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"Enquête sur la loi du 3 janvier 1973" de Pierre-Yves Rougeyron, interrogé par Pierre Jovanovic - Septembre 2013

Cette vidéo est un interview de Pierre-Yves Rougeyron par Pierre Jovanovic sur son livre "Enquête sur la loi du 3 janvier 1973".

 

Synopsis :

 

Enquête sur la Loi du 3 janvier est un livre choc.

 

Il montre, point par point, comment la France a été mise en esclavage par la dette avec juste un simple texte anodin.

 

Il montre comment l’élite des hautes fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à son âme et à son indépendance.

 

C’est l’histoire des manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu’à une seule entité : les banques privées.

 

Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’État pour payer retraites, salaires et aussi... intérêts de la dette, qui s’ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu’au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour.

 

Ce livre est le récit de la pire trahison de l’Histoire de France.

 

Source : Le Jardin des Livres.

 

Une synthèse des critiques de cette loi :

 

Selon les critiques de cette pratique, la classe politique s’est soumise aux marchés financiers qui sont les créanciers de l’État. Ces créanciers lui dictent ainsi une politique économique avec les agences de notation dont les notes influent sur les taux d’intérêts. Et ce, alors même que l’État et la Banque centrale européenne prêtent aux banques privées (dans le cadre des plans de renflouement) à des taux moins élevés que ces mêmes banques privées lorsqu’elles prêtent aux États.

 

Le débat sur cette loi s’est beaucoup répandu sur Internet. Il a notamment été porté par Étienne Chouard qui a préfacé le livre de l’essayiste altermondialiste André-Jacques Holbecq La dette publique, une affaire rentable, publié en 2008. Sans nommer la « loi de 1973 », le webdocumentaire "L’Argent Dette" fustige lui aussi le fait que les États empruntent de l’argent et payent des intérêts, alors qu’ils pourraient créer l’argent. Étienne Chouard et L’Argent Dette citent tous deux également l’équivalent américain de la loi de 1913 sur la réserve fédérale.

 

Gabriel Galand et Alain Grandjean, membres de l’association « Chômage et Monnaie », créée en 1992, ont dénoncé cette loi dans un livre de 1996. C’est aussi la lecture de Pierre Khalfa.

 

Plusieurs partis politiques français ont exprimé leur critique de cette loi dans leur programme pour l’élection présidentielle de 2012. Nicolas Dupont-Aignan en fait état dans son livre L’Arnaque du siècle. Il affirme : « Comment pouvons-nous accepter d’avoir transféré la création monétaire au secteur privé, c’est-à-dire aux banques privées ? […] Est-il normal, pour construire une autoroute, pour financer le haut débit, d’emprunter à 3 % à des banques ou par des obligations alors que la banque centrale publique prête à 1 % ? […] Alors même que l’on pourrait, comme la France l’a fait jusqu’en 73 […] financer à un taux abordable nos équipements publics ? ».

 

Selon Marine Le Pen, « depuis une loi de 1973, confirmée par les Traités européens, les marchés et les banques ont le monopole du financement de l’État. Notre dépendance de plus en plus forte vis-à-vis des marchés vient précisément de là ». Le programme de Jean-Luc Mélenchon la dénonce également, refusant que l’on attribue faussement la dette « aux politiques de redistribution ».

 

C’est aussi l’avis de Michel Rocard qui estime que cette loi a « interdit à l’État de se financer sans intérêt auprès de la banque de France » et l’a obligé à « aller se financer sur le marché financier privé à 4 ou 5 % ».
Des critiques, comme Emmanuel Todd, vont jusqu’à considérer que la dette est illégitime et ne doit pas être remboursée.

 

Source : Wikipédia.

 

Malgré sa jeunesse relative, Pierre-Yves Rougeyron s’avère être l’un des meilleurs spécialistes de la loi du 3 janvier 1973, une loi qui a interdit au trésor public français de présenter ses propres effets à l’escompte de la Banque de France, ce qui en termes plus simples signifie que l’État français ne peut plus emprunter à sa banque centrale, et se trouve obligé d’emprunter sur les marchés financiers, et dès lors, de payer des intérêts à des investisseurs privés.

 

Histoire d’une trahison des présidents Pompidou et Giscard au profit des banquiers.

