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Accueil du site > Actualités > Société > Marinaleda : utopie démocratique ou rempart contre la finance folle (...)

Marinaleda : utopie démocratique ou rempart contre la finance folle ?

Marinaleda (Andalousie, 2800 habitants) ou la démocratie participative pour mieux résister à la crise qui frappe durement l'Espagne. Le maire de la commune (depuis 1979) M. Juan Manuel Sánchez Gordillo, ainsi que des habitants, nous font découvrir cette expérience alternative unique.

 

Comment Marinaleda, enclave anticapitaliste où règne la démocratie directe, résiste-t-elle à la crise ? Rencontres.
Village Emmaüs Lescar-Pau : www.emmaus-lescar-pau.com

 

 

 

"Pas de chômeurs, pas de promoteurs. Collectivisation des terres et des moyens de production. Et la démocratie, la vraie, la directe ! C’est tout ce dont nous parlons depuis fort longtemps. C’est ce dont parlent également les Indignés espagnols. Il y a un endroit où cela fonctionne depuis 1978. C’est le village de Marinaleda."
Un reportage avec Antoine Chao - www.la-bas.org

 


 

 


Diffusé sur France 2 le samedi 23 mars 2013 à 13:15 - Durée : 39 min.

Ce deuxième volet de la série "Carnet d’utopies" nous emmène en Espagne, à Marinaleda, petit village d’Andalousie qui développe depuis des années un système social et politique à contre-courant du modèle prédominant.
Un document signé Michel Mompontet, Antoine Morel et Mathilde Rougeron.

Alors que l’Espagne bat des records de chômage et d’expulsions, à Marinaleda, le chômage est à moins de 5% et tous les habitants sont propriétaires de leur logement contre un remboursement de quinze euros par mois. A la tête de ce village d’irréductibles, un maire qui est en train de devenir un exemple de rébellion pour des milliers d’Espagnols.

 

 

 

Site internet de Marinaleda : http://www.marinaleda.com

 

Article publié sur Reporterre : Marinaleda, l’utopie réalisée en Espagne

 

Tags : Démocratie Citoyenneté Espagne




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31 réactions à cet article    


  • 14 votes
    karikakon karikakon 27 septembre 2013 17:20

    Tant qu’il y aura des sarkozy, des hollande, des bétemencourt, des pinots, fillion, copé, fabius et touts la clique. L’utopie ne restera qu’une fleur fanée dans le désert aride. Quand les francais, comprendront que tous ces types sans nous ne sont absolument rien, alors que nous sans eux sommes absolument tout. L’utopié, deviendra cette magnifique fleurs qui s’ouvrira aux sourires des espoirs de tous les Français.


    • 7 votes
      edwig 27 septembre 2013 17:47

      Tu devrais mieux observer les choses...sois plus attentifs. Le seul responsable de ce qui se passe dans le monde... C’est "la peur"...sarkozy et cie en sont tout autant ampli que nous, et pour se rassurer des leurs, ils exploitent les nôtres.
      tout cette société humaine marchande est basée sur la peur. Si tu enlèves toutes les peurs d’un homme, il apparaît alors un truc absolument incroyable et que celui qui en doute, le fasse au lieu de tergiverser...


    • 2 votes
      Vla l'Jean Jean Valjean 27 septembre 2013 18:09

      Merci Edwig !
      Ce que ça fait du bien de lire cela sur ce site de flippés-paranoïaques !


    • 7 votes
      karikakon karikakon 27 septembre 2013 18:24

      "Tu devrais mieux observer les choses."

      Et vous à savoir me lire, mais surtout me comprendre...Votre argumentation sur la peur est digne par sa simplicité, de figurer dans un épisode TV des Bisounours que regardent avec grand plaisir mes petits enfants. La vérité vraie, est que les personnes susnommés dans mon texte plut haut, ont un point commun avec les islamistes extrémistes. Ils sont en état
       "*d’illumination", eux ce n’est pas un dieu qui les illumine, mais la puissance et le pouvoir du fric.

      *Folie, qui transforme la réalité en illusion


    • 3 votes
      Lila K Lila K 27 septembre 2013 20:02

       

      La peur : très bon sujet, à creuser...
      La peur et son corollaire, la recherche de la sécurité, sont prépondérantes dans la vie de chaque être humain, non ? Consciemment et inconsciemment. 


