’est ce dont il est question."C’est comme parler de l’incompétence des politiques ou de leur manque de discernement."D’abord, je range les politiques parmi les "élites" et, ensuite, je me souviens de propos très pertinents tenus lors des Etats généraux de l’opposition sur l’immigration, à Villepinte, les 31 mars et 1er avril (c’était pas bon signe) 1990.On s’aperçoit que le RPR, l’UDF, le CDS, le CNI avaient une conscience très précise des problèmes présents et à venir, liés à l’immigration, notamment musulmane. Les différents partis se mirent d’accord sur l’arrêt total de l’immigration, la réforme du Code de la nationalité, l’incompatifbilité de l’Islam avec les lois de la République.Il n’y eut qu’une seule fausse note, imputable à Bernard Stasi, qui protesta contre la suppression de certaines prestations sociales aux prestations, comme le RMI. Il fut copieusement hué.La suite est à examiner à partir de l’élection de Chirac - l’un des participants de Villepinte, tout comme Sarkozy - en 1995. De mon point de vue, du moment qu’on connaît le mal et quelques remèdes, si on ne les administre pas, c’est de la lâcheté, pas de l’incompétence. -
"...de certaines prestations sociales aux immigrés..."
Il faudrait vraiment que je prenne l’habitude de me relire, même quand j’ai rien bu -
Seule la conscience peut empêcher de s’exprimer. Sentez-vous libre de critiquer, il suffit de ne pas diffamer et d’argumenter un peu et le tour est joué. Nous ne sommes pas à Pyongyang.
"les articles à caractère diffamatoire, pornographique ou commercial seront systématiquement supprimés ainsi que toute incitation à la haine, au racisme, au sexisme, à l’homophobie, etc. Les commentaires des articles sont également soumis à la politique éditoriale et doivent être respectueux sinon ils pourront être effacés sans préavis."
(extr.politique éditoriale Agoravox)
Vous ne risquez donc rien, Avox est un espace de liberté, respectez juste le texte ci-dessus.
A vous lire.
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Pardon, je m’adressais à Joe, qui n’ose pas s’exprimer...
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Paru en 2009 aux Editions de Fallois, le livre de Kate Atkinson titré On a de la chance de vivre aujourd’hui contient une nouvelle qui fait penser au roman Soumission de Houellebecq : La guerre contre les femmes.
Même une écrivaine britannique imagine une situation impensable où les citoyens devraient vivre selon les règles d’une religion qui n’aime pas les femmes !
On devrait enfermer ces écrivains qui mettent dans leurs oeuvres d’anticipation des situations qui ne se sont jamais vues nulle part dans le monde.
On devrait enfermer aussi les cinéastes qui, sans doute payés par Renaud Camus, filment pendant dix minutes, dans une grande ville de la banlieue parisienne, un Grand Remplacement qui n’existe pas :
http://www.fdesouche.com/535279-grand-remplacement-camera-cachee
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L’obsession islamique du complice de BHL trouverait elle son origine dans sa petite enfance ?
Biographie
Ou alors serait ce pour ce dépressif chronique un appel désespéré pour recevoir un fatwa qui pourrait lui faire office de voyage sans retour vers cette mort libératrice qu’il appelle de ses voeux sans oser se l’avouer ?Michel naît à Saint-Pierre3, sur l’île de la Réunion, fils de René Thomas, guide de haute montagne, et de Lucie Ceccaldi, anesthésiste diplômée « major » de la faculté de médecine d’Alger. Sa mère aurait trafiqué son acte de naissance, car elle le pensait surdoué4 : il est donc né le 26 février 1956, selon son acte de naissance, mais le 26 février 1958, selon ses propres déclarations. Ses parents se désintéressent de lui très tôt5, le couple se sépare, et une demi-sœur naît peu après. Il est prénommé Michel en raison d’une balade au Mont-Saint-Michel6. Dans un premier temps, ce sont ses grands-parents maternels, en Algérie, qui le prennent en charge puis après le divorce de ses parents, son père le récupère par un coup de force et le confie à sa grand-mère paternelle (Henriette Thomas née Houellebecq), communiste, dont il a adopté le nom de jeune fille comme pseudonyme par reconnaissance7.