 

La dette, un système qui rapporte beaucoup à quelques uns, en ruinant tous les autres par de impôts croissants (pour mémoire, aux États-Unis, il n’y avait pas d’impôt sur le revenu. Celui-ci n’est apparu qu’après la création de la Réserve Fédérale, un cartel de banques privées qui depuis se gavent sur le dos du peuple américain).

 

Tags : France Politique Démocratie Finances Banques Finance




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20 réactions à cet article    


  • vote
    Gabriel Gabriel 19 septembre 2013 11:34

    Satané lecteur... J’ai presque envie de "voter" non, mais ce ne serai pas rendre service à Pierre Yves


    • vote
      Gabriel Gabriel 19 septembre 2013 11:34

      Et à la France !


    • 3 votes
      Latigeur Latigeur 19 septembre 2013 18:29

      "La loi du 3 janvier 1973 est [donc] accusée à tort d’être à l’origine de la fin des emprunts gratuits accordés par la Banque de France à l’Etat. 

      Il faut attendre 1993, et le Traité de Maastricht (9), pour voir énoncer une telle interdiction de principe, dans son article 104, paragraphe 1 (réécrit à l’article 123 du TFUE (10)) : 
      « Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » "

      Sur le fond, c’est le déficit de l’Etat qui est le problème pas son mode de financement.
      Emprunter sans cesse et de plus en plus conduit à plus ou moins long terme à la faillite.
      Activer la planche à billet est risqué.
      Si l’augmentation de la masse monétaire dépasse la création de richesse, l’inflation se développe avec pour conséquence la paupérisation de la population, la course poursuite entre les salaires et les prix et une dévaluation de fait de la monnaie et de la richesse nationale.


      • 16 votes
        Daniel D. Daniel D. 19 septembre 2013 20:19

        Ce qui est bien avec toi, c’est que quel que soit le sujet tu es à coté de la plaque, cela fait une belle constance dans l’erreur, et te positionne clairement parmi les gens dont l’opinion et les avis n’ont que l’intérêt limité de montrer comment un troll peut agir.

        La création de monnaie a l’heure actuelle n’existe tout simplement pas. Il n’y as qu’une production d’argent dette et l’argent en circulation n’est que de la dette non arrivée a échéance. Le système actuel découle directement des conséquences du pouvoir donné aux banques centrales de se substituer à l’État pour la création monétaire. Ce système est une escroquerie au profit de certains organismes bancaires et au détriment des peuples, et il as été mit en place avec la complicité des gouvernements successifs. Le risque potentiel d’inflation as été remplacé par la mise en esclavage pure et simple...

        Pour le déficit de l’État, si vous ne comprenez pas la différence entre se financer a 0% et se financer a5%, personne ne peut rien faire pour vous. Dans la vidéo, même Rocard explique la conséquence sur notre économie. Il faut vraiment n’avoir aucune compréhension de l’économie et/ou des maths et/ou de logique pour ne pas comprendre comment cette Loi et ses suivantes nous ont ruinées.

        Malgré votre tentative de noyer le poisson, de plus en plus de gens comprennent et cela finiras très mal pour les votre, car quand votre monde vas tomber vous le suivrez !


      • 6 votes
        Gabriel Gabriel 19 septembre 2013 21:08

        Merci Daniel D. de prendre le temps de remettre les choses au point ! 

        Je n’ai hélas pas ta patience.

      • 3 votes
        Tythan 20 septembre 2013 12:57

        @ Daniel D et Gabriel

        Je ne connais pas l’ensemble de vos échanges avec Latigueur ni ce qui explique la visible animosité qui vous animent à son encontre, mais je ne comprends pas bien ce que vous reprochez à son commentaire qui m’apparaît frappé du coin du bon sens.

        Lorsque vous dites que la création monétaire n’existe pas, vous vous trompez par exemple, et vous allez d’ailleurs à l’encontre de ce que disent PY Rougeyron, AJ Holbecq et E Chouard.

        Lorsque vous écrivez :

         "Le système actuel découle directement des conséquences du pouvoir donné aux banques centrales de se substituer à l’État pour la création monétaire. Ce système est une escroquerie au profit de certains organismes bancaires et au détriment des peuples"

        On ne peut que sourire : à votre avis, les banques centrales, qu’est ce que c’est ? Jusqu’à preuve du contraire, les banques centrales de chacun des pays du monde sont des organismes tout ce qu’il y a de plus public, appartenant à l’Etat.

