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Eric Zemmour répond à Rama Yade : "ce n’est pas moi qui ai été nommé ministre parce que j’étais noir et femme"

Le 15 novembre sur RFI, Rama Yade a dénoncé la "libération d’une certaine parole raciste", visant notamment Eric Zemmour et expliquant :
 
"Je pense à des gens qui ont une obsession, un regard ethnicisé sur les gens."
 
Chroniqueur pour i>Télé, Eric Zemmour a répondu à l’ancienne ministre le soir même lors du débat l’opposant à Nicolas Domenach. Elle est la première à avoir bénéficié du "regard ethnicisé" qu’elle dénonce, rétorque-t-il en substance :
 
"Je voudrais d’abord répondre une chose à Rama Yade : ce n’est pas moi qui ai été nommé ministre parce que j’étais noir et femme.
 
Celui ou celle qui a bénéficié d’un regard ethnicisé sur la société française, ce n’est pas moi, c’est Rama Yade."
 
 
Eric Zemmour s’emporte ensuite contre "la machine anti-raciste" qu’il accuse d’avoir fabriqué du racisme :
 
"Entre temps il y a eu la machine de guerre anti-raciste qui a racialisé le discours. C’est eux qui l’ont racialisé, ce n’est pas moi ! Moi je ne fais que répondre à ça. 
 
A partir du moment où on vous dit "c’est mieux parce qu’il y a plus de noirs, plus d’arabes" et qu’après on vous dit "mais vous n’avez pas le droit d’appelez un arabe un arabe, et un noir un noir", faut choisir !"
 
Il concluera en revenant sur les attaques visant Christiane Taubira - un enfant la traitant de "guenon" en agitant une banane et la une de Minute - et en assurant qu’il ne s’agit que d’une "campagne d’autopromotion victimaire" de la part de la ministre qui permettrait de "faire oublier sa politique qui est ignoble".
 
Et d’estimer, exactement comme Nadine Morano, que la une de Minute contre Christiane Taubira est du même accabi que Marianne lorsque ce magazine titrait : "Sarkozy, le voyou de la République".

http://news360x.fr/

 

Tags : Discriminations Eric Zemmour




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14 réactions à cet article    


  • 24 votes
    Olivier Perriet Olivier Perriet 18 novembre 2013 15:30

    Ah, toutes ces avantageuses personnalités :
    Nadine Morano, Christiane Taubira, Rachida Dati, Cécile Duflot...

    Qu’importe qu’elles soient noires, jaunes, blanches ou bleues foncé, puisqu’elles sont imbuvables !


    • 6 votes
      la mouche du coche 18 novembre 2013 18:58

      M. Zemmour est trop fort. Plus personne ne peut lui répondre. smiley Il ne leur reste pas d’autres solutions que de le virer.
      Est-ce qu’il vit dans un HLM ? On peut regarder s’il paye bien son électricité ? Où bien une femme de chambre peut raconter des trucs. Je cherche. smiley


    • 30 votes
      juluch juluch 18 novembre 2013 16:06

      Bon débat, merci pour le partage News360X


      Il est clair que cette affaire Taubira comme celle de Méric, est une instrumentalisation.

      • 24 votes
        Morpheus Morpheus 18 novembre 2013 16:54

        Zemmour a raison.

        C’est bel et bien le prétendu >>anti-racisme<< qui génère le racisme de plus en plus puant et primaire auquel on assiste en France.

        Morpheus


        • 14 votes
          Captain Captain 18 novembre 2013 18:37

          Bravo Zemmour ! Bien parlé !


          • 4 votes
            gerfaut 18 novembre 2013 19:13

            Autre moment interessant de l’ émission Zemmour contre la réforme du rythme scolaire par Peillon



            • 1 vote
              Philippe Baptise 18 novembre 2013 19:53

              Je suis mitigé, d’un côté Taubira mérite de se faire lyncher sévèrement ; d’un autre quand je vois l’abbé (la fsspx n’est pas assez mal vue déjà ?) crier Y’a bon Banania et les gamins brandissant des bananes et la traitant de guenon ça me laisse un peu perplexe. C’était d’ailleurs particulièrement stupide parce que toute la politique catastrophique de Taubira est occultée par le rouleau compresseur anti-raciste désormais.