Après avoir été lycéen à Meaux, il suit les classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Chaptal de Paris où il se fait tabasser8 et intègre, en 1975, l’Institut national agronomique Paris-Grignon (INA P-G). À l’Agro, il fonde l’éphémère revue littéraire Karamazov pour laquelle il écrit quelques poèmes et entame le tournage d’un film intitulé Cristal de souffrance. Il sort diplômé de l’école en 1978 avec une spécialisation (fortuite) en « Mise en valeur du milieu naturel et écologie ».
Il entre ensuite à l’École nationale supérieure Louis-Lumière, en section « cinématographe » (option prise de vues), mais en sort en 1981, avant d’avoir obtenu son diplôme. Cette même année naît son fils Étienne. Il connaît ensuite une période de chômage, et un divorce qui engendre une dépression nerveuse.
Il débute en 1983 une carrière en informatique chez Unilog, puis comme contractuel à la direction informatique du ministère de l’Agriculture, rue de Picpus, dans le XIIe arrondissement de Paris, où il restera trois ans (cette période est racontée dans Extension du domaine de la lutte). Il postule pour un emploi à l’Assemblée nationale et réussit en 1990 le concours extérieur d’adjoint administratif au service informatique9. Ce revenu assuré lui donne la tranquillité dont il a besoin. En 1996, ayant acquis l’ancienneté nécessaire et voulant se consacrer à l’écriture, il demande sa mise en disponibilité.
En 1992 Michel Houellebecq reçoit le prix Tristan-Tzara pour son recueil de poèmes, La Poursuite du bonheur, paru en 1991. Il fait la connaissance de Juliette et André Darle qui invitent alors ce jeune poète de trente-six ans, employé de l’Assemblée nationale, quasi inconnu, au festival de Poésie Murale qui a lieu au château des Stuarts à Aubigny-sur-Nère. Juliette Darle se souvient : « J’ai perçu une personnalité singulière et j’ai assimilé immédiatement Michel aux grands auteurs du vingtième siècle […] Michel Houellebecq s’était lancé dans une diatribe contre le libéralisme. Le député-maire d’Aubigny, Yves Fromion, en avait été soufflé et avait tenu à rencontrer ce curieux poète. […] Il n’y avait plus de chambre de libre, il a dû dormir dans une caravane. Nous avons passé des soirées formidables. Michel lisait des poèmes d’Aragon en pleurant et en s’envoyant des lampées de whisky. Le lendemain nous l’avons emmené à Sancerre »10.
En 1998, sa description des rapports amoureux dans Les Particules élémentaires fait polémique, il est alors accusé de misogynie et d’objectivation du corps féminin11.
En 2000, il s’exile en Irlande avec sa deuxième femme ; en 2002 il s’installe en Andalousie, dans le parc naturel de Cabo de Gata-Nijar.
En 2008, alors qu’il n’a pas revu sa mère depuis 17 ans et qu’il déclare dans des interviews qu’elle est morte, cette dernière sort un livre, L’Innocente, dans lequel elle règle ses comptes avec son fils6.
Fin 2012, en pleine polémique d’exil fiscal, il annonce son retour en France. Installé dans son nouvel appartement parisien, il évoque dans une interview les raisons de son retour : la lassitude des langues étrangères. Il nie tout geste politique concernant son départ de la côte sud-ouest de l’Irlande, mais dit qu’il peut être interprété comme tel « puisque ça prouve que le niveau d’imposition n’est pas suffisamment fort pour décourager tout le monde »12.
À l’annonce de la publication de son recueil de poèmes Configuration du dernier rivage en avril 2013, il exprime sa volonté de continuer à écrire en ces mots : « la vie ne m’intéresse pas assez pour que je puisse me passer d’écrire »12.
