"Enquête sur la loi du 3 janvier 1973" de Pierre-Yves Rougeyron, interrogé par Pierre Jovanovic - Septembre 2013
Cette vidéo est un interview de Pierre-Yves Rougeyron par Pierre Jovanovic sur son livre "Enquête sur la loi du 3 janvier 1973".
Synopsis :
Enquête sur la Loi du 3 janvier est un livre choc.
Il montre, point par point, comment la France a été mise en esclavage par la dette avec juste un simple texte anodin.
Il montre comment l’élite des hautes fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à son âme et à son indépendance.
C’est l’histoire des manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu’à une seule entité : les banques privées.
Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’État pour payer retraites, salaires et aussi... intérêts de la dette, qui s’ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu’au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour.
Ce livre est le récit de la pire trahison de l’Histoire de France.
Source : Le Jardin des Livres.
Une synthèse des critiques de cette loi :
Selon les critiques de cette pratique, la classe politique s’est soumise aux marchés financiers qui sont les créanciers de l’État. Ces créanciers lui dictent ainsi une politique économique avec les agences de notation dont les notes influent sur les taux d’intérêts. Et ce, alors même que l’État et la Banque centrale européenne prêtent aux banques privées (dans le cadre des plans de renflouement) à des taux moins élevés que ces mêmes banques privées lorsqu’elles prêtent aux États.
Le débat sur cette loi s’est beaucoup répandu sur Internet. Il a notamment été porté par Étienne Chouard qui a préfacé le livre de l’essayiste altermondialiste André-Jacques Holbecq La dette publique, une affaire rentable, publié en 2008. Sans nommer la « loi de 1973 », le webdocumentaire "L’Argent Dette" fustige lui aussi le fait que les États empruntent de l’argent et payent des intérêts, alors qu’ils pourraient créer l’argent. Étienne Chouard et L’Argent Dette citent tous deux également l’équivalent américain de la loi de 1913 sur la réserve fédérale.
Gabriel Galand et Alain Grandjean, membres de l’association « Chômage et Monnaie », créée en 1992, ont dénoncé cette loi dans un livre de 1996. C’est aussi la lecture de Pierre Khalfa.
Plusieurs partis politiques français ont exprimé leur critique de cette loi dans leur programme pour l’élection présidentielle de 2012. Nicolas Dupont-Aignan en fait état dans son livre L’Arnaque du siècle. Il affirme : « Comment pouvons-nous accepter d’avoir transféré la création monétaire au secteur privé, c’est-à-dire aux banques privées ? […] Est-il normal, pour construire une autoroute, pour financer le haut débit, d’emprunter à 3 % à des banques ou par des obligations alors que la banque centrale publique prête à 1 % ? […] Alors même que l’on pourrait, comme la France l’a fait jusqu’en 73 […] financer à un taux abordable nos équipements publics ? ».
Selon Marine Le Pen, « depuis une loi de 1973, confirmée par les Traités européens, les marchés et les banques ont le monopole du financement de l’État. Notre dépendance de plus en plus forte vis-à-vis des marchés vient précisément de là ». Le programme de Jean-Luc Mélenchon la dénonce également, refusant que l’on attribue faussement la dette « aux politiques de redistribution ».
C’est aussi l’avis de Michel Rocard qui estime que cette loi a « interdit à l’État de se financer sans intérêt auprès de la banque de France » et l’a obligé à « aller se financer sur le marché financier privé à 4 ou 5 % ».
Des critiques, comme Emmanuel Todd, vont jusqu’à considérer que la dette est illégitime et ne doit pas être remboursée.
Source : Wikipédia.
Malgré sa jeunesse relative, Pierre-Yves Rougeyron s’avère être l’un des meilleurs spécialistes de la loi du 3 janvier 1973, une loi qui a interdit au trésor public français de présenter ses propres effets à l’escompte de la Banque de France, ce qui en termes plus simples signifie que l’État français ne peut plus emprunter à sa banque centrale, et se trouve obligé d’emprunter sur les marchés financiers, et dès lors, de payer des intérêts à des investisseurs privés.
Histoire d’une trahison des présidents Pompidou et Giscard au profit des banquiers.
La dette, un système qui rapporte beaucoup à quelques uns, en ruinant tous les autres par de impôts croissants (pour mémoire, aux États-Unis, il n’y avait pas d’impôt sur le revenu. Celui-ci n’est apparu qu’après la création de la Réserve Fédérale, un cartel de banques privées qui depuis se gavent sur le dos du peuple américain).
Tags : France Politique Démocratie Finances Banques Finance
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