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Accueil du site > Actualités > Economie > Afrique : le salaire de la dette

Afrique : le salaire de la dette

Depuis un certain temps, il est impossible de nier qu’il existe bel et bien une angoisse identitaire en Europe en général et en France en particulier. L’un des phénomènes sur lequel se cristallise cette angoisse est l’immigration africaine.

 

Pourquoi des africains vivant sur un continent qui regorge de ressources agricoles et minières (à telle enseigne qu’on les qualifie de « Scandales Géologiques » en raison de l’énormité de leurs ressources : 60% des réserves mondiales de cobalt, 90% de platine, 50% de diamant, etc.) risquent leurs vies pour émigrer vers l’Europe, par tous les moyens ?

 

La vraie cause de l’émigration, c’est la misère en Afrique, que l’on peut illustrer par quelques chiffres :

 

 - Plus de la moitié de la population africaine vit avec moins de 1€ par jour pour se loger, se nourrir, se soigner, et s’éduquer…

 

-L’Espérance de vie n’est que de 40 ans en Afrique contre 80 à 83 ans en Europe, en Amérique ou même en Asie. On vit 2 fois moins longtemps en Afrique qu’ailleurs. 
 

Comment expliquer que les africains soient si pauvres, alors que l’Afrique regorge de richesses agricoles et minières ?

 

L’analyse montre que la misère des africains est due au fait que l’Afrique a une économie du 18ème Siècle, puisqu’elle continue à n’exporter que ses matières premières, aux prix fixés par les multinationales. Il existe une division internationale du travail par définition inégale dans laquelle le continent africain occupe la dernière place dans la hiérarchie. Pour preuve, l’Afrique ne représente que 1% du Commerce Mondial, contre 6% en 1970, soit une baisse en valeur actuelle de 600% !

 

Comme elle est de plus en plus pauvre, elle est donc obligée de s’endetter de plus en plus pour pouvoir survivre. Pour rembourser sa dette abyssale, l’Afrique est obligée de brader toutes ses ressources agricoles et minières quelque soient les prix fixés par les « cours mondiaux ». L’Afrique se trouve dans le cercle vicieux de la pauvreté et de l’endettement. C’est ce qu’on pourrait appeler un « Tsunami économique » qui tue plus d’africains en 1 mois que les tsunamis naturels en 5 ans !

 

C’est cela qui amène les africains à émigrer : c’est une question de survie !

 

Il n’est plus question de considérer la prédation financière que subit ce continent comme un phénomène lointain, déconnecté des préoccupations des peuples d’occidentaux, maintenant que ce phénomène a des conséquences directes sur l’environnement identitaire Européen.

 

Ce documentaire, « Afrique, le salaire de la dette » analyse ce cercle vicieux de la pauvreté et de l’endettement :

 

 

Le salaire de la dette, comment les prêts consentis par la Banque mondiale et le FMI, censés favoriser le développement, ont entretenu la dépendance, la corruption et la pauvreté dans nombre de pays africains.

A la fin de Seconde guerre mondiale, de nombreux économistes ont cherché à comprendre comment aider les pays pauvres à rejoindre le niveau de vie des pays développées d’Europe et d’Amérique du Nord.

A cet effet, les accords de Bretton Woods en 1944 ont mis en place la Banque mondiale et le Fonds monétaire Internationale. Pourtant, force est de constater qu’aujourd’hui, tous ces efforts n’ont pas permis aux nations alliées de tenir leurs promesses.

Dans les 80, pris au piège de la dette, les gouvernements du tiers-monde se sont vus obligés de rembourser leurs emprunts avec des taux d’intérêts cinq à six fois supérieurs à ceux pratiqués sur les marchés financiers.

Ces Etats ont alors dû se plier aux plans d’ajustement structurel imposés par le FMI, qui entraînent la privatisation des services publics et l’exportation massives des ressources, avec des conséquences désastreuses pour le développement... Et, dans leur sillage, l’installation durable de la corruption et le jeu subtil des réseaux.

Pourquoi aujourd’hui des pays qui ont des ressources naturelles aussi importantes que la République démocratique du Congo, la République du Congo et le Mali demeurent-ils les plus pauvres de la planète ? Pourquoi une part importante de leur budget reste-elle consacrée au service de la dette ?

A partir d’un état des lieux lucide, et grâce à l’analyse d’experts renommés, d’hommes politiques, de responsables des grandes institutions internationales, mais aussi de militants, d’homme et de femmes sur le terrain, « Le salaire de la dette » explore les raisons de ces échecs et décrypte les mécanismes en jeu.

