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La gauche est contre l’égalité

La gauche, des communistes au PS en passant par les verts et les trotskystes, n’ont qu’un mot à la bouche, qui déterminerait toute leur vision politique : l’égalité. Du mariage pour tous à la lutte contre les discriminations, du SMIC à la retraite par répartition. Or il suffit de regarder les faits pour se rendre compte que la gauche est contre l’égalité. En voici quelques exemples.

 

Lors du discours du Bourget du 22 janvier 2012, le futur Président Hollande expliquait qu’il est pour l’égalité sous toutes ses formes (à partir de la 51è minute) :

 

 

Pourtant, la nouvelle fameuse nuit du 4 août, abolissant les privilèges, qu’il appelait de ses voeux, n’a pas eu lieu. Pourtant, la sécession d’une minorité de Français du reste du pays n’a pas été endiguée. Elle a été renforcée au fur et à mesure que ces privilèges étaient garantis, assurés, et maintenus sous la pression de la CGT.

 

Inégalité économique

Ces privilèges sont connus, ils concernent environ 10% de la population, à savoir les fonctionnaires. Nous avons listé et détaillé tous ces privilèges dans cet article , les revoici : emploi à vie, accès quasi-automatique à la propriété (y compris via des prêts à taux 0 et autres prêts spécifiques), ou à des logements de fonction (qui sont souvent moins chers que le prix du marché), un salaire moyen supérieur au privé (et l’écart se creuse), des mois de congés annuels, des avantages en fonction du service public dans lequel il travaille (train gratuit pour les agents de la SNCF et leurs familles, électricité gratuite pour les agents EDF, etc.), des retraites plus importantes et plus tôt que le privé, des régimes spéciaux, des arrêts maladie plus nombreux, un absentéisme supérieur au privé, des grèves qui bloquent souvent tout ou partie du pays, un temps de travail inférieur, dont le salaire augmente plus que dans le privé, sans jour de carence, etc. etc. etc. Voyez cette comparaison entre un cheminot et un travailleur du bâtiment :

 

 

Il conviendrait également de parler des hauts fonctionnaires en général, et de la haute fonction publique, donc la plupart des hommes et des femmes politiques en particulier. Comme nous l’indiquions, l’oligarchie en place est constituée majoritairement de fonctionnaires, notamment au gouvernement, à l’Assemblée Nationale (55%), et notamment au PS : “La différence partisane entre le PS et l’UMP existe (65% d’agents publics au PS contre 41% à l’UMP) mais elle se joue surtout sur la proportion d’enseignants (22% contre 10%)”, selon une étude du Cevipof. Elle vote donc les lois l’avantageant. L’ENA est le pilier de l’oligarchie française, et l’Inspection des finances tient tous les cordons de la bourse, notamment à Bercy, sans le moindre contre-pouvoir. Quel que soit le parti élu, les hauts fonctionnaires restent inamovibles. Et quand ils sont homme ou femme politique, ils cumulent le plus souvent plusieurs mandats, donc plusieurs salaires, empêchant d’autres qu’eux de prendre les places, donc renforçant l’inégalité entre eux et le reste des aspirants.

 

L’inégalité économique c’est aussi la défense à tout prix d’un marché du travail figé, où les salariés en CDI sont quasiment inamovibles, et les autres sont très précaires, soit dans l’intérim, soit allant de CDD en CDD, soit les chômeurs. Le code du travail qui grossit de 60 pages par an est une des raisons de cette inégalité, de même que le SMIC beaucoup trop élevé, qui empêche aux plus faibles, et notamment aux plus jeunes, d’entrer facilement sur le marché du travail. Avec les socialistes, mieux vaut toucher le chômage ou le RSA que travailler et ainsi se former, acquérir de l’expérience, et monter dans l’ascenseur social. Les syndicats ne défendent que les salariés, jamais les chômeurs qui le restent de plus en plus longtemps, créant ainsi une inégalité entre ceux qui ont un travail et ceux qui n’en ont pas.