        Ce que reprochent d’ailleurs les contempteurs de la loi de 1973, c’est justement que le pouvoir de création monétaire aurait été, selon eux, transféré des banques centrales aux banques commerciales (ce qui est faux, la création monétaire a toujours appartenue aux banques privées, la BC régulant ce pouvoir).

        Lorsque vous dites :

        "Pour le déficit de l’État, si vous ne comprenez pas la différence entre se financer a 0% et se financer a5%, personne ne peut rien faire pour vous"

        Vous avez tout à fait raison. Mais Latigueur n’a pas dit le contraire. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le financement à 0% n’a jamais existé au cours de l’histoire. Jamais.

        La planche à billet, si. Le seul problème, c’est qu’il ne s’agit pas d’une source de financement, mais d’une fuite en avant génératrice d’inflation.

        Je vous invite à lire les liens que j’ai posté plus bas et à vous renseigner sur cette question, que personnellement d’ailleurs je suis loin de maîtriser parfaitement. N’hésitez pas à me répondre si vous le souhaitez.


      • 8 votes
        stabilob0ss stabilob0ss 20 septembre 2013 14:13

        Thyfoon
        .
        La planche à billet mdr.....
        .
        La FED lache 85 milliard d’argent par mois, et personne remboursera jamais... si ca c’est pas de la planche à billet.
        .
        Les collabos comme vous laisse entendre que parce que c’est soumis à interet ou coupon, alors "on" ferait attention.... c’est cela même. En France, 2000 milliards de dette sont la pour vous la fermer définitivement, 500 milliards en 5 ans sous Sarko, mais comme toujours.... nier l’évidence et la remplacer par le story telling d’hollywood vous suffit. 50 milliards perdus tous les ans a payer des faux monnayeurs qui emprunte la richesse de l’avenir pour pomper les intérêts d’aujourd’hui..... Si c’est pas une escroquerie dites moi ce que c’est.... de l’économie ? de la finance ? Oui, c’est bien ce que je dis.
        .
        Je reste quand meme pantois à votre "Sur le fond, c’est le déficit de l’Etat qui est le problème pas son mode de financement.". Alors là, tout se vaut.... c’est le cheque qui change tout.
        .
        Détourner l’attention des gens sur les conséquences vous a aidé jusqu’a présent à cacher le pot aux roses, bon courage pour la suite.... En tout cas, cessez de prendre les gens que pour des cons d’incultes et que sans être adoubé par le systeme point d’intelligence.
        .
        .
        Latigueur
        .
        "Si l’augmentation de la masse monétaire dépasse la création de richesse, l’inflation se développe avec pour conséquence la paupérisation de la population, la course poursuite entre les salaires et les prix et une dévaluation de fait de la monnaie et de la richesse nationale."
        .
        Tout ca existe déja avec la planche à emprunt qui remplace la planche à billet, mais qu’en plus on paye la fausse monnaie. 65 ans de mensonges, et c’est pas fini.....


      • 2 votes
        Tythan 20 septembre 2013 14:42

        @ stabilob0ss

        Je ne vais pas commenter outre mesure votre réaction extrêmement confuse et dans laquelle il est très difficile de se retrouver.

        Je tiens simplement à vous rappeler quelques vérités qui sont frappées du coin du bon sens :

        1) le crédit gratuit, ça n’existe pas.

        2) la majorité de la dette publique, en France comme ailleurs, n’est pas détenue par des banques, qui seulent "créent de la monnaie", mais par des fonds regroupant l’épargne d’épargnants.

        3) il est beaucoup plus facile de croire que les difficultés économiques actuelles sont le fruit d’une escroquerie qui disparaîtraient une fois les malfaiteurs mis hors d’état de nuire que d’affronter la réalité : depuis des décennies, les déficits publics s’accumulent.

        Merci de me répondre sérieusement, autrement, ce n’est pas la peine.


      • 1 vote
        Latigeur Latigeur 20 septembre 2013 17:01

        Merci à Tythan de ramener quelques éléments de réalité dans ce flots de slogans et d’imprécations.


