Freddy Mercury, de Queen, aurait eu 65 ans aujourd’hui
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître : Queen, un des plus grands groupes de rock de l’histoire, et son leader, Freddy Mercury, un des plus grands showman. Sa mort en novembre 1991 à l’âge de 46 ans n’a pas seulement bouleversé ses fans à travers le monde, mais ce fut aussi l’un des premiers décès aussi retentissant du SIDA, qui allait marquer toute une génération. Il aurait eu 65 ans aujourd’hui, l’occasion de se souvenir de l’épopée Queen.
Après les Beatles et les Rolling Stones, Queen est certainement le groupe anglais de rock le plus connu au monde. Des centaines de millions d’albums vendus, encore à ce jour avec notamment les best of, et des titres qui restent dans toutes les mémoires : Bohemian Rhapsody, I want to break free, Another One bites the dust, et tant d’autres. Voici la vidéo réalisée pour fêter ce qui aurait été le 65ème anniversaire de son leader, Freddy Mercury :
Le groupe aurait-il autant de succès sans Mercury ? Clairement pas. La meilleure preuve est qu’après sa mort, le groupe disparut quasiment, se contentant de faire des concerts avec un remplaçant de Mercury... qui était irremplaçable. Un album post-portem, Made in heaven, viendra couronner la carrière fulgurante de ces jeunes Anglais dont la musique a fait le tour du monde, du Japon au Brésil, de la France aux États-Unis.
Mais c’est Mercury le génie qui incarne le mieux et le plus Queen, ce que les autres membres du groupe ne nient d’ailleurs pas. Cette extravagance, du nom du groupe pour commencer (culotté de prendre ce nom au pays de la Reine !), ces mélodies si spéciales, cette énergie et ce charisme sur scène, c’était bien lui. Les autres furent entraînés par sa fougue, et lui apportèrent autant d’autres occasions de briller.
Comme ses amis George Michael et Elton John, Freddy Mercury était homosexuel, ce qu’il n’a jamais vraiment caché, au contraire il avait plutôt tendance à amplifier le côté "folle" de son personnage public. Et l’on se dira encore une fois qu’un homosexuel a brillé et a fait rêver des millions de gens, très majoritairement hétérosexuels d’ailleurs, de toutes les cultures, preuve que le particularisme mène souvent à l’universalisme.
Mort du SIDA après une perte spectaculaire de ses moyens physiques, il a marqué des millions de jeunes à qui il a fait passer malgré lui un message : trop de sexe peut tuer le sexe. C’était le message parfait pour la génération de soixante-huitards qui dirigeaient déjà le monde à cette époque, et dont la base morale était "il est interdit d’interdire", ou encore "jouir sans entraves". La liberté totale peut avoir un prix très cher, mieux vaut en avoir conscience avant.
Pour conclure sur une note positive, Bohemian Rhapsody en live, à Budapest :
Tags : Musique
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