 

Voilà l’inégalité, elle est défendue par la gauche depuis des dizaines d’années, qu’elle soit au pouvoir via le PS ou qu’elle ne le soit pas via les syndicats et notamment la CGT. C’est la première preuve que la gauche est contre l’égalité, car si elle était pour l’égalité, elle supprimerait tous ces privilèges qui coupe la France en deux, 80% qui travaillent pour maintenir les privilèges de 20%. Cela rappelle forcément le communisme le plus pur et le plus dur qui, au nom de l’égalité, avait créé une inégalité sans classe moyenne : une nomenklatura qui avait tous les privilèges, à savoir les cadres du Parti et leurs familles, et de l’autre côté le peuple qui n’avait pas grand chose. Rappelons-nous que le candidat François Hollande avait déclaré "il y a une culture communiste et je veux lui rendre hommage".

 

La meilleure égalité économique c’est l’émergence et le développement d’une classe moyenne, or seule le développement du libéralisme le permet. Qu’il y ait des gens plus riches et d’autres plus pauvres que la classe moyenne majoritaire est obligatoire, prétendre le contraire est une illusion car aucun système n’est parfait. Par ailleurs devenir riche n’est un crime que si la personne a volé d’autres personnes, ce qui est le cas des gens qui s’enrichissent grâce à l’État. Pinault, Dassault ou encore Arnault par exemple se sont enrichis grâce et sur le dos de l’Etat donc des contribuables français.

 

Inégalité homme-femme

 

La gauche favorise également l’inégalité homme-femme, bien qu’elle prétende le contraire. Elle lutte contre des inégalités homme-femme imaginaires, comme le mythe de l’inégalité salariale entre hommes et femme qui serait de 20% à travail égal. Par contre elle favorise, elle finance et elle soutient l’inégalité homme-femme tel que le génère l’islam. Cette inégalité homme-femme est assez similaire à ce qu’elle était dans le catholicisme quand celui-ci était ultra-dominant dans ce pays, il y a quelques siècles. Et qui le reste dans les familles qui le pratiquent encore avec zèle. Mais dans l’islam actuel c’est encore pire, car non seulement il touche des millions de femmes en France, mais en plus l’inégalité est encore plus forte que dans le catholicisme. Une femme en islam est considérée comme mineure, qui a besoin toute sa vie d’un tuteur, un homme naturellement.

 

Heureusement certaines musulmanes parviennent à imposer l’égalité au sein de leur foyer, mais elles sont l’exception qui confirme la règle. Règle que l’on constate partout en terre musulmane, et plus le pays est musulman, plus l’inégalité homme-femme est flagrante. Mais la gauche n’en a que faire, et pour bien le montrer elle crée un ministère du droit des femmes, et nomme à sa tête une franco-marocaine qui siège également dans les instances dirigeantes du Maroc ! Pas étonnant ensuite que ce ministère ne sanctionne pas Yacine Chaouat, un élu PS qui a tabassé sa femme, condamné en justice pour cela, et qui célèbre toujours des mariages à la mairie du 19ème arrondissement.

 

 

La gauche est islamophile et favorise par conséquent l’inégalité homme-femme, au lieu d’organiser pour l’islam l’équivalent du sanhédrin de Napoléon envers les juifs. Les trois premières questions que Napoléon fit poser aux juifs concernaient l’inégalité homme-femme :

 

"1. Est-il licite aux Juifs d’épouser plusieurs femmes ?
2. Le divorce est-il permis par la religion juive ? Le divorce est-il valable sans qu’il soit prononcé par les tribunaux et en vertu de lois contradictoires à celles du code français ?
3. Une Juive peut-elle se marier avec un Chrétien, et une Chrétienne avec un Juif ? ou la loi veut-elle que les Juifs ne se marient qu’entre eux ?"