 

Sources : La solution africaine pour combattre l’émigration africaine

 

 Toussaint ALAIN

 

Tags : Afrique Dette




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53 réactions à cet article    


  • 10 votes
    l'argentin l’argentin 13 novembre 2013 14:12

    Oulala tu prends des risques Machiavel1983 en élevant le débat  ! smiley
    Je vais regarder cela avec beaucoup d’intérêt ; merci pour le partage.


    • 8 votes
      maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 14:35

      J’essaie d’élever le débat mais je n’ai pas d’illusion.

      Je comprends très bien l’autochtone de base qui voit son environnement identitaire changer, il y’ a de l’angoisse, de la peur, de la colère et … de la souffrance aussi ! Ces sentiments ne lui permettent pas d’avoir envie d’analyser les choses calmement !

      De l’autre coté je comprends le migrant qui fuit la misère, qui n’émigrerait pas quand on a une famille et des enfants qui crèvent de faim ?

      Le fait que je comprends les uns et les autres fait que je comprends que d’ un coté si la situation en Afrique ne change pas , il va y avoir un déferlement migratoire sur l’ Europe , sans doute le plus grand de l’ histoire de l’ humanité ( la population en Afrique sera de 2 milliards en 2025 et 4 milliards en 2100 ).

      Je comprends que l’autochtone utilisera tout les moyens à ses dispositions (y compris la violence) pour juguler ce déferlement, et que l’avenir risque d’être une succession de violences ininterrompues !

      Ma ligne , c’ est de tenter tous ensemble , peuple du nord comme du sud de casser ce turbo –capitalisme prédateur mais je n’ ai pas d’ illusion ,ma ligne est perdante et celle des Kurtis et consort gagnera : entre un blabla bla sur le capitalisme , emprunt de jargon compliqué  et quelques phrases du style « on est chez nous » , « l’ étranger dehors » , le choix des masses sera vite fait.

      C’est la bêtise qui l’emportera et non la sagesse, l’émotion l’emportera sur la raison, on dit que je suis défaitiste mais non je suis juste réaliste, il ne faut pas se voiler la face. Alors pourquoi ce documentaire si tout est perdu d’avance ? Je fais mon job de colibri … smiley


    • 3 votes
      bOvinus bOvinus 13 novembre 2013 14:44

      @ machiavel
      -
      Ma ligne , c’ est de tenter tous ensemble , peuple du nord comme du sud de casser ce turbo –capitalisme prédateur mais je n’ ai pas d’ illusion ,ma ligne est perdante ...
      -
      Pas forcément. Ce que vous énoncez, c’est le programme de L’URSS de Staline, et elle s’en était plutôt pas mal sortie. Cela dit, la clef de la réussite, c’est pas le knout, comme on cherche à nous le faire croire, mais bel et bien l’éducation des masses.


    • 5 votes
      maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 14:58

      @bovinius

      -Ce que vous énoncez, c’est le programme de L’URSS de Staline

      R / Je ne souhaite pas que l’on remplace ce capitalisme néolibéral par un capitalisme d’Etat mondial de type bolchévique, je vous rassure ! smiley

      Je dis qu’il faut créer une alternative à ce système prédateur ou nous courrons tous à notre perte (pas seulement pour des questions migratoires mais aussi écologiques, géopolitiques etc.).

      Il faut donner un autre sens à la vie que  le développement quantitatif infini communément appelé croissance (autre nom pour parler d’accumulation du capital).

      -Cela dit, la clef de la réussite, c’est pas le knout, comme on cherche à nous le faire croire, mais bel et bien l’éducation des masses.

       

      R / Je suis bien d’ accord cela dit qui éduquera les éducateurs ? Ce que je veux dire, c’est que cette crise du sens touche toute les strates de la société, pas seulement les masses, les élites culturelles, intellectuelles, politiques etc. sont aussi gravement atteinte …