        Je ne passe pas mes nuits et mes jours sur cette Agora, j’ai heureusement autre chose à faire et je ne prête guère d’attention aux tentatives de me faire taire par l’insulte.

        L’article que j’ai cité mérite d’être lu et remet les choses en place, la loi de 1973 n’est pas à l’origine de l’endettement de l’Etat Français.

        Les intérêts versées au titre de la dette pèsent effectivement lourd dans le budget de l’Etat mais ils n’ont pas atteint ce chiffre astronomique en quelques années, ce que nous payons aujourd’hui résulte de plus de trente ans de déficits cumulés du budget de l’Etat.

        C’est bien sur enfoncer une porte ouverte que de dire que la dette coûterait moins cher si elle n’était pas assortie d’intérêts, il est également évident qu’en cas de déficits récurrents, les intérêts de la dette sont en partie financés par de nouveau emprunts et qu’on entre dans une spirale qui conduit tout droit à la cessation de paiement.

        C’est en gros ce que proposent ceux qui prônent l’annulation pur et simple de la dette pour ce sortir de cette impasse. Ils ne mesurent pas les conséquences catastrophiques d’une telle mesure sur la vie quotidienne de l’ensemble des français.

        La seule voie raisonnable est de réduire progressivement le déficit de l’Etat.



         

      • 2 votes
        stabilob0ss stabilob0ss 20 septembre 2013 22:21

        * "Le crédit gratuit n’existe pas". Je suis tout à fait d’accord, toute la différence est, à qui paye-t-on les intérêts ?
        .
        * C’est une conséquence de la loi de 1973, sans financement exclusif de l’Etat par ce biais, il n’y aurait pas eu de bulle des obligations d’Etat. Donc l’argument ne tient pas en théorie. Il ne tient que par sa réalité, à savoir que des intérêts pourraient être lésés à l’étranger, et pourrait occasionner quelques soucis. Sans loi de 73, ce point ne tient plus.
        .
        * Comment expliquez-vous que la dette augmente depuis que cette loi est passée au journal officielle, de manière systématique, traversant toutes les crises, tous les gouvernements ? La force des choses ? Justement alors, qui impose ces choses ?
        .
        Avant nous avions d’autres leviers tout simplement, pour juguler les dépassements. Ca passait dans l’inflation, de manière structurée, par des infrastructures, des investissements, des services publiques, de forts pôles industriels et technologiques : toutes les grandes entreprises "françaises" de maintenant, remaniées etc... mais elles ont été crées à l’époque du circuit du trésor. Les salaires étaient indexés, et les marchands n’étaient pas dans le temple.
        .
        Depuis la loi de 1973, la France vit sur ses acquis, et cela ne fonctionnerait tout simplement pas sans l’apport du circuit du trésor. Elle n’a depuis jamais investir à l’échelle de ce qui avait été réalisé à l’époque. Et dans le peu de fois ou nous l’avons fait, ça nous a couté une fortune. La France a été vendue...... même son financement est vendu.... que des vendus, partout, à tous les étages. Conscients ou pas, même sur AV.


      • 8 votes
        stabilob0ss stabilob0ss 19 septembre 2013 22:42

        Excellent petit bouquin, assez complet concernant la génèse de cette loi.
        Il retrace les événements, rapports, lois, manigances, intervenants, interviews de certains protagonistes, de 45 à nos jours. Je connaissais le gros de l’histoire, mais pas depuis le tout début au sortir de la guerre. Couplé aux écrits de Pierre de Villemarest, c’est un régal en explications claires et concises de cette putain de loi d’esclavage du 3 Janvier 1973.
        .
        Surtout il a le mérite d’etre le seul bouquin aussi accessible sur ce sujet, enfin à ma connaissance. Chouard et Berruyer se sont fait souffler dans les bronches et ont pris un peu froid, mais dans les faits cette loi a été pensée en secret et comité restreint, votée en catimini, utilisée à outrance, et orientée à force de petits pas vers ce que nous connaissons aujourd’hui. 65 ans de mensonges détricotés en 200 pages.
        .
        PY Rougeron, tous mes encouragements à continuer vos enquêtes de salut public.
        J’encourage à acheter ce bouquin et le laisser trainer pour que ceux qui passent l’ouvrent, voire l’envoyer à Chouard et Berruyer. Qui sait.....sur un malentendu....