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Une notice biographique intéressante. Mais en quoi démontre-t-elle que l’islamophobie présumée de Houellebecq viendrait d’un traumatisme de son enfance ?
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Il a peut être été de corvée de manioc ou soumis par sa sorcière de grand mère algérienne à des rites que ne renieraient pas un franc maçon bien de chez nous, allez savoir...
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Toujours la psychologie à deux francs ... très ... féminin ça. Quel intérêt ??
Le pb avec Houellbecq (comme d’autres) c’est qu’il y a toute une armée de gens pour faire de la psycho à deux balles, l’interroger sur tout un tas de sujets sans aucun intérêt et oublier que c’est un écrivain. Ce n’est pas un essayiste, mais un romancier. Ces livres sont des fictions faits de fantasmes, de délires, le fruit de son imagination avec une sérieuse dose de cynisme ... ce sont juste des ... histoires.Le seul intérêt- d’un écrivain ce sont ses livres, de même que la musique pour un musicien. Mais notre époque fonctionne autrement : on consacre davantage la personne que son oeuvre. Savoir si l’artiste se came, aime ou pas la sodomie ou les tomates cœurs de bœuf n’a aucun intérêt (et si c’était si important que cela cela transparaitrait dans l’oeuvre) mais désormais (avec 8 lecteurs sur 10 qui sont des femmes ... il n’y a pas de hasard) il y a un marché pour le futile, les impressions, le états d’âme. La réaction émotive du type dont la lecture de ce livre l’aurait fait "gerber" est typique de cela.Arrêtez d’accorder de l’importance à ce qui n’en a pas (et d’hurler à l’islamophobie comme des boeux). Houellbecq n’est pas un homme politique comme pouvait l’être Zola. C’est juste un romancier. Tout ce qu’il peut dire n’a pas plus d’importance que les positionnements politiques d’un autre (au hasard Yannick Noah, mais j’aurai pu prendre n’importe quel artiste). -
Tu as raison sur ce point Miroreur, sauf que, Houellbecq comme beaucoup d’autres avant lui, sert de caution morale ou de prétexte à servir la soupe des Valls et autres pantins politiques, bref il est pile poil dans le sens du vent, comme Zemmour, il surfe sur les vagues opportunistes de ces "artistes engagés ou enragés" qui bêlent avec les meutes lobotomisées, dont on assure la promotion au delà du raisonnable, c’est à dire en général, proportionnellement à l’inverse de leurs talents effectifs, si tant est que le talent puisse être quantifiable tant il est subjectif et exposé aux jugements divers de chacun de nos yeux inquisiteurs, le livre n’est pas sorti qu’il crée déjà la polémique.
Autre exemple récent : Le piratage de SONY par la soi disante Corée du Nord si malfaisante a été une occasion rêvée de promouvoir le film parodique : l’interview qui tue, qui devait sortir, puis en fait non car trop sulfureux puisque risque d’attentat sur sol ricain, puis sort quand même, oh surprise, résultat des courses : record de recettes dès les premiers jours, il est vrai que dans le cinéma comme la littérature ou la chanson, la concurrence est rude alors pour se démarquer pourquoi se priver de la pub sous couvert de menaces d’attaques nucléaires de la part du débile de Pyongyang à la coupe de cheveux ridicule ?
D’ailleurs je note au passage la similitude entre le "dictateur" aux yeux bridés et celui du jeu Far Cry 4 dictateur du pays imaginaire du Kyrat, même superficialité excentrique et même capillarité grotesque, la Corée du Nord est un bon remplaçant de l’obsolète Adolfo Ramirez, moustachu à la Mario qui ne touche plus grand monde à part les nostalgiques des grandes vadrouilles qui foutent la trouille.Je ne serais pas étonné plus que ça si, pour le prochain album de Patrick Bruel, on ne nous fasse pas le coup de l’alerte à l’invasion antisémite des nazis zombies ressuscités par les mangeurs d’ananas chauds en alliance avec les cannibales des quenelles en représailles au soutien du chanteur à l’armée la plus morale du monde. Sortez les mouchoirs et le porte monnaie brave gens. Quand la musique est bonne, les recettes le sont aussi, quand la musique est naze, on ressort les nazis comme agents de publicité car c’est bien connu, le frisson tiens le top du box office pour les amateurs d’adrénaline par procuration.