              • 7 votes
                la mouche du coche 18 novembre 2013 20:58

                Ce n’est pas stupide, c’est voulu.

                Je trouve qu’on ne voit rien sur la vidéo de la banane. Des zooms, une voix off, un soutitrage. Est-ce que quelqu’un a l’original ?


              • 5 votes
                marceau 18 novembre 2013 22:55

                Taubira est à l’origine de la loi du 21 mai 2001 qui est une apologie du racisme anti blancs !


                • 1 vote
                  LadyFel 19 novembre 2013 15:29

                  Surtout qu’il y a la réalité de la traite des Blancs chrétiens par les musulmans d’Afrique du Nord complètement tabou... Et pourtant cela a duré au moins 10 siècles, même si on ne dispose de chiffres que pour une période récente, et c’est la conquête de l’Algérie qui y a mis un terme... 


                  J’ai remarqué que les indigènes de la république devenaient fous quand on le leur rappelait.

                  Les juifs d’Afrique du Nord (français grâce à la loi Crémieux ou pas) aussi, d’ailleurs tout comme les ashkénases, dont les communautés les plus importantes se trouvent comme par hasard sur le chemin qu’empruntaient les convois d’esclaves blancs et slaves du Moyen Age.... 

                  Alors une journée pour commémorer l’esclavage oui, mais alors tous les esclavages... 

                • 1 vote
                  cassandre4 cassandre4 19 novembre 2013 15:59

                   Oui ! LadyFel, et ce n’est pas "anecdotique"

                  L’historien américain Robert C. Davis, rappelle que plus d’un million de chrétiens ont été asservis par les Barbaresques entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

                   

                   

                  VOILÀ UN LIVRE savant qui fera date en ce lendemain de la journée commémorative de l’abolition de l’esclavage. L’étude de l’historien américain Robert C. Davis vient apporter un élément entièrement nouveau dans ce dossier en évoquant la traite dont les chrétiens furent victimes par les arabo-musulmans en Méditerranée du XVIe et XVIIIe siècle. Son travail, le premier d’une telle ampleur, renouvelle la connaissance que l’on peut avoir de l’esclavage, ce crime contre l’humanité dont la liste des pratiques ne finit pas, hélas, de s’allonger. On connaît bien aujourd’hui, notamment grâce aux travaux d’histoire globale d’Olivier Pétré-Grenouilleau, la traite des Africains par les Blancs, tout comme celle des Noirs par les Arabes. Mais celle des chrétiens par les musulmans restait, en revanche, totalement ignorée.

                   

                  Ce que Davis appelle « l’autre esclavage » a pourtant touché un nombre considérable de chrétiens. Contrairement à ce qu’avait cru Fernand Braudel, qui avait minimisé le phénomène dans ses travaux sur la Méditerranée, ce serait plus d’un million de personnes, principalement des hommes habitant les pourtours de la Méditerranée, qui ont été vendus comme esclaves dans les marchés d’Alger, de Tripoli ou de Tunis, les principales villes de ce qu’on appelait alors la Barbarie. On est loin du tableau anecdotique d’une Angélique livrée aux Barbaresques pour sa beauté. La plupart des victimes furent d’ailleurs principalement des hommes, venus d’Espagne, de France et surtout d’Italie. Avant l’étude de Davis, ce phénomène n’avait jamais pu être chiffré. Professeur d’histoire sociale italienne à l’université de l’Ohio, l’auteur a consacré de longues années d’étude à ce phénomène qui a marqué pendant des siècles les populations du sud de la Méditerranée, notamment celles qui étaient les plus proches des Etats barbaresques et qui ont été en butte à des razzias très fréquentes (ainsi subsistent sur les côtes méditerranéennes ces tours destinées à informer les populations d’une razzia imminente). Le danger était permanent. L’auteur rappelle que les musulmans conservaient au XVIe siècle des bases dans certaines îles de la péninsule italienne, comme Ischia, au large de Naples... De nombreux villages, construits sur des promontoires rocheux, faisant dos à la mer, portent témoignage du traumatisme de ces populations locales qui pouvaient, à l’aube, être capturées par des bateaux surgissant en silence de la brume. Les plus durement frappés furent les marins, les marchands et les modestes pêcheurs de ce qu’il était alors convenu d’appeler « la mer de la peur » !