 

En islam, pour le moment, y compris en France dans certains cas, il est licite aux musulmans d’épouser plusieurs femmes, car c’est inscrit dans le Coran, que beaucoup de musulmans considèrent comme supérieur à la loi républicaine. « Si vous craignez d’être injustes pour les orphelins , épousez des femmes qui vous plaisent. Ayez-en deux , trois ou quatre, mais si vous craignez d’être injustes, une seule ou bien des esclaves de peur d’être injustes. » (sourate 4 verset 3). La gauche n’a jamais demandé aux responsables musulmans d’abroger cette conception archaïque et inégalitaire du rapport entre l’homme et la femme.

 

En islam, pour le moment, y compris en France dans certains cas, le divorce peut être prononcé par le mari seulement, il n’a qu’à dire trois fois à sa femme qu’il la répudie pour que ce soit reconnu par un tribunal islamique, dont l’autorité est supérieure à celle d’un tribunal républicain.

 

En islam, une musulmane n’a pas le droit de se marier avec un non-musulman, il faut impérativement qu’il se convertisse à l’islam.

 

Si la gauche était pour l’égalité homme-femme, elle organiserait un sanhédrin pour les musulmans et abolirait les privilèges de l’homme musulman sur la femme musulmane, sachant qu’ils sont très nombreux : la femme ne peut hériter que de la moitié de l’homme, elle doit avoir un tuteur, etc. Or François Hollande a obtenu 93% des votes des musulmans, preuve qu’il n’a jamais promis le moindre changement de cette inégalité.

 

D’autres inégalités homme-femme existent, comme par exemple la sur-représentation des femmes dans certains métiers de pouvoir (notamment les juges), ce qui entraîne des phénomènes inégalitaires comme la garde des enfants qui est quasiment systématiquement attribuée aux mères plutôt qu’aux pères. La liste des inégalités homme-femme en défaveur des hommes est longue, mais la gauche est féministe, elle est persuadée de la domination masculine donc elle n’a que faire d’inégalités qui vont à l’encontre de son idéologie.

 

Inégalité médiatique

 

Nous avons largement étudié cette inégalité, créée, alimentée et soutenue par la gauche, qui tient les rênes des médias dans ce pays. Les quelques livres contre la gauche ne passent pas dans les médias tenus par la gauche, par contre les livres à la gloire de la gauche y passent en boucle. Les intellectuels et les auteurs de droite ou d’extrême-droite sont bannis des médias, par contre ceux de gauche et d’extrême-gauche y sont omniprésents. Les journalistes avouent voter à gauche ou à l’extrême-gauche pour la plupart d’entre eux, y compris dans des journaux plutôt classés à droite comme le Figaro. Les communistes en général et la CGT en particulier a là aussi imprimé sa marque, surtout après la purge de 1981 dans l’audiovisuel et la mise en place de communistes à la place. Gérard Jugnot et à Bernard Pivot ont récemment révélé l’emprise du communisme sur les médias français, révélations jamais reprises ailleurs qu’ici :

 

 

Les médias sont soit d’État (France Télévisions, Radio France, l’AFP) soit hautement subventionnés par l’Etat. Il ne reste guère de médias de droite (à part Valeurs actuelles ou le Figaro magazine) ni guère de journalistes ouvertement de droite (à part Ivan Rioufol ou Eric Brunet). Tout le reste est à gauche ou à l’extrême-gauche, avec des émissions comme Là-bas si j’y suis (malgré des pratiques managériales indignes) qui sont des émissions de propagande de l’extrême-gauche, où sectarisme et copinage font bon ménage, avec l’argent public. Les journalistes sont souvent des militants de gauche déguisés, comme Caroline Fourest ou Natasha Polony, la première étant proche du PS et la seconde de Chevènement (et pourtant considérée par beaucoup comme la caution "de droite" d’On n’est pas couché, c’est dire). Les exemples de ce genre pullulent, et même les politiques de gauche deviennent souvent chroniqueurs médias : Daniel Cohn-Bendit, Clémentine Autain, etc.