    • 2 votes
      bOvinus bOvinus 13 novembre 2013 15:17

      R / Je ne souhaite pas que l’on remplace ce capitalisme néolibéral par un capitalisme d’Etat mondial de type bolchévique, je vous rassure !
      -
      Le communisme stalinien n’était pas vraiment un capitalisme d’État (j’ai cru à cette fable aussi pendant un moment) mais plutôt un anti-capitalisme systémique.
      -
      R / Je suis bien d’ accord cela dit qui éduquera les éducateurs ?
      -
      Ben, c’est pas compliqué : mettez 100 types devant le même bouquin, y en aura forcément une dizaine qui seront nettement plus performants que les autres. Et voilà votre nouvelle élite.
      -
      les élites culturelles, intellectuelles, politiques etc. sont aussi gravement atteinte …
      -
      Pour ceux-là, il y avait une institution de rééducation très performante, paraît-il : le goulag.
      -
      Cherchez pas, le communisme soviétique est le seul système réellement alternatif à avoir fait preuve d’une pareille efficacité (déjà parce qu’il était bon en soi, mais aussi du fait des immenses richesses russes). En tout cas, je n’ai rien trouvé d’équivalent nulle part ailleurs.
      -
      En 1929, on a une population analphabète à plus de 90% ; en 1961, l’URSS envoie le premier homme dans l’espace (sans parler de la victoire de 1945 et de la reconstruction des ravages de cette guerre). On pourrait croire que c’est de la science-fiction, si ce n’était pas vrai.


    • 3 votes
      maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 16:27

      Le communisme stalinien était un anti-capitalisme systémique ? Qu’est ce qui vous fait dire cela ? 

      Quant à l’ efficacité , oui les dictatures sont toujours très efficace mais à quel prix ? Combien de millions d’ individus réprimés et dans les camps ?Et franchement, je ne crois pas qu’une dictature bureaucratique soit la solution à nos problèmes là …


    • 2 votes
      bOvinus bOvinus 13 novembre 2013 16:47

      @ machiavel
      -
      Le communisme stalinien était un anti-capitalisme systémique ? Qu’est ce qui vous fait dire cela ?
      -
      L’étude de cette période. Je pourrais vous balancer les sources, mais si vous parlez pas le russe, ça ne vous servira pas à grand-chose. Un petit indice : la réorientation du projet vers un capitalisme d’État se fait en 1956 à l’initiative de Khrouchtchev (ancien trotskyste...). Celui-ci infléchit la politique de l’État dès 1956 (XXème congrès du PC) :
      -
      Mais, avec l’appui de certains partis communistes (dont le P. C. chinois), Khrouchtchev rétablit sa position. Il réorganise la vie intérieure de l’U.R.S.S., faisant sauter les verrous staliniens : il développe les biens de consommation, se fait l’apôtre de la croissance, du bien-être ; il préside à une refonte de l’administration, assouplissant la vieille machine stalinienne. Il lance une politique agricole ambitieuse de « conquête des terres vierges » (depuis 1954), qui sera un échec retentissant, contraignant pour de longues années l’U.R.S.S. à acheter du blé à l’Amérique du Nord. (source : http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Nikita_Sergue%C3%AFevitch_Khrouchtchev/127445 )
      -
      Combien de millions d’ individus réprimés et dans les camps ?
      -
      Ah, le fameux moment de la petite larme pour les "victimes des atroces répressions du boucher Staline" ^^ ! Entre 1922 et 1953, environ 4,5 millions de condamnations de diverse gravité (dont à peu près 750000 condamnations à la peine capitale ; source - archives soviétiques). Sur un pays peuplé de 170 millions d’habitants environ (données 1940), c’est franchement que dalle.


    • 2 votes
      maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 16:56

      @Bovinius

      - il développe les biens de consommation, se fait l’apôtre de la croissance

      R / Mais c’est du capitalisme ça …

      PS : Vous connaissez l’ile au cannibale ? Franchement, le bolchevisme, non merci mais c’est gentil de proposer …


    • 1 vote
      bOvinus bOvinus 13 novembre 2013 17:30

      @ machiavel
      -
      R / Mais c’est du capitalisme ça …
      -
      Vous n’avez pas lu ou alors vous avez lu que ce qui vous intéressait. Oui, Khrouchtchev a saboté le projet de son prédécesseur en le transformant en capitalisme, c’est bien ce que j’ai dit. Mais Khrouchtchev n’est pas Staline.
      -
      Vous connaissez l’ile au cannibale ?
      -
      Oui, j’ai entendu parler de cet épisode. Que voulez-vous, les événements malheureux arrivent partout. Vous connaissez les taules américaines ? Je peux vous retrouver quelques chiffres sur les taux de mortalité, c’est proprement effrayant.


    • 2 votes
      maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 17:39

      Pour Khroutchev , excusez moi , je n’ avais pas compris !Ceci dit ce n’ est pas parce qu’ il s’ est désigné comme apôtre de la croissance qu’ elle n’ existait pas , n’ est ce pas ?

