Dan Sperber : L’effet Gourou, ou la prime à l’obscurité
Interview réalisée par La Tronche en Biais chez Dan Sperber, anthropologue, linguiste et chercheur en sciences cognitives. Il nous parle en particulier de la "prime à l'obscurité" dont jouissent les discours de type gourou, ésotérisme et pseudoscience, et notamment de la manière dont notre cerveau traite les énoncés qui ne sont que partiellement compris ou compréhensibles.
Tags : Philosophie Science et techno
9 réactions à cet article
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La mouche du coche 2 juin 2018 20:10Je m’appelle Emmanuel Macron et j’approuve cette vidéo politiquement correcte. Ecoutez là.
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@La mouche du coche
Tout porte à croire que vous n’avez pas écouté cette vidéo. Car en quoi est-il politiquement correct de mettre en cause l’obscurité et l’inintelligibilité de Jean-Paul Sartre, Gilles Deleuze et tous les plus réputés philosophes français du XXe siècle, comme le fait Dan Sperber ? -
C’est un peu dilué mais pas mauvais. Le passage sur Deleuze est le plus intéressant.
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@Belenos
Très intéressant à lire Sperber, l’interview m’a un peu déçu. Effectivement c’est un peu dilué, il se mouille pas de trop mais je ne lui donne pas tord, on est dans un monde à raisonnement trop binaire. -
Il nous parle en particulier de la "prime à l’obscurité"...
J’en connais quelques uns qui se sont fait couper l’électricité pour factures non payées .....-
Existe-t-il une version écrite de ce document, particulièrement intéressant mais dont l’écoute est pénible et la compréhension peut être difficile pour certains. ?
Dans l’affirmative, merci de bien vouloir en fournir les références.-
@Claudec
Je ne crois pas, il y a des écrits sur internet, j’ai lu il y a un certain temps raisonnement des antropologues.Lacan, Derrida et bien d’autres me foutaient des boutons parfois, c’est grâce à lui que j’ai compris que mon incompréhension partielle était normale, l’obscure était à la mode comme être en extase devant une pissotière accrochée dans un musée d’art moderne.
Le pied quand même quand la copine vous fout des coups de coude lors d’un exposé de Derrida. "Philippe tu ronfles", "Non c’est mon inconscient qui s’exprime"
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