Pas de baisse de la dépense publique : Moscovici, c’est du pipeau !

C’est bien beau tout ça, mais en période de récession, et de déréglementation financière, la baisse des dépenses publiques est la dernière des choses à faire.

Il n’y a même pas à polémiquer là dessus, quoique en pense le bouffeur de crêpes et son fan club, c’est empirique : à chaque fois que l’on mène se genre de politique en période de récession, c’est un désastre. Point barre. C’est comme ça, c’est une question que l’histoire a déjà tranchée. Il n’y a plus débat là dessus chez les personne compétentes (je ne parle donc pas des libéraux). Les questions se posent plutôt sûr les moyens et les méthodes pour relancer l’activité (comment lutter contre la fraude fiscale, éradiquer la finance sans éliminer ce qu’elle peut avoir d’utile, la transition écologique, etc...).

Oui, ce gouvernement est incompétent, parce que trop libéral, ce qui est absolument désastreux en période de crise, ne vous en déplaise (en fait, je le soupçonne plutôt d’un européisme béat : si l’Europe prônait le bolchévisme, ils seraient bolchéviques).

Alors que l’on se fait infiniment plus de pognon dans la spéculation qu’en finançant des entreprises, l’impôt et l’État sont les seuls moteurs de l’activité économique réelle (comme quoi Moscovici est un gland libérale, donc un grand incompétent -pléonasme-). Bien sûr, dans la spéculation et dans la création de boîte plus ou moins bidons (dont certaines ne servent qu’à frauder la TVA), des entreprises se créent, sinon, à part dans le commerce et l’artisanat, c’est nib de nib.

Et ça continuera tant qu’on ne fichera pas la finance au tapis, qu’on éradiquera pas la fraude fiscale, et qu’on ne créera pas de pôles publics industriels forts. Sinon, ça va continuer à être la main invisible dans la culotte du zouave.

Si l’on veut que les riches investissent leur pognon dans la création d’emploi, il ne faut pas que l’économie casino rapporte plus que les usines. C’est pourtant pas dur à comprendre il me semble.