        • vote
          cedric37 25 septembre 2013 22:50

          Le cas Berruyer est assez intriguant, j’ai du mal à comprendre qu’un tel expert, et a priori pas un vendu, nie le problème de la création monétaire par les banques privées. Il avait même commenté nos commentaires en ne comprenant pas pourquoi la monnaie-dette suscitait tant de réactions.


          D’ailleurs, il nous a promis un billet là-dessus il y a quasiment un an. On attend toujours.

          Un rapport avec le souffle dans les bronches que vous évoquez ?

        • 4 votes
          Tythan 20 septembre 2013 12:43

          A peu près tout ce que raconte Pierre-Yves Rougeron sur la loi de 1973 est totalement faux et n’a absolument aucun sens.

          La loi de 1973 a été l’occasion de délires conspirationnistes plus ou moins antisémites d’une violence et d’une bêtise inouïe, et Pierre-Yves Rougeron ne fait que surfer sur cette tendance sans rien comprendre aux banques et à la création monétaire.

          A l’origine de ces idioties, on trouve Etienne Chouard, qui n’est pas plus professeur d’économie qu’il n’a jamais été professeur de droit, et André-Jacques Holbecq, charlatan bien connu pour sa passion des OVNIS. Et c’est sur ces "travaux" que l’on veut établir la crédibilité de "spécialistes" ?

          J’ai rédigé un article dès 2010 sur le sujet http://tythan.blog.free.fr/index.php?post/2010/12/14/La-mon%C3%A9tisation-des-dettes-publiques

          Je vous invite à lire les explications de véritables économistes, qui confirment tous que la fumisterie des anti-loi de 1973 :

          http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/18/la-loi-de-1973-et-la-legende-urbaine_1686805_3232.html

          http://www.liberation.fr/economie/2012/04/13/7-questions-sur-la-loi-de-1973_811520

          http://fr.scribd.com/doc/85967606/Alain-Beitone-Ide%CC%81es-fausses-et-faux-de%CC%81bats-a%CC%80-propos-de-la-monnaie-Re%CC%81flexion-a%CC%80-partir-de-la-%C2%AB-loi-de-1973-%C2%BB

          http://fr.scribd.com/doc/88586051/La-Rumeur-de-1973-Par-Alain-Beitone-Version-Longue


          • 5 votes
            stabilob0ss stabilob0ss 20 septembre 2013 14:02

            Bin alors mon bidoudou, on cherche à faire peur aux petits gogols conspi ?
            Vous avez oublié de citer Paco Rabanne, et le petit journal dans votre tentative de ramener tout le monde dans le manège.
            Au fait, rangez vos vrais économistes dans votre vide ordure, parce qu’on en a rien littéralement à foutre. Si vous le faits pas vous même, on s’en chargera.


          • 2 votes
            Tythan 20 septembre 2013 14:35

            Je ne cherche pas à faire peur à qui que ce soit. Je rappelle simplement qu’à l’origine de la critique de la loi de 1973 se trouvent des personnes peu sérieuses, c’est le moins que l’on puisse dire. Et pour certaines d’entre elles, tiennent un discours dangereux et antisémite.

            Si cette compagnie vous sied, ma foi, c’est votre problème !

            Votre ouverture d’esprit quant à la contradiction laisse rêveur...


          • 6 votes
            Gabriel Gabriel 20 septembre 2013 16:11
            Impressionnant, deux postes et le point godwin est déjà atteint. 

            Moi, Etat Souverain (disposant de tous mes droits régaliens...) j’emprunte à ma banque centrale.
            Je rends l’argent à ma banque centrale sans intérêt et elle détruit cette argent rendu.
            Si ce n’est pas du crédit gratuit alors je me prête à moi même de l’argent. 

            Avant 1913 c’était comme ça au Etats Unis.
            Avant 1973 c’était comme ça en France.
            Dans l’histoire de France plusieurs Rois ont récupéré le droit de battre monnaie (Philippe le bel...)
            Dans la Torah, la Bible et le Coran le prêt avec intérêt est interdit.


            A vous entendre, vouloir que la création monétaire se fasse par les Etats via leur banque centrale sans intérêt au lieu des banques privées avec intérêts fait de nous des antisémites.

