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Jean-Michel Da Pynchi sur l’université post-moderne et les cultural studies

Jean-Michel Da Pynchi, professeur agrégé de philosophie, était à l'Université Réelle (UR) de Montpellier le 26/06/15 pour une conférence sur l'université postmoderne (« peut-on y enseigner quelque chose ») et les cultural studies.
 


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Tags : Culture Université




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14 réactions à cet article    


  • 1 vote
    Lisa Sion Lisa Sion 6 juillet 2015 17:36

    En temps que post scripteur de la critique de l’anti critique, définiteur indéboulonnable du frein à l’immobilisme, et superviseur pour un contrôle de la vidéo surveillance, je pose cette question fondamentale : " Mais jusqu’où s’arrêtera la limite  ? "
     


    • 3 votes
      lemi lemi 6 juillet 2015 23:44

      Après avoir entendu le nombre d’âneries, de paralogismes de ce Monsieur Jean-Michel Da Pynchi, se disant professeur agrégé de philosophie ...je me dis que d’un côté cela confirmerait sa thèse sur la décadence de l’université.
      Mais d’un autre côté je me dis que cela infirmerait tout son postulat.
      Non, la culture ne sert pas toujours la faculté de jugement et ne permet pas toujours de s’extirper du monde en 2D qu’est l’essentialisme, et de son incapacité à interpréter le monde en 3D hors de cette caverne.
      Tout ce qui est de l’ordre du nominalisme échappe à ce monsieur.


      • 1 vote
        lemi lemi 7 juillet 2015 09:03

        "université réelle"
        pour les pauvres agoravoxiens qui veulent réppondre "glop glop" ou "pas glop, pas glop" à un "glop glop" ou un "pas glop, pas glop", c’est un peu trompeur de montrer une photo de fassin et/ou de foucault pour présenter les élucubrations d’un Da Pynchi sans dire qu’il s’oppose aux pensées trop intelligentes pour lui et qu’il / vous nomme/nommez "cultural studies"

        je devrais m’en réjouir, mais par charité diabolique, je vous suggère d’écrire "contre les cultural studies"
        ce Da Pynchi m’a l’air aussi débile qu’un Zemmour, il a peut-être des chances d’alléger les bourses de quelques bas du front qui trainent dans le coin ... ce serait dommage ...

        si vous voulez me répondre, répondez à cette seule question qui m’éclairera totalement :
        voyez vous la différence d’intelligence entre un Dedaj et un Da Pynchi ?


        • vote
          Université Réelle Université Réelle 7 juillet 2015 13:10

          Bien le bonjour !

          Nous n’avons pas pour habitude de « tromper » ceux qui ont la gentillesse de suivre nos conférences. Le visage d’Éric Fassin, inclus dans le diaporama pour illustrer un passage spécifique, s’est retrouvé en miniature sur agoravox de manière automatique. Je ne crois pas qu’il y ait de moyens de changer cela.

          Pourquoi intituler l’article « sur » et non pas « contre » les cultural studies ? Prenons le cas inverse : Da Pynchi aurait-il été « pour », m’auriez-vous reproché de ne pas l’avoir également signalé ?

          Je vous trouve dur et peut-être excessif dans vos remarques sur Da Pynchi qui est, je puis vous l’assurer, loin d’être « bas du front ». Que vous ne partagiez pas ses opinions contre les cultural studies est une chose qu’en revanche je peux comprendre.

          Nous aurons d’autres intervenants, et donc d’autres occasions de reprendre ce débat, si vous y êtes toujours disposés. Merci de vos remarques.


          • vote
            lemi lemi 7 juillet 2015 14:25

            @Université Réelle

            Merci de votre réponse, je conclus donc que non, vous ne voyez pas la faiblesse de son argumentation.

            Du coup, je répète que sur ce site, quand bien même les images sont choisies par Youtube, vous auriez pu promouvoir cette pensée avec un teaser visant les gens qui ... aiment la tradition et luttent contre les idées qu’ils ne comprennent pas, mais croient comprendre.

            C’est difficile de discuter d’incompréhension, je comprend que vous me trouviez dur avec Da Pynchi, je suppose que vous ne voyez pas de différence entre sa pensée et celle d’un De Benoist qui parvient à peu près aux mêmes conclusions.

            Dommage que De Benoist ne fasse pas le travail d’éducation qui permettrait aux bas du front de se hisser à son niveau.

            Ce serait bien à lui de le faire, pas à moi.

            (Comme c’est le fermier qui engraisse ses oies, et pas le consommateur.)

            Je sais que dans les cultures à la con comme la nôtre il est impossible d’accuser quelqu’un d’avoir une pensée indigente sans le vexer, et encore moins, si c’est pour lui montrer qu’il a tort (difficulté multipliée par 100) alors, je n’essaierai pas, c’est De Benoist qui doit faire ça.

            Voyez avec lui. (Alain De Benoist, Alain  ! , ne vous trompez pas )


          • vote
            jeanpiètre jeanpiètre 7 juillet 2015 17:39

            @lemi
            pour mettre un bémol , les publications de l’université réelle sont toujours de bonne facture, et même si j’ai trouvé cet exercice à charge et stérile, U.R a pris soin de ne pas le résumer en 3 minutes polémiques.

