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Ne voiture rien venir ?

 

Depuis plus d'un siècle, le meilleur ami de l'homme n'a pas quatre pattes mais quatre roues. Et un moteur. Progressivement, la voiture s'est imposée dans nos paysages et nos imaginaires comme une évidence. Elle est l'un des symboles de l'ère industrielle, l'étendard de la liberté sans entraves. Pouvoir rouler vers n'importe quel horizon, n'importe quand. Tant que le réservoir est plein et qu'il n'y a pas de bouchons. Ainsi l'automobile a façonné une bonne partie de nos villes et de leurs alentours mais, alors que 66% de la population devrait habiter des zones urbaines d'ici 2050, le temps est peut-être venu de questionner la place de la voiture dans nos cités.

 

Data Gueule

 

Tags : Automobile Economie Société Santé Transports Santé menacée Polémique




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8 réactions à cet article    


  • 1 vote
    sls0 sls0 23 novembre 2016 18:29

    J’ai mis la vidéo dans mes favoris, elle resservira.
    10 ans que je n’ai plus de voiture comme c’est agréable.
    Plus d’un an que j’en ai plus loué, on perd des habitudes pour en trouver d’autres.

    C’est marrant d’être esclave d’un étendard de la liberté. 95% d’inutilisation c’est vrai que ça fait réfléchir, ça me fait penser à tout les accessoires de cuisine que ma mère se faisait refiler lors des foires. Il y avait de la place dans les armoires et ça ne revenait pas à 0€50 à 2€ du km.


    • 2 votes
      V_Parlier V_Parlier 23 novembre 2016 18:54

      Oh le filou qui a mis en image d’appel la séquence racoleuse qui ne dure que 0.5sec dans la vidéo...
      Plus sérieusement, si les gens ne devaient pas passer plus de 2 heures dans les transports (quels qu’ils soient) pour pouvoir travailler sans payer plus de 1000 euros mensuels de loyers/échéances, il y aurait déjà beaucoup moins de problèmes de saturation de trafic. Mais pour ça il aurait fallu ne pas subir en premiet lieu la centralisation, puis la délocalisation hors frontières de l’emploi. Le "combo" qui tue, mais on dit que c’est bien, c’est le monde qui évolue.


      • vote
        sls0 sls0 23 novembre 2016 21:21

        @V_Parlier
        Un moment je bossais sur la défense, pour moi c’était étoile-défense en RER, j’étais un des rares, beaucoup venaient de l’est, du nord et du sud de Paris.
        J’allais sur Noisy le Grand de temps en temps, je faisais la route avec des personnes qui résidaient à l’ouest de Paris et qui allaient bosser à l’est. Souvent ces personnes avaient le même profil professionnel. Elles passaient du temps dans les transports pour faire un boulot qu’elle auraient pu faire à proximité.
        Je réside maintenant dans un pays où il y a 7 fois moins de voiture par habitant, ça travaille localement. Il y a une annexe de l’université chez moi car la capitale est à 35km, ça coute moins cher à la société le déplacement du prof que les élèves.
        On peut vivre la proximité.

        Dans 30 ans la voiture à essence on en parlera au passé, avec assez de lithium par an pour 11 millions de voiture si toute la production y passe, c’est peut être de la voiture qu’on s’en passera.

        Qu’on le veuille ou non, il y a un changement à venir. 30 ans c’est peu, si on peut anticiper et regarder à ce que les personnes ne se déplacent plus pour rien par habitude intellectuelle maintenant ce ne serait pas idiot, ce ne sera pas un confort mais une nécessité.
        Trente ans c’est peu dans la vie d’une société mais c’est beaucoup pour des élections et le confort qui va avec. On va dans le mur par confort électoral.
        Le sevrage de la voiture sera brutal d’ici 5-6 élections, cette vidéo est pas mal dans ce sens mais ce n’est pas nos dirigeants qui sont derrière.
        Ils sont tous morts les hommes politiques qui prenaient en compte l’avenir, maintenant l’horizon ce n’est même plus 5 ans car ils ne tiennent même plus une seule de leurs promesses. L’horizon c’est la période électorale.

        L’électeur formaté par le marketing ne veut pas entendre ou voir, on ne change rien par peur de déplaire.


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        sls0 sls0 24 novembre 2016 02:20

        @sarcastelle
        Avec une population mondiale qui a plus facilement accès à l’auto et le fait que l’on à passé le pic du pétrole, d’ici 20-30 ans on entendra le pompiste dire, pas d’essence cette semaine. Il n’y aura pas à imposer, ça va se faire naturellement. Aucune compagnie trouvera rentable d’exploiter un pétrole au dessus de 120-130$ certainement, trop risqué comme investissement surtout que derrière c’est la fin.
        Même une personne prête à mettre 2 voir 3€ le litre n’en aura plus.
        La priorité sera pour tout ce qui vole et des services style secours qui ne pourront peut être pas s’en passer.
        Certainement qu’on va revenir aux magasins de quartier, celui qui n’aura pas de transport en commun à proximité abandonnera sa maison et se rapprochera d’un boulot et de la bouffe. Ville, transport en commun ou autarcie voilà le choix futur.

        Il restera la voiture électrique, oui mais la production annuelle de lithium permettra un voiture pour 600-700 terriens. Bon à ce rythme là on tient 440 ans, 44 si c’est une voiture pour 60 personnes.