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Si Ali Babadou a la gerbe c’est que le bouquin doit être intéressant.
Sinon, Houellebecq a de plus en plus la gueule d’Antonin Artaud (sur la fin), vous ne trouvez pas ?-
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Par la ressemblance physique on dirait plutôt le fils de Sim croisé avec l’arrière grand mère d’Alice Sapritch.
A noter sur la vidéo de Joffrin (BFM) la subtile publicité pour le livre D’Elisabeth Levy bien en évidence. -
Peut-être ce livre aura-t-il un effet inverse à celui fantasmé par certains ...
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Houuuuuuuuu....ellebecq, je te plumerai ! Je te plumerai le bec, je te plumerai le bec. Et le le bec et le bec... Houuuuuuuuu....ellebecq, je te plumerai !
(Voilà, c’était ma contribution littéraire)-
Au delà du fait que le sujet n’est pas nouveau puisque déjà évoqué dans tranche de vie en 1985, la sortie d’un livre de Houellbeck, qui se veut à chaque fois une sorte de petit évènement culuro mondain pour les bonobos du Paris Germano Pratin, n’est quune goutte d’huile de plus sur un feu déjà couvant sous les cendres des stratégies de la tension républicaine, la France a peur disait Gicquel, la France sera terroristée répliqua Valls.
Tranche de vie : 1985, rien de nouveau sous le soleil de l’anticipation à la française, 30 ans plus tard, les sujets demeurent les mêmes.
https://www.youtube.com/watch?v=_hxnfBJ5Hbk-
Ce qui me fout la gerbe, c’est l’ethnocide des français (même si c’est avec leur consentement enthousiaste).
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Encore un dont les problèmes familiaux irrésolus comme autant de blessures ouvertes non cicatrisées veut rejeter son amertume sur toute une planète comme pour éviter d’avoir à se remettre en question ou tout du moins avoir l’humilité de commencer par vouloir balayer devant sa porte, trop fatiguant de nettoyer son paillasson alors qu’il est si reposant de salir la terre entière à la place avec son mal de vivre histoire de tenter d’en dégoûter les autres, de la joie de vivre.
Dans la famille Houellbeck, je demande la mère, cette innocente, qui ne fera sans doute jamais partie du parti de l’In-Nocence de ce Camus de Renaud dont les peurs et les tremblements se résument en la terreur du grand remplacement.
http://www.telerama.fr/livre/,28574.php-
Houellebecq balaye devant sa porte et nettoie son paillasson (comme tu dis) en écrivant des livres. Mal de vivre ? Les grands poètes et écrivains ont souvent eu une existence difficile. Les gens heureux font rarement de la bonne littérature..
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Exact, je suis d’accord avec ça et suis bien placé comme Vincent, pour le savoir. Seulement les artistes maudits peuvent faire rêver les ados par leur noirceur, leurs névroses d’anachorètes anorexiques exclus comme autant de Nosferatu de la société traditionnelle en trance du genre des ténébreux rebelles des séries comme Twilight ou les adulescents qui préfèrent se nourrir de négatif à force de prendre l’habitude néfaste de baisser les bras avant d’avoir combattu.
Mais si on veut conserver une forme de sérénité mentale ce n’est pas en se vautrant toute la journée dans les aigreurs et les frustrations de ceux qui inondent le marché littéraire de leurs petits soucis psychologiques personnels et leur lot de peurs et de cauchemars que l’on parviendra à s’élever soi même et éviter de sombrer avec ces messagers du trépas dans la dépression la plus sombre qui mène invitablement à une forme d’abandon de soi, une petite mort, en un mot, une soumission.
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