    • 3 votes
      Vla l'Jean Jean Valjean 27 septembre 2013 21:01

    • vote
      Lila K Lila K 27 septembre 2013 21:16

       

      J’étais justement en train de préparer un article sur Krishnamurti, la peur, la sécurité...
      Vous cassez mon effet de surprise... smiley 
       

    • 1 vote
      Lila K Lila K 27 septembre 2013 21:19

       

      C’est de ma faute ! J’aurais pas dû en parler la première... 
       smiley 

    • 1 vote
      Vla l'Jean Jean Valjean 27 septembre 2013 21:26

      Très intéressant !
      Je cherchais des vidéos mais elles ont toutes un son pourri...


    • 3 votes
      Pyrathome Pyrathome 27 septembre 2013 22:04

      Superbe reportage !!
      La peur, et oui !!! domination par la peur sous toutes ses formes et par tous les procédés....


    • 5 votes
      la mouche du coche 27 septembre 2013 23:00

      Video passionnante (j’ai regardé la plus sérieuse, la troisième) mais plein de trucs m’inquiètent dans cette utopie réalisée :


      - le maire est ELU et non pas tiré au sort. Que se passera-t-il quand il ne sera plus là ? Pourquoi est-ce lui seul qui a l’air de tout avoir décidé (concernant notamment l’usine du village) ?
      - Ils ont développé la mono-culture de l’olive comme les autres régions d’Espagne et de façon industrielle, et se retrouvent plantés comme les autres. (chomage)
      - ils ont fait trop de logements comme les autres régions d’Espagne, et se retrouvent plantés comme les autres.
      - les maisons construites en autoconstruction sont toutes pareilles. ça sent son collectivisme. A-t-on le droit d’être différents dans un tel village ?
      - Où sont les intellectuels ? Où sont les médecins ? les policiers ? les profs ? les musiciens ? les artistes ? Tout le monde doit-il être paysan ?
      - Où sont les artisans ?  les boulangers ? Tout le monde doit-il être paysan ?
      - le collège est affreux. Qui l’a construit ? Comment se fait-il que les enfants sont endoctrinés au féminisme comme partout ailleurs (et en fasse une manif) ? Qui leur a enseigné cela ?
      - il n’y a pas d’église ? Vivent-ils comme des animaux ?

      Bref. J’ai plus l’impression d’avoir vu un camp communiste mondialiste qu’un authentique village populaire espagnol. Désolé mais il y a quelque chose qui cloche sérieusement. Si c’est ça la démocratie, non merci.

    • 5 votes
      Lila K Lila K 28 septembre 2013 12:38

       

      " - il n’y a pas d’église ? Vivent-ils comme des animaux ? "
      Sans commentaire... smiley 
       

    • 1 vote
      la mouche du coche 28 septembre 2013 13:29

      Au contraire. Il faut abondamment commenter ce point. Comment se fait-il que ces réformistes soient athées ? En général, les gens qui se prennent par la main sont religieux. Par exemple, les suisses qui sont le plus proches de la démocratie réelle, sont croyants. Ceci est encore très inquiétant. Ce village soit-disant rebelle à exactement la même idéologie que l’oligarchie au pouvoir. il y a quelque chose qui cloche. smiley


    • vote
      la mouche du coche 28 septembre 2013 13:42

      J’oubliais. Un autre point qui m’a inquiété : le vote à main levée. Cela ne me semble pas très démocratique. La pression sociale peut s’exercer et cela n’est pas bon. Pourquoi ne pas faire voter dans une urne ?


    • vote
      Lila K Lila K 28 septembre 2013 14:05

       

      " Ceci est encore très inquiétant. Ce village soit-disant rebelle à exactement la même idéologie que l’oligarchie au pouvoir. "
       
      Qu’en savez-vous si les habitants sont croyants ou pas ?
       
      Si être croyant vous amène à considérer les non-croyants comme des animaux, vous êtes finalement celui qui est le plus proche de l’idéologie de l’oligarchie au pouvoir... (tout ce qui ne fait pas partie de votre caste, de votre cercle de croyants, est considéré comme du bétail) smiley 
       

    • 1 vote
      la mouche du coche 28 septembre 2013 14:17

      Oui. C’est sans doute les photos de Che Guevarra accrochées aux murs qui m’ont amené à les voir athée mais il est possible que je me trompe. 


      Quand aux "animaux" dont je parlais, ma formulation n’est pas bonne. Les athées ne sont évidemment pas des animaux mais ils vivent comme eux s’ils n’ont pas de religion. 
      Bon. Ces documentaires sont très bien, mais ils ne peuvent pas traiter toutes questions. C’est normal.