 

Nulle diversité, nulle pluralité dans les médias, la gauche est défendue, la droite est clouée au pilori. L’immigration est forcément une chance, l’islam est forcément une religion de paix, la peine de mort est forcément défendue par des nazis, l’avortement est forcément contesté par des nazis, le libéralisme est le mal, Israël est le mal, etc. etc. etc.

 

L’inégalité médiatique est donc totale, avec tout ce qui va avec : une économie de la culture de gauche florissante, qui se voit dans les livres mis en avant dans les librairies ; des privilèges pour les gens connus tandis que les autres rament et galèrent pour se faire connaître et diffuser leurs idées ; des idées d’autant moins défendables qu’elles ont été décrites comme malsaines (ou nauséabondes) dès l’école, puis l’Université, puis les médias, tous à gauche ou à l’extrême-gauche. Mais cette inégalité-là ne dérange pas là gauche puisqu’elle est au cœur de sa domination sans partage du pouvoir en France.

 

Inégalité raciale

 

Nous avons également largement abordé ce thème de la gauche racialiste et qui hiérarchise les races de manière inverse à Hitler : les blancs (aryens) en bas de l’échelle, les racistes (ou supposés racistes selon la gauche) tout en bas (sous-hommes), les minorités juive, arabe et noire tout en haut. C’est une discrimination (donc une inégalité) mais positive, c’est-à-dire inversée, ce qui reste une inégalité. Rockaya Diallo fait partie de ses thuriféraires :

 

 

C’est lors de cette émission Ce soir ou jamais que j’avais pu expliquer à ces gauchistes que la gauche est raciste, de Léon Blum à Jules Ferry (qui hiérarchisait les races) à Jaurès (antisémite) en passant par Mitterrand (ami de Bousquet, responsable de la rafle du Vel d’Hiv) :

 

 

J’aurais pu rajouter Paul Bert, ami de Ferry, qui hiérarchisait les races comme lui et qui a des rues et des collèges à son nom dans toutes les grandes villes de France :

 

 

Selon l’idéologie raciste et inégalitaire de la gauche, un noir peut critiquer un autre noir sans être suspect de racisme, mais un blanc qui critique un noir de la même manière peut être suspecté de racisme, il n’y a donc pas égalité. La vision de gauche est communautariste, donc raciste : seul l’individualisme, qui considère l’être humain comme unique, permet de sortir du racisme.




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4 réactions à cet article    


  • 6 votes
    Haze Haze 6 septembre 2013 17:46

    Tout pour ca pour finir sur : " seul l’individualisme, qui considère l’être humain comme unique, permet de sortir du racisme. "
    C’est un peu faible ...
    Sinon, pourquoi dire de facto que Jaurès est antisémite ? Toute critique du judaisme et / ou de ses pratiquants fait donc de quelqu’un un antisémite ? ( Ce mot n’a en lui même que peu de sens, mais on sait tous ou l’on veut en venir quand il est employé ! )
    Tu fais de même avec l’Islam et ses pratiquants non ?


    • 3 votes
      Scalpa Scalpa 6 septembre 2013 18:17

      Il n’y a plus de race donc plus de racisme, faut trouver autre chose, con peut être.


      • 3 votes
        Piloun Piloun 7 septembre 2013 11:18

        Jaures a dit :

        « La race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n’est pas par la fièvre du prophétisme, manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corruption et d’extorsion. »

         

        Jaures était décidément un grand visionnaire. Aujourd’hui la gauche, contrairement aux conneries que tu vomis, place le juivisme au dessus de tout. Et ça commence à se voir de plus en plus. C’est le français de souche qui est placé en bas de l’échelle, pas seulement par les gauchistes, aussi par la juiverie sioniste et cosmopolite qui fait d’un côté la promotion du métissage en France et de l’autre pratique l’apartheid et le racisme en Israel.

        .


        • 2 votes
          Piloun Piloun 7 septembre 2013 11:31

          De plus en relisant la phrase de Jaures je n’arrive pas à voir ce qu’elle a d’anti juive. Sérieusement.



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