            Moi je vous remercie, votre post mets en exergue l’instrumentation du terme : "antisémite"


            • 5 votes
              Tythan 20 septembre 2013 16:54

              Votre post est très révélateur de l’honnête homme qui s’est fait abuser par le discours simpliste de charlatans prêts à vous faire avaler n’importe quoi. Et ils ont réussi à vous faire gober une énormité que, si vous réfléchissez deux secondes à la question, vous seriez capable de démonter : le crédit gratuit.

               

              Tout comme vous, je souhaiterais que cela existe. Cela nous éviterait d’avoir à payer des impôts, en premier lieu ! Le seul hic, c’est que le crédit gratuit, ça n’existe pas, et vous le savez bien, même intuitivement.

               

              Comme vous dites, le prêt à intérêt n’est pas vu favorablement par les grandes religions... Mais, depuis Saint-Thomas d’Aquin, son principe n’est néanmoins plus contesté dans nos sociétés occidentales qui se sont rendues à l’évidence : le prêt désintéressé ne pourra jamais être que marginal.

               

              Lorsque vous écrivez "avant 1913, c’était comme ça aux Etats-Unis" et "avant 1973, c’était comme ça en France", vous vous trompez : cela n’a jamais fonctionné comme cela. Depuis la Rome antique, les Etats se sont endettés en payant à leurs créanciers/usuriers un intérêt.

               

              Est-ce si difficile à comprendre ?

               

              Vous écrivez ensuite :

              "A vous entendre, vouloir que la création monétaire se fasse par les Etats via leur banque centrale sans intérêt au lieu des banques privées avec intérêts fait de nous des antisémites".
               

              Première chose : je n’instrumente en aucun cas le terme antisémite. Je vous indique que parmi les contempteurs de la loi de 1973, dite loi "Pompidou-Rothschild", il y a des antisémites pour qui la loi de 1973 est une abomination imposée par la finance juive pour sucer à blanc ce bon peuple français. C’est d’ailleurs plus ou moins conscient, mais ça existe, quoi que vous en disiez.

               

              Deuxième chose (et je rabache avec ce que j’ai écrit plus haut) : la création monétaire a toujours eu lieu par les banques privées, depuis l’avènement du système bancaire moderne. Faire croire qu’il y a eu une substitution de la création monétaire des banques centrales par les banques privée témoigne d’une ignorance totale du sujet.

               

              Troisième chose : la grande majorité de la dette publique est détenue par des agents non bancaires, des fonds qui ne créent absolument pas de monnaie mais investissent l’argent de leurs épargnants/assurés.

               

              Quatrième et dernière chose (mais il y aurait encore beaucoup à dire) : les banques, lorsqu’elles achètent des titres de la dette publique, le font en grande partie en raison de leurs obligations légales de couverture.

               

              Je vous invite à lire les liens que j’ai posté plus haut, j’espère qu’ils vous seront utiles.


            • 7 votes
              stabilob0ss stabilob0ss 20 septembre 2013 21:18

              Ca a existé, ça s’appelait le circuit du trésor.
              Je suis assez impressionné par la faculté des défenseurs du dogme de s’estimer les seuls à avoir réfléchis sur le sujet.
              .
              Votre seul argument sérieux pour maintenir le dogme est justement la situation qu’il a créé : les assurances vie du peuple sont investis en grande partie en obligations d’Etat, dont françaises. Vous avez créée l’unique raison de ne pas tout jeter par la fenetre.... Pour moi, vous fanfaronnez comme un irresponsable pompier pyromane.


            • 1 vote
              PartiKaki.fr PartiKaki.fr 2 octobre 2013 16:52

              Salut Tythan,

               Très intéressant ton propos, ça m’a un peu déstabilisé et fait réfléchir effectivement. Mais très vite une question m’est venue, concernant le fait que les dettes souveraines ont toujours été rémunérées, et qu’il n’y a rien de choquant à ce qu’elles le soient encore, et que le problème est ailleurs...

               Je trouve qu’il y a un anachronisme à parler de création monétaire (frapper la monnaie) du temps de Philippe Le Bel ; alors que la majorité de l’argent était frappé sur des métaux nobles qui avaient une valeur intrinsèque (et ceux-ci provenaient de taxes, de butins de guerre, ou de spoliations diverses) ; c’est beaucoup moins le cas maintenant car les écritures comptables et les billets imprimés n’ont plus de contre-partie réelle.

