Insécurité dans la campagne, policiers dans la rue
Après les affaires de la rue Rampal et de la Gare du Nord, le thème de l’insécurité s’invite dans la campagne. L’UNSA-police, syndicat majoritaire des gardiens de la paix, a appelé les policiers à une “manifestation de ras-le-bol” à Marseille mardi 27 mars, à quelques pas du candidat de l’UMP, en visite dans la ville. Pourquoi ce ras-le-bol ? Pourquoi ce refus massif de la politique des résultats et des primes au mérite ? Dans ce reportage vous trouverez un bilan de l’action du patron Nicolas Sarkozy à la Place Beauvau avec Joaquin Massanet, le secrétaire général du syndicat leader, réputé proche de la candidate Royal. Le 27 mars, à l’appel de l’UNSA-police, syndicat autonome majoritaire des gardiens de la paix, les fonctionnaires de police (entre 4000 et 10000 ) sont venus de Lyon, Toulouse, tout le sud de la France pour défendre leurs revendications : retraites, effectifs, grilles de salaire, droit syndical et droit à manifester, et avant tout, remise en question de la culture du chiffre et du résultat imposée depuis quelques années par leur hiérarchie. Ils précisent ne pas inscrire leur action dans le débat idéologique gauche/droite. Le contexte est chargé en ce moment pour les forces de l’ordre : des notes (datées du 7 au 20 mars) ont été révélées par l’UNSA police, selon lesquelles les CRS auraient reçu des consignes pour éviter certains quartiers avant l’élection présidentielle ; l’affaire de la maternelle rue Rampal le 20 mars 2007, Nicolas Sarkozy quitte le ministère le 26 mars ; les affrontements Gare du Nord le 27 mars...
Tags : Présidence Sarkozy Manifestation
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