Yoananas je te donne un point, comme on donne un biscuit à un chien bien obéissant. Mouarf mouarf Yoananas !
Intéresse-toi à la signification des mots, à la très belle langue française, à la linguistique un peu pour retrouver le chemin égaré de la vérité. Tu crois nager à contre-courant, tu te crois unique, mais tu cours le marathon de la mort comme tout le monde, t’es juste à contre-courant de la vérité. Il n’y a pas que l’économie dans la vie mon p’tit, raisonne l’encéphale inondé. Le jour où tu comprendras que dans toute société humaine sans exception, l’économie est imbriquée dans de multiples autres sphères de la société, comme le domaine de la politique, du sacré, du culturel, tu pourras recommencer à marcher au lieu de trébucher comme ivre d’un trop de foi d’économicisme mécaniste. Va dire aux Grecs, aux Burkinabés, aux Ghanéens, aux Mozambicains et à la moitié de la population de la planète que c’est fort en chocolat l’austérité. L’austérité c’est l’instrument chouchou du néolibéralisme, c’est-à-dire de cette volonté anti-anthropologique d’inculquer la culture libérale dans les couches populaires. Y nait alors une culture de l’individualisme exacerbé, un dressage anthropologique à la concurrence entre tous, à la recherche de l’intérêt bien compris, par un contexte étouffant de non-choix, autrement dit d’austérité. Capito ?