      Mais dites moi , lorsque Staline était au pouvoir , n’ a t-il pas mis en oeuvre une politique d’ industrialisation ( et heureusement car cela a permit à l’ Union soviétique de ne pas être écrasé en 1941 ) ? Le Stalinisme n’ était il pas un constructivisme étatique et technique piloté par une bureaucratie ? Ça ressemble tout de même beaucoup à du capitalisme d’ Etat ...
      Je ne le condamne pas car je pense que les temps l’ exigeaient , ce capitalisme d’ Etat était indispensable mais aujourd’hui nous vivions un autre temps et il faut construire une autre alternative , n’ êtes vous pas d’ accord ?
      Concernant le système carcéral américain , je suis d’ accord avec vous mais je n’ ai pas envie de choisir entre ce système là et le bolchevique , c’ est pourquoi je dis qu’ il faut d’ autres alternatives ...

    • 1 vote
      Haze Haze 13 novembre 2013 18:07

      Je veux bien que vous m’expliquiez cette phrase Bovinus : " Le communisme stalinien n’était pas vraiment un capitalisme d’État (j’ai cru à cette fable aussi pendant un moment) mais plutôt un anti-capitalisme systémique. "

      C’est quoi pour vous un anti-capitalisme systémique ?
      Merci


    • 2 votes
      bOvinus bOvinus 13 novembre 2013 21:04

      @ machiavel et Haze
      -
      D’accord, je vais essayer de satisfaire votre curiosité le plus brièvement et le plus clairement possible. Un anticapitalisme systémique, je comprends cela comme un système économico-politique voué à l’éradication du capitalisme tel que le voyait Staline, un "capitalisme négatif" si l’on veut.
      -
      Se pose évidemment la question des moyens, et là, en effet, il faut bien concéder que c’était bien des moyens capitalistes d’État qui étaient mis en œuvre, quoique détournés de leur finalité classique (enrichissement d’une minorité au détriment de la majorité).
      -
      Le Stalinisme n’ était il pas un constructivisme étatique et technique piloté par une bureaucratie ? Ça ressemble tout de même beaucoup à du capitalisme d’ Etat ...
      -
      En effet, ça ressemble à du capitalisme. Cela dit, quand on prétend s’affranchir de l’Occident, mieux vaut avoir des arguments "solides". Le point important, c’est la finalité du système (ben ouais : une fourche ça peut aussi bien faire office d’arme que d’instrument agricole). Pour Khrouchtchev, c’était la prospérité par la consommation. Pour Staline, c’était la puissance d’État, l’indépendance, l’éradication de l’exploitation de l’homme par l’homme et au final davantage de liberté pour le peuple, qu’il se proposait d’élever par l’étude, la science et le service des plus talentueux au profit de tous. Je pense pas pouvoir expliquer mieux que cela tout en restant concis.
      -
      ... mais je n’ ai pas envie de choisir entre ce système là et le bolchevique , c’ est pourquoi je dis qu’ il faut d’ autres alternatives ...
      -
      Vous êtes un Français, il est donc normal que vous vouliez développer votre propre voie. Le gaullisme était un système tout à fait valable. À chaque peuple de tracer sa propre voie, à condition de respecter les autres peuples.
      -
      Le défi pour l’Europe en général pour les prochaines décennies, à mon avis, c’est de parvenir à réduire sa consommation de superflu, tout en préservant ses infrastructures, et regagner son indépendance, tout en conservant son identité particulière. Donc, peut-être le "capitalisme" classique ne convient-il pas, mais débarrassé de ses tares, ça peut être une bonne base de départ.


    • 3 votes
      maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 21:23

       

      Pour Staline, c’était la puissance d’État, l’indépendance, l’éradication de l’exploitation de l’homme par l’homme et au final davantage de liberté pour le peuple, qu’il se proposait d’élever par l’étude, la science et le service des plus talentueux au profit de tous

      R /C’est une belle intention mais on ne peut y arriver par un système de prédation, c’ est tout le problème. Mais je ne juge pas les bolchéviques, ils ont fait selon les nécessités et les contraintes de leur époque !

       

       

      -peut-être le "capitalisme" classique ne convient-il pas, mais débarrassé de ses tares, ça peut être une bonne base de départ.