      • vote
        michel-charles 24 novembre 2016 06:29

        La voiture...une "ARME" de destruction massive... !

        Drôle d’idée de vouloir ressembler à une sardine...

        • 1 vote
          Duke77 Duke77 24 novembre 2016 12:16

          Moi, j’adore l’automobile.

          D’abord parce que c’est plus pratique que le velo pour faire 450 kilomètres pour aller voir la mer, avec sa compagne, ses animaux de compagnie, un velo et divers objets que l’on apporte sur son lieu de vacance (cadeaux à des amis ou meubles recyclés dans la maison de vacances familiale).

          Ensuite parce que ça reste moins cher que le TGV ou le train où l’on est obligé de subir les lascars, les incivilités et le manque de respect de la nouvelle génération (les moins de 35 ans), écoutant du rap à fond dans leurs ipods, parlant au téléphone comme s’ils étaient seuls dans cet espace confiné, ou encore la présence des gosses non éduqués par leurs parents pensant qu’il faut les traiter comme des adultes, et qui du coup sautent partout, n’écoutant pas leurs parents qui, du coup, gueulent en permanence, vous faisant profiter de leur bêtise dans la façons d’éduquer leur rejeton, etc. etc.

          Aussi parce que l’avion peut-être, certes, équivalent en terme de prix (Paris Quimper : 100€) sauf que l’on voyage avec le strict minimum dans un siège assez inconfortable et qu’il faut bien aller et revenir de l’aéroport, du coup, ça devient compliqué, on rentre dans le système train/ taxi/ bus etc.

          Aussi parce que j’aime conduire, une belle auto, c’est comme un tour de manège pour adulte (évidemment j’évite les bouchons autant que possible). Aimer la voiture ça peut aussi garder son âme d’enfant. En plus, on peu retaper des voitures un peu ancienne, pas obligé de prendre une auto de moins de 4 ans comme la téléphonie.

          Enfin et surtout, j’aime l’automobile car c’est une invitation au voyage, à aller voir des potes même s’ils sont un peu loin, ou à passer voir sa famille en coup de vent car une distance d’une heure à pied peut-être parcourue en 12 minutes en auto. Evidemment certains me diront qu’on peut voyager autrement, à dos de chameaux ou en co-voiturage, mais moi, hélas, j’ai un métier, nécessaire à ma survie et qui ne me laisse pas le temps de partir à l’aventure comme un bitnick...

          J’ajouterai que je roule au bio Ethanol E85 grace à une reprogrammation Flexfuel G-TECH, ce qui me fait profiter d’un carburant à moitié prix (0,45€ à l’hyper-U des Herbiers en Vendée cet été, ou à Carrefour de Claye-Souilly en région parisienne depuis la rentrée). Que du bonheur !

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            JC_Lavau JC_Lavau 24 novembre 2016 16:40

            Il y a sûrement un temps où j’aurais pu tracter un kayak pneumatique dans une remorque derrière mon vélo. Bizarre, ça ne s’est jamais fait.

            Il y a eu un temps où je me disais que pour me séparer du lac des Eaux Bleues en aviron, il faudrait employer la dynamite, tant c’était beau les roselières et les oiseaux. Pas besoin de dynamite, la pluie a suffi, car je me propageais à vélo, alors. La pluie, la pluie, la pluie...

            Il y a eu un temps où je ramenais une table ou une perceuse d’établi de 21 kg sur ma tête. Ce temps n’est plus : je ne le pourrais plus.

            Le petit croiseur côtier que je retape pour le rendre parfaitement seaworthy, je ne le tracterai jamais à vélo. Tout le barda d’outillage qu’il me faut amener à mon chantier et ramener chaque soir, non, ça ne passerait ni en tram ni à vélo. Remarquez, la traction du croiseur jusqu’à la côte dalmate ou jusqu’au skärgård du Bohuslän, pas sûr qu’on le fasse un jour, car nos vieilles carcasses sont fatigables. On ira sûrement moins loin.

            Aller chercher de la visserie au Br****Dépôt, je le fais volontiers en diesel, car la consommation kilométrique est vraiment réduite. Impossible en bus, irréaliste en vélo.

            Aller skier en montagne quand je suis prêt, et en revenir quand je le peux, avec ou sans bivouac sur neige au passage, impossible en transports en commun. Je peux dormir à l’arrière de mon bivouac-car. Et en vélo ? Expliquez moi SVP.

            Alors les chansons des militants, parmi toutes leurs conneries, bôf !
            Oui bien sûr, pour aller à l’hosto en centre ville, sûr que je prends le tram, deux fois par an. Pas besoin de plus.

            • vote
              Mordicul 30 novembre 2016 12:03

              La voiture à complètement bousculé l’ordre social des individus. Ce qui à l’origine aurait dût aider les hommes à rendu leur vie plus difficile.

              Toute la société s’est organisée autour de cette objet faisant fi du bien être des gens. L’économie se regroupe autour de centres d’activités et bien éloigné des vérités et besoins sociales de chacun.
              Si la voiture n’existait pas, l’organisation des villes et petits villages de campagne n’auraient pas du tout le même visage qu’aujourd’hui. Les infrastructures ne seraient pas aussi éloignées qu’elles le sont et la vie des personnes serait bien plus agréable et autonome.

              Imaginé un instant, dans une dynamique intelligente comment les sociétés humaine se serait organisé sans cet objet esclavagiste ?



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