      Je rappelle que ce type d’initiative de village communautaire a existé ailleurs et encore aujourd’hui : ce sont par exemple les kibboutz. Il faudrait voir pourquoi ils fonctionnent de moins en moins bien.

    • vote
      la mouche du coche 28 septembre 2013 14:20

      ...Rectificatif : j’avais bien formulé ma phrase en fait puisque j’écrivais : "Vivent-ils COMME des animaux ?"


    • vote
      Lila K Lila K 28 septembre 2013 14:38

       

      Les athées vivent comme des animaux... Pfffffffffffffff ! 
      Pour le coup, je crois que les animaux sont moins bêtes que vous...
      Vous vous enfoncez dans le sordide.
      Saint François d’Assise aurait pitié de vous...

    • vote
      Vla l'Jean Jean Valjean 28 septembre 2013 14:46

      Répondre à La mouche à... c’est du temps et de l’énergie perdue, mieux vaut se connecter sur des activités plus saines.
      -
      Il faut que je trouve le temps de regarder intégralement ce reportage qui m’intéresse...


    • vote
      Lila K Lila K 28 septembre 2013 15:01

       Oui, Jean Valjean, vous avez raison. Du temps perdu...

       
      Pour me décrisper je vais aller torturer un des athées qui croupissent dans ma cave. Si le temps n’était pas à la pluie j’aurais pu aussi en mettre deux ou trois sur un bûcher... Ce n’est que partie remise...
       smiley 

    • vote
      la mouche du coche 28 septembre 2013 19:27

      Oui, enfin je fais peut-être perdre du temps mais moi je commente la vidéo après l’avoir vue, quand Jean commente sans l’avoir vue. Quel est le commentaire à priori le plus intéressant ? smiley


      @ l’auteure. Calmez vous sur les athées. J’ai dis cela mais je vous aime. j’étais juste agacé de voir un tel conformisme sur une vidéo qui se veut d’avant-garde. Ce n’est pas le plus important. Tout va bien. smiley

    • vote
      Lila K Lila K 1er octobre 2013 22:02

       @Jean Valjean
       
      Mon projet d’article prend du temps... Nous creusons le sujet avec Nina et ça risque de nous occuper pendant pas mal d’heures... Pendant ce temps-là nous ne ferons pas de bêtises ! smiley smiley
       


    • 5 votes
      Schweizer.ch 27 septembre 2013 18:46

      "Marinaleda, petit village d’Andalousie qui développe depuis des années un système social et politique à contre-courant du modèle prédominant."


      Marinaleda, c’est Robinson Crusoë dans le parc de l’île Saint-Germain smiley

      • 6 votes
        QaviQeQuarQo davideduardo 27 septembre 2013 20:24

        voila la vrai gauche comme je les aime : humble, travailleuse, localisée et entraidante....


        loin de toute cette merde sociétale et de ce centralisme continentale et mondialisé

        • 2 votes
          QaviQeQuarQo davideduardo 27 septembre 2013 20:29

          1950 habitants


          Dans les villages utopiques on retombe souvent autours du chiffre de 2000 habitants, jugé plus a taille humaine que les conglomérats citadins,
          comme fourrier, qui préconisait entre 1600 et 1800 membres dans sa phalanstere.


          • 3 votes
            Lila K Lila K 27 septembre 2013 21:08

             Dans un article du Monde Diplomatique (en août 2013), le nombre d’habitants est fixé à 2800 (Marinaleda, commune espagnole de vingt-cinq kilomètres carrés, deux mille huit cents habitants, dans la province de Séville...).

            A priori ça colle bien avec le nombre donné sur Wikipedia pour 2007 : 2670 habitants.
             

          • vote
            QaviQeQuarQo davideduardo 27 septembre 2013 21:46

            a bon ?


            dans le reportage, il m a semblé entendre 1950 habitants

          • 1 vote
            Lila K Lila K 28 septembre 2013 13:08

            Des précisions données dans un article sur Marinaleda :

             
            (Courrier international, août 2012) Une utopie anti-crise en Andalousie
             
            « Ils produisent des fèves, des artichauts, des poivrons et de l’huile d’olive vierge extra. Les travailleurs eux-mêmes contrôlent toutes les phases de la production, la terre appartient à “l’ensemble de la collectivité”. L’exploitation comprend une conserverie, un moulin à huile, des serres, des équipements d’élevage, un magasin. Quel que soit leur poste, les travailleurs reçoivent tous un salaire de 47 euros la journée et travaillent 6 jours par semaine, soit 1 128 euros par mois pour 35 heures par semaine [le salaire minimum est de 641 euros]. (...)
             