      R / Si on débarrasse le capitalisme de ses tares, ce ne sera plus du capitalisme ! Le capitalisme a dans son ADN des tares insurmontables, il est fondamentalement le problème principal de notre temps, là il faut absolument créer autre chose, question de survie !


    • 1 vote
      bOvinus bOvinus 13 novembre 2013 21:52

      @ machiavel

      R /C’est une belle intention mais on ne peut y arriver par un système de prédation, c’ est tout le problème.
      -
      Heu, prédation de qui, quand, comment ? Je crois pas que l’URSS sous Staline ait jamais fait acte de prédation envers qui que ce soit, ou alors, vous m’apprendrez un truc. Après, ce qu’on observe surtout, dès l’époque Khrouchtchev, c’est la prédation du peuple par la nomenklatura, mais ce n’est plus le même système. Par ailleurs, encore une fois, les résultats concrets du stalinisme sont tout simplement fantastiques et sans équivalent dans le temps et l’espace (du moins dans l’histoire connue), eu égard aux contraintes de l’époque et au climat. Il n’y avait donc pas que l’intention.
      -
      R / Si on débarrasse le capitalisme de ses tares, ce ne sera plus du capitalisme ! Le capitalisme a dans son ADN des tares insurmontables, il est fondamentalement le problème principal de notre temps, là il faut absolument créer autre chose, question de survie !
      -
      En ce cas, je vous rejoins. Avec une nuance - il me paraît essentiel que chaque peuple (ou civilisation) développe sa propre alternative. C’est le véritable sens de la diversité.


    • 1 vote
      maQiavel machiavel1983 14 novembre 2013 15:56

      -Je crois pas que l’URSS sous Staline ait jamais fait acte de prédation envers qui que ce soit, ou alors, vous m’apprendrez un truc. 

      R / Mais tout de même … si vous admettez que le stalinisme était un capitalisme d’Etat constructiviste et étatique piloté par une bureaucratie, c’est que nécessairement il y’ avait prédation sur les travailleurs.

      Je le répète : je ne fais aucun jugement moral, sans cela l’URSS n’aurait pas survécu à Barbarossa, mais je dis juste les faits : système de prédation, il y’ avait …

      Le capitalisme sans prédation, ca n’existe pas, même quand il s’agit d’un capitalisme d’ Etat …

      il me paraît essentiel que chaque peuple (ou civilisation) développe sa propre alternative. C’est le véritable sens de la diversité.

      R : Oui mais il faudra conjuguer ces alternatives sur le plan mondial. Avec la mondialisation, les problèmes sont multi-systémiques et ils requièrent des solutions multi-systémiques.


    • 7 votes
      maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 14:19

       smiley .........


    • 5 votes
      Al West Al West 13 novembre 2013 14:28

      Tu m’étonnes que tu te fasses censurer avec une telle photo de profil Famine smiley
       
      (J’adore.)


    • 5 votes
      maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 14:38

      Terrible cet avatar , j’ ai bien rit quand je l’ ai vu pour la première fois ... smiley


    • 7 votes
      bOvinus bOvinus 13 novembre 2013 16:14

      @ Pierre l’Acrobate
      -
      C’est kwa, pour vous, un "facho" ? Peut-être condescendrez-vous à nous définir ce terme obscur, employé à tort et à travers, si bien qu’on ne sait plus très bien de qui il s’agit exactement ?


    • 5 votes
      QaviQeQuarQo davideduardo 13 novembre 2013 18:41

      pierre l acrobate n est qu un inter-nazi (internationale socialiste)


      comme les nazis a des maitres francs macons
      comme les nazis est pour l avenement d un homme nouveau
      comme les nazis est pour l eugénisme
      comme les nazis est pour une europe grande et forte
      comme les nazis est pour criminaliser d autre pensées politiques


      pierre le nazillon

    • 3 votes
      Erwanet Erwanet 13 novembre 2013 17:13

      "-L’Espérance de vie n’est que de 40 ans en Afrique contre 80 à 83 ans en Europe, en Amérique ou même en Asie. On vit 2 fois moins longtemps en Afrique qu’ailleurs. "
      ---------
      Saleté de modèle occidental et consumériste qui permet aux gens de vivre deux fois plus longtemps !
      ----------

       - Plus de la moitié de la population africaine vit avec moins de 1€ par jour pour se loger, se nourrir, se soigner, et s’éduquer…

      ---------------

      Parce que toi tu crois que le coût de la vie n’est pas en rapport et qu’un loyer en Afrique est de 1000 euros/mois ?
      ¨
      Les fléaux qui gangrènent la plupart des pays africains sont la corruption appliquée de façon très efficace par l’Etat et l’absence de propriété privée, les individus ne pouvant maitriser des ressources qui ne sont donc pas les leurs, ils ne peuvent donc pas se développer.