            Donc même si je trouve cette conférence insipide et partisane , je remercie l’université réelle de la diffuser et de continuer à diffuser ses productions


          • 1 vote
            llsalv 7 juillet 2015 19:53

            Franchement j’ai adoré cette conférence (il me reste vingt minutes encore à écouter). Je pense le propos dans toutes ses nuances comme ses radicalités et j’ai suffisamment fréquenté les courants évoqués pour considérer qu’il en est ici donné un résumé certes féroce mais pas foncièrement injuste.
            Bref, bravo au conférencier pour cette synthèse et merci à l’Université du Réel pour cette mise en ligne.
            Je vais faire circuler car franchement ça fait longtemps que je ne m’étais régalé comme ça.
            C’est du lourd, mais dans le bon sens du terme.


            • vote
              llsalv 7 juillet 2015 19:55

              erratum : je pense avoir compris le propos


            • vote
              lemi lemi 7 juillet 2015 21:57

              enfin une mouche ...


            • 2 votes
              llsalv 8 juillet 2015 03:05

              Je suis convaincu que René Girard jubilerait s’il écoutait cette conférence. Il n’avait pas de mots assez durs pour critiquer l’inanité mais aussi le danger de ces "studies" dévoyées par le ressentiment victimaire et la volonté d’anéantir toute forme de transcendance.


              • 4 votes
                Éric Guéguen Éric Guéguen 8 juillet 2015 11:27

                Conférence très intéressante. Très drôle également. Il y a en effet un côté "Zemmour de luxe" dans cette intervention, et ça ne me déplaît pas. Mais autant je peux comprendre que l’on trouve cette intervention partisane, autant le côté soi-disant soporifique m’échappe un peu. C’est au contraire très fluide, très clair, accessible, bien que long, bref, j’ai l’impression que l’indigence de certaines vidéos postées ici ne rend pas service et finit par fermer certains à un peu plus de hauteur... loin d’être "hors-sol" Hieronymus !! Ce sont les cultural studies qui, elles, sont "hors-sol", au sens pur du terme : elles prétendent mettre à mal toute idée de verticalité, notamment en niant la nature, en rendant la culture exclusive, puis en nivelant celle-ci au maximum. Je ne connais pas suffisamment Derrida et Foucault pour en parler, mais pour Bourdieu et Deleuze, c’est clairement le but.

                 

                Je sais gré également à ce Monsieur de parler d’Allan Bloom, qui est LE poil à gratter de la bien-pensance actuelle. Avec son pamphlet Closing of the american mind, best-seller qui l’a rendu riche, il annonçait déjà la bouffonnerie de ces "études culturelles".

                 

                Et de manière plus générale, il est très vrai de dire que le but que s’assignent tous ces militants n’est nullement l’émergence et le partage d’un savoir, mais la mise à nue des outils de la domination - réelle ou inventée. La vérité ne les intéresse nullement, ils n’y croient pas tout simplement parce que celui qui prétend s’en rapprocher se place sur un piédestal qui les incommode : aucune tête ne devant dépasser, ils œuvrent en parallèle à refaire l’histoire, à veiller à la parité sexuelle ou ethnique (Athéna Noire et toutes ces conneries) quitte à bousculer les faits et à déformer le réel, ce dans le grand dessein magnanime de dissoudre toute verticalité dans une représentativité plus charitable. Les tenants de ces études" sont davantage des prêtres que des savants.


                • vote
                  Éric Guéguen Éric Guéguen 11 juillet 2015 07:18

                  @Hieronymus
                   

                  Ça c’est une critique très intéressante et très pertinente. Je la retiens pour moi-même. smiley


                • vote
                  Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 11 juillet 2015 11:58

                  54 minutes, mais sur que je vais aller jusqu’au bout !

                  Excellent historique dans lequel je me retrouve la plupart du temps ; ça nous change d’un Onfray !
                  Nonobstant UR devrait organiser un débat entre les deux !

                  Je ne prendrais qu’un seul exemple, pour illustrer mon propos : quand il parle de deux cerveaux malades comme Foucault et Derrida qu’il remet à leur vraie place de fossoyeurs... de l’Université, entre autres !

                  Merci beaucoup UR

                  ... débat Da Pynchi/Onfray : ça devrait pouvoir s’organiser en partant du fait quand même, que Onfray risque de ne pas trop en vouloir ; c’est votre savoir-faire de journalistes qui devrait l’emporter !

                  A écouter et à réécouter

                  CQFD


                  • vote
                    Université Réelle Université Réelle 11 juillet 2015 15:54

                    Accompagner la vidéo d’un plan me semble une très bonne idée. Je tâcherai d’y pourvoir pour les prochains articles.

                    Nous prenons en ce moment contact avec d’éventuels intervenants qui passeraient sur Montpellier. Toute suggestion en la matière est la bienvenue. En gardant à l’esprit que nous avons également à cœur de faire découvrir des personnalités (et des discours) encore peu présents sur le Web et – ce qui va sans dire – dans les médias traditionnels. Nous privilégierons toujours la qualité à la notoriété.

                    Nous avons déjà pensé à inaugurer des débats entre intervenants. Si toutes les conditions sont réunies, nous ne manquons pas de joindre le geste à la pensée.

                    Merci dans tous les cas pour votre soutien et vos remarques qui nous aident à nous améliorer



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