            Dans un entretien accordé à Público le mois dernier, Gordillo lui-même expliquait les répercussions de la crise à Marinaleda : “Elle se fait un peu sentir dans les prix des produits agricoles, dans le financement. Nous avons des problèmes de trésorerie, mais nous vendons bien les produits… D’une façon générale, la crise a été moins sensible dans l’agriculture et l’alimentation, souligne-t-il. Ce qui se passe, c’est que les gens qui avaient quitté la campagne pour travailler dans le bâtiment reviennent et cherchent du travail. Résultat, il faut non seulement maintenir l’emploi existant, mais l’augmenter, tout en sachant que l’agriculture bio crée plus d’emplois que l’agriculture traditionnelle. Pour sauver l’agriculture de la crise et de l’enchérissement des moyens de production agricole, nous essayons un commerce horizontal, avec un dialogue de coopérative à coopérative, et nous établissons des relations avec d’autres pays où il existe des expériences de ce type.” »
             


            • 2 votes
              Lila K Lila K 28 septembre 2013 13:14

               

               
              « Le récit débute à la fin des années 1970, au sortir du franquisme. Le chômage massif incite alors les habitants à entamer un combat acharné auprès de la communauté autonome d’Andalousie pour obtenir du travail. Une lutte qui ira bien plus loin que ce que les militants avaient imaginé au départ, aboutissant à la collectivisation de 1200 hectares de terres. A la culture de la terre – olives, poivrons, fèves, etc. – s’est ajoutée une fabrique de transformation des produits agricoles. Depuis une dizaine d’années, la production est à son maximum et le plein emploi est la règle à Marinaleda, hors incidents conjoncturels, dans une région particulièrement touchée par le chômage (presque 30% en Andalousie), En tout, ce sont quatre cents postes de travail qui forment le gros des emplois de ce village de trois mille habitants, auxquels il faut ajouter les petits paysans indépendants qui œuvrent pour leur propre compte. D’autres habitants vont travailler à l’extérieur du village également, surtout dans le secteur de la construction. S’ajoutent ensuite les postes de travail dans les services publics, les magasins, les cafés, etc. (...)
               
              Bien sûr, tout n’est pas rose. La fin du capitalisme ne signifie pas la fin des contradictions, encore moins celle de l’histoire. Juan Manuel Sanchez Gordillo admet par exemple facilement que le rendement de la production pourrait être bien meilleur : « Il n’y a aucune politique de répression. Que vous travailliez plus ou moins intensément, vous serez payé de la même manière. » Le maire a récemment mis sur pied une commission pour savoir comment remédier à ce problème. Des incitations monétaires sont-elles nécessaires pour motiver les travailleurs ? « C’est l’éternel débat sur les stimulants moraux et matériels du travail mené en son temps par Che Guevara et Fidel Castro. » Pour l’instant, Marinaleda n’a pas tranché.
               
              De même, la participation aux assemblées et aux tâches communautaires laisse parfois à désirer : « Une fois que le travail et le pain sont assurés, on est moins motivé à collaborer activement au processus », explique le maire, qui pourtant cumule lui-même plus de trente ans à la tête du mouvement. Si ce dernier paraît infatigable, son omniprésence interroge sur la concentration du pouvoir à Marinaleda et sur les possibilités de poursuite de cette expérience originale si le maire venait à disparaître... »
               

              • 2 votes
                la mouche du coche 28 septembre 2013 13:53
                "le maire, qui pourtant cumule lui-même plus de trente ans à la tête du mouvement. Si ce dernier paraît infatigable, son omniprésence interroge sur la concentration du pouvoir à Marinaleda et sur les possibilités de poursuite de cette expérience originale si le maire venait à disparaître... »

                Bon. Ce journaliste pose la même question que moi. Elle est peut-être la bonne. Un système de société n’est intéressant que s’il survit à la personne qui l’a créé.

                • vote
                   Qanelle canelle 29 septembre 2013 04:53

                  si il meurt ils n’auront qu’a demander l’asile politique a pole emploi de hollandie.

                  Je sais c’est rédicule.
                  3600 jours de combat ,de manifestations ,ca laisse du temps pour etre moins con, vous trouvez pas ?
                  Et si il ne meurt pas vous allez devenir quoi les francais, probablement égals a vous meme, comme c’est triste de ne pas vivre un projet commun qui dépasse sa petite personne. Amen
                  salut a vous bande de gueux.


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