      • 7 votes
        maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 17:20

        -Saleté de modèle occidental et consumériste qui permet aux gens de vivre deux fois plus longtemps !


        R / Je pense que tu n’ as pas très bien compris que l’  afrique a un système économique occidental ...

        -Parce que toi tu crois que le coût de la vie n’est pas en rapport et qu’un loyer en Afrique est de 1000 euros/mois ?
        R / Désolé mais 1 euro par jour , même avec le cout de la vie locale , c’ est insuffisant pour se nourrir se loger etc.
        -l’absence de propriété privée
        R / Non mais tu crois que les ^pays africains ont tous des régimes néobolchévique ou quoi ? smiley

        -Les fléaux qui gangrènent la plupart des pays africains sont la corruption appliquée de façon très efficace par l’Etat 
        R / La classe dirigeante chinoise est l’ une des plus corrompues au monde pourtant la Chine s’ en sort pas mal !La corruption n’ explique que très peu de chose !
        Mais dis moi , toi un libertarien , tu serais entrain de défendre les mesures du FMI et de la banque mondiale ? Tu devrais écouter un peu plus souvent Ron Paul je crois ...

      • 8 votes
        QaviQeQuarQo davideduardo 13 novembre 2013 18:49

        les systemes africains sont bien plus libéraux que la france


        libre enteprise : n importe qui peut mettre une table et deux chaises devant sa maison et vendre du mafé ou des tajines

        Impot : aucun impot pratiquement, a part des droits de peche vendus aux japonais, ou quelques concessions minieres

        Social aucune aide social n est non plus reversé

        education, santé celui qui a de l argent pourra profiter des quelques hopitaux et bonnes écoles qu il y a dans certaines capitales
        Les autres pourront crever



        C est a peu pret votre programme erwanet , non ?

      • vote
        maQiavel machiavel1983 14 novembre 2013 16:06

        Totalement d’ accord pégase.


      • 2 votes
        Jean Rigole Jean Rigole 13 novembre 2013 17:19

        Ziegler dénonce très justement le « Consensus de Washington ». Cela désigne une série de mesure standard partagée par les Occidentaux (économistes, politiques, journalistes économiques…) et appliquée aux pays en développement en difficulté face à leur dette par le « Fonds Monétaire International » (FMI) et la « Banque mondiale » (leurs sièges sont situés l’un en face de l’autre à Washington), notamment en Amérique latine et en Afrique dès les années 70. Un catalogue de mesures néolibérales inspirées par l’idéologie économique et monétariste de l’École autrichienne d’économie et l’« École de pensée de Chicago », soutenues par le département du Trésor US (ministère des Finances). L’accord d’aides financières est par exemple conditionné à une stricte discipline budgétaire et fiscale, à la réduction des dépenses publiques et l’intervention de l’État, à la libre circulation des capitaux pour favoriser les investissements étrangers, à la suppression des quotas d’import/export et droits de douane dans un marché mondial libéralisé, bref, à la privatisation de l’économie… Les dégâts occasionnés sont rapides, notamment en Afrique avec l’apparition de monopoles privés appartenant aux grands groupes internationaux. En suivant de manière appliquée les « politiques d’ajustement structurel » (PAS) recommandées par la « Banque Mondiale », les pays africains ont mis en œuvre des restrictions budgétaires ayant des effets immédiats de récession, compromettant leur développement futur par les réductions de dépenses de santé et d’éducation, entraînant inégalités et baisse de l’espérance de vie, déclenchant des vagues migratoires vers l’Europe. En bref, la perte de souveraineté sur la politique nationale par la soumission à la conditionnalité de la dette – terme du FMI pour désigner « les exigences ». Face aux critiques apparues envers les « assassins économiques » (dont parle entre autres John Perkins) dans les années 1990, le « Consensus de Washington » a été transformé en apparence pour devenir plus présentable sous le terme du FMI : « Bonne gouvernance ». Avec l’entrée en jeu de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le 1er janvier 1995, le fond néolibéral reste identique, subordonnant toute société au marché, sanctionnant les pays ne respectant pas les règles du libre-échange, remettant en cause les services publics et la protection sociale.
         