               En particulier, comment intègre-tu la suppression du système de Bretton Woods dans ce raisonnement (ie. que la monnaie n’a plus de contre-partie réelle, que les monnaies sont maintenant toutes flottantes les unes par rapport aux autres) ? Cela n’a-t-il pas favorisé la mise en circulation d’une masse monétaire sans contrepartie réelle ?

               Cette masse monétaire qui aurait donc dû être détruite une fois remboursée. Ou en tout cas qui n’aurait dû aller dans les poches de personne. Qui aurait dû aller dans la grande poche sociale commune. Ou bien encore qu’elle aurait dû rester toujours en circulation. Bref, que cet argent ne soit jamais devenu le capital de personne en particulier.

               J’ai l’impression que le seul moyen de se débarrasser de toute cette dette serait que les États vendent toutes nos routes, tous nos hôpitaux, toutes nos écoles, tous nos biens publics, tout, absolument tout, et qu’ils détruisent tout ce faux argent récupéré... Mais... attends une minute... n’est-ce pas justement ce que propose les libéraux ?! (Les autoroutes et les parkings aux actionnaires de Vinci, les Écoles aux actionnaires de Coca-Cola, les Hopitaux aux actionnaires de Colgate, les Universités aux actionnaires de Monsanteau, etc.)

               Alors tout cela revient à valider la thèse initiale : que cette dette constitue pour certains une rente, comme si, DE FAIT, l’intégralité de notre système Étatique et Social leur appartenait, et que de plus ce Capital est rémunéré tellement cher que nous sommes incapables de le racheter.

               Il faut croire que même 0.85% sur 3 ans pour de l’argent qui n’a pas d’existence réelle (car il n’est qu’une écriture comptable), c’est beaucoup trop. Surtout que comme tu l’as fait remarquer, l’inflation ayant été bannie (ou du moins fortement contenue) rien ne vient plus s’opposer au racket du contribuable par l’épargnant-faux-monayeur-malgrés-lui (qui sont souvent la même personne, schizophrène, sciant la branche sur laquelle elle est assise).

               Non en vérité, c’est pas parce que toi et moi pouvons détenir de la dette et en obtenir un petit taux d’intérêt, que cela lui donne une légitimité quelconque. Et même si d’autres versions de ce système ont existé dans le passé, force est de constater que les retours à l’équilibre se sont toujours fait dans la violence.

              P.

              http://blog.partikaki.fr/public/Monopost-Image/capitalism-bd.jpg
              http://blog.partikaki.fr/public/Monopost-Image/eau-potable.jpg
              http://blog.partikaki.fr/public/Monopost-Image/Define_necessity.jpg


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              Gabriel Gabriel 21 septembre 2013 10:42

              Exactement, un peu comme ce qu’il se passait juste avant la seconde guerre mondiale, je cite un passage de manifeste pour briser les chaines de l’usure : 


              La sainteté de l’intérêt est la superstition du veau d’or :

              Il est à présent tout à fait étonnant de voir comment toute la pensée socialiste issue de Marx et d’Engels, porté sur les fonds baptismaux avec le Manifeste du parti communiste et le programme d’Erfurt (notamment Kautsky), ainsi que les caciques socialistes actuels, se mettent au garde-à-vous, comme à l’armée sur un ordre supérieur, devant les intérêts du capital financier. La sainteté de l’intérêt est le Tabou ; l’intérêt le saint des saints ; personne n’a encore osé y attenter. Alors que la propriété, la noblesse, la sécurité des personnes et des biens, les droits de la couronne, les privilèges, les convictions religieuses, le code d’honneur des officiers, la patrie et la liberté sont peu ou prou réprouvés, l’intérêt lui, demeure saint et inexpugnable. Les confiscations de fortune, les socialisations sont à l’ordre du jour, par conséquent des violations juridiques qu’au nom du prétendu intérêt commun. Tout cela est autorisé, mais l’intérêt est le « noli me tangere », le « ne me touche pas ». Le paiement des intérêts de la dette est l’alpha et l’oméga du budget de l’Etat….

              J’ai peur que l’histoire se répète.

              A cause de cette intérêt nous allons encore droit dans le mur...



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