                   

                  Les conditions de vie des esclaves chrétiens ont été souvent effroyables, particulièrement dans les bagnes publics, où il régnait un climat de violence sexuelle. Mais, à la différence de la traite africaine, les captifs pouvaient, moyennant rançon, échapper à leur captivité. Des institutions religieuses vont d’ailleurs se spécialiser en Europe pour racheter ces malheureux, comme les Trinitaires ou les Mercédaires. Aussi les esclaves chrétiens n’ont-ils pas fait souche en terre d’Islam. Pourtant, ils y restèrent en moyenne près d’une dizaine d’années, quand ils n’y mouraient pas tout simplement (le taux de mortalité y était élevé, autour de 15 %). Certains préférèrent se convertir à l’Islam et mener ensuite à leur tour des razzias contre leurs anciens compatriotes.

                   

                  Mais les récits des chrétiens ont parfois été romancés, ce qui explique que pendant longtemps on a négligé ce type d’esclavage. On sait désormais qu’il faut le considérer avec attention. Ainsi peut-on lire Captifs en Barbarie, ce récit poignant d’un jeune mousse anglais, Thomas Pellow, capturé au XVIIIe siècle en Méditerranée et vendu comme esclave au terrible sultan Moulay Ismaïl, qui l’utilise, avec des milliers d’autres chrétiens, à la construction de son palais gigantesque. Racontée par le journaliste anglais Giles Milton, cette histoire, certes anecdotique, complète la magnifique étude de Robert C. Davis qui rappelle qu’il n’y eut en Barbarie aucun pendant du célèbre « code noir » pour venir limiter les pouvoirs du maître musulman sur son esclave.

                   

                   

                  Esclaves chrétiens Maîtres musulmans

                   

                  L’esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800)

                   

                  de Robert C. Davis

                   

                  Editions Jacqueline Chambon, 333p., 22 €.

                   

                  Captifs en Barbarie. L’histoire extraordinaire des esclaves européens en terre d’Islam

                   

                  de Giles Milton

                   

                  Noir sur blanc, 301 p., 25 €.

                   

                   

                   

                   

                   


                • 3 votes
                  Hijack ... Hijack 18 novembre 2013 23:44

                    
                  Taubira : Dire qu’on l’a sorti de l’espèce humaine ... c’est vraiment donner plus d’importance qu’il ne le faut à ceux qu’elle accuse, leur donner plus d’imortance pour se victimiser plus.
                  .
                  Quant à Yade, d’accord avec Zemmour sauf qu’il a oublié, qu’elle est limitée, mais mignone.
                  .
                  Je viens de lire le PDF des "Dialogues désaccordés"... où Naulleau s’est fait laminer, je me dis que Soral aurait dû dialoguer avec Zemmour, ça aurait plus de punch et de profondeur.
                  .
                  Pour revenir à Naulleau (et je me demande tjrs quelle mouche l’a piqué) ... au début, je m’étais dit que c’était en quelque sorte une sorte de Sparring Partner -donc avec protections- a Soral ; mais plus ça allait et plus on constate que le pov Naulleau a vraiment servi de sac de sable, que dis-je de punchingball  !!!


                  • 4 votes
                    Boom_QaBoom Boom_Boom 19 novembre 2013 02:47

                    Zemmour se pose la vraie question à 5.35 :
                    "Est ce que une merde c’est pas pire qu’un singe ?"


                    • 4 votes
                      edwig 19 novembre 2013 03:03

                      La différence est quelque chose de riche, c’est magnifique de pouvoir découvrir d’autre cultures.

                      Ce sont les anti racistes qui estiment que la différence c’est "mal" et qu’elle doit être niée et combattue !
                      Trouver que la différence c’est le mal, c’est du pure racisme.



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