        Ces politiques néolibérales inspirées par Friedman et son « École de pensée de Chicago » (dont le premier laboratoire a été le Chili sous Pinochet) nous amènent donc aux articles actuellement en vogue sur Agoravox.
        Phase I : Vannes de l’immigration grandes ouvertes après les événements de 68 et le départ de De Gaulle du pouvoir. L’exploitation économique d’une main-d’œuvre précaire, vulnérable et docile a permis de casser les mouvements insurrectionnels lancés par les syndicats de l’époque pour la défense des droits des ouvriers : abaissement des coûts du travail et division des salariés. Les entreprises des secteurs de l’automobile (Simca à Poissy), du BTP (Bouygues), les exploitants de mines de charbon dans le nord, les entreprises de services et de restauration se sont régalées avec cette main-d’œuvre bon marché.
         
        Phase II : Immigration de peuplement décrétée en 1974 avec le regroupement familial et l’accès au marché de l’emploi, la seconde variable d’ajustement du grand patronat. L’immigration a servi l’économie de marché et son rêve absurde de croissance illimitée avec une population toujours plus nombreuse et dépensière pour consommer.
         
        Phase III : En parallèle, le post-colonialisme des institutions internationales de la Banque mondiale et du FMI ont opéré un chantage sur la dette publique des pays du Tiers-Monde, renforçant les flux migratoires. La privatisation de pans entiers des économies locales jusqu’aux terres arables a détruit les modes de vie en expropriant les populations, tout en colonisant leur imaginaire avec la façon de vivre à l’occidentale. Les chaînes de télévision satellitaires leur ont donné une image déformée de la réalité (comme le modèle de la bonne vie aux US pour les petits Français) et les mafias de passeurs leur ont promis l’Eldorado. Dans le modèle de croissance économique néolibéral, basé sur le crédit et la consommation au détriment de la production industrielle, l’accueil de plusieurs millions de nouveaux consommateurs a servi une fois de plus les intérêts des oligarchies.
         
        Phase IV (la phase actuelle) : abandon des valeurs traditionnelles et l’idée nationale par les gouvernements successifs. Promotion du projet mondialiste en valorisant l’immigration et le métissage culturel comme une chance pour le pays. Désillusion d’une partie non négligeable des immigrés à présent Français, mécontentement grandissant des « indigènes » (malgré les stratégies de répression avec les associations antiracistes type SOS Racisme, LICRA et compagnie, aujourd’hui démasquées).
        Bon, j’ai l’impression que nous bouclons, machiavel1983 !
         


        • 2 votes
          maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 17:27

          Voilà une description très intéresante qui fait le pont entre immigration massive et le système capitaliste international !

          -Les dégâts occasionnés sont rapides, notamment en Afrique avec l’apparition de monopoles privés appartenant aux grands groupes internationaux

          R : C’est ce que les faux libertariens comme Erwanet ne comprennent pas, les vrais libertariens comme Ron Paul ont bien compris que le FMI et la banque mondiale ne sont pas des institutions libérales !


        • 2 votes
          Jean Rigole Jean Rigole 13 novembre 2013 18:26

          Nous nous approchons des fauteurs de troubles avec ces deux mafias bancaires.
          Attention à Ron Paul, il est Américain avant d’être libertarien.
          Les Américains possèdent une arme (voire plusieurs) pour se défendre, y compris contre l’État le cas échéant !


        • 4 votes
          maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 17:28

          Au fait j’ aimerai bien que ceux qui votent contre l’ article expliquent pourquoi ...


          • 1 vote
            Al West Al West 13 novembre 2013 17:35

            Moi j’ai juste lu le début du titre, "Afrique", j’ai voté contre.


          • 3 votes
            maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 17:41

            Oui , ça doit être ça ...


          • 6 votes
            QaviQeQuarQo davideduardo 13 novembre 2013 18:52

            Il y a des solutions :


            en ramenant le débat identitaire un peu plus a gauche 
            et en faisant comprendre que les idées de neocolonialisme du sud, du déracinement migratoire et de malaise identitaire au nord vont de concert.

            Au lieu de les diviser en deux (la critique du neocolonialisme pour la gauche et l identité pour la droite) et de garder les population du sud dans cette espoir su "reve européen"

            En arretant de faire croire que l exode de millions de personnes , c est génial
            En arretant de faire croire que les africains que les africains sont une "sous civilisation" incapable de se dévelloper et tous corrompus.

            En gros allier dans un meme élan la gauche anti impérialiste, la droite identitaire et les populations du sud désireuses de dévelloper leur pays.

            • 6 votes
              Pablo el GENIO Pablo 13 novembre 2013 18:59

              ....Et après on s’étonne de l’arrivée prétendument massive de pauvres hères cherchant à survivre et cela loin de leurs racines, de leurs familles, de leurs amis, de leurs souvenirs et au péril de leurs vies, dans une douleur morale et émotionnelle incommensurable car l’ EXIL n’est que fort rarement un choix !!! Moi, ce qui me sidère c’est qu’ils ne soient pas 10 fois, 100 fois plus à le faire et surtout que seule la désespérance habite leurs coeurs et non point une haine et une révolte que l’on pourrait, en étant objectif, juger tout à fait légitime ....


              • 5 votes
                cassia cassia 13 novembre 2013 20:32

                Il y en a bcp qui arrivent en France très bien nourri, font des études, et restent en France en parasite plutôt que de retourner aider leur pays...


              • 7 votes
                maQiavel machiavel1983 13 novembre 2013 21:18

                C’ est vrai que beaucoup d’ africains formé en France y restent , mais pas en parasite , leur qualification leur ouvre les portes et ils restent dans le cadre de l’ immigration choisie.

                C’ est une perte pour leurs pays d’ origine et par patriotisme ils devraient y retourner pour l’ aider, c’ est une réalité !
                Ceci dit , c’ est facile à dire , souvent dans leur pays d’ origine , il n’ y a pas d’ ouverture , que ferions nous à leur place ? Surtout quand on a des enfants ?Il faut faire attention avant de juger , on est dans des sociétés individualistes et les africains le sont autant que les occidentaux !
                D’ ailleurs, il y’ a beaucoup d’ Européens qualifiés expatriés dans les quatre coins du monde , faut il tenir le même raisonnement pour eux ? Moi je suis expatrié en Belgique pour un meilleur salaire qu’ en France , serais je aussi un parasite ? Il y’ a beaucoup de paramètres à prendre en compte ...


              • 7 votes
                Pablo el GENIO Pablo 13 novembre 2013 21:24

                Je me fous de ceux-là, je te parle de ceux qui n’ont pas choisi, Cassia !!! D’ailleurs, pourquoi les Africains friqués seraient-ils plus solidaires avec "les leurs" et penseraient moins "qu’à leurs gueules" que nos "friqués" avec "les notres" dans la panade ? Eh ben, cette façon de voir les choses, Cassia, vois-tu.... c’est raciste !


              • 2 votes
                cassia cassia 13 novembre 2013 21:25

                Tout à fait, mais je nuancerai néanmoins tes propos sur le fait qu’a partir du moment ou ils possèdent les savoirs, pourquoi ils n’arrivent pas à les potentialiser dans leurs pays pourtant si riches en ressources ?
                Je me demande également comment ils trouvent, avec toutes cette misère, le temps et l’énergie d’exciser les 3/4 de leurs gamines...


              • 7 votes
                Pablo el GENIO Pablo 13 novembre 2013 21:42

                "....le temps d’exciser le 3/4 de leurs gamines." D’où sors-tu ces chiffres, Cassia, et ne me dis pas que tu es allée voir dans toutes les culottes des gamines africaines résidant sur notre territoire ou je te balance aux brigades des moeurs illicco ! smiley


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                Pablo el GENIO Pablo 13 novembre 2013 21:46

                Ah, je viens de saisir que tu répondais à Machiavel, mais peu importe, d’où sors-tu ces chiffres ?


              • 3 votes
                cassia cassia 13 novembre 2013 22:01

                46% des femmes de 15-45 ans sont excisées en Afrique (98% en Somalie, 89% au Soudan, 28% au Sénégal).
                http://www.unicef.fr/contenu/actualite-humanitaire-unicef/journee-de-la-femme-refusons-lexcision-2010-03-04

                CARTOGRAPHIE

              • 1 vote
                maQiavel machiavel1983 14 novembre 2013 14:32

                -a partir du moment ou ils possèdent les savoirs, pourquoi ils n’arrivent pas à les potentialiser dans leurs pays pourtant si riches en ressources ?

                R /Cassia regarde le documentaire et lit l’ article , la réponse à ta question est là ...
                Quant à l’ excision , pratique barbare s’ il en est est combattue par des gens sur place. Ceci dit , donnons aussi les chiffres d’ une autre pratique barbare en occident , l’ avortement.


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