Aux États-Unis, le business des prisons privées est si lucratif que les compagnies qui les gèrent font du lobbying législatif pour emprisonner encore plus de personnes - Novembre 2013

Je dois dire que la chaîne Russia Today est une chaîne à part : elle lève des lièvres et dénonce des faits que nombre d'autres médias alignés ne soulèvent jamais.

L'attribution de la gestion de prisons à des firmes privées est typiquement un travers des États-Unis, en ce sens qu'il révèle l'imbrication croissante des sphères gouvernementales et privées, l'une des marques du fascisme. Cette imbrication est une extension des "relvolving doors" (les portes tournantes) où les oligarques alternent emplois privés et mandats politiques, une technique bien pratique pour gaver de contrats toute entreprise peu scrupuleuse de l'intérêt général et de la notion d'équité.

Certains pourraient penser que cette affaire est juste un épisode malheureux qui peut s'expliquer uniquement par la cupidité et c'est tout, mais c'est en réalité c'est tout un système de valeurs antisociales et antidémocratiques qui s'exprime, avec du réseautage souterrain, avec un travail permanent de lobbying législatif, au mépris même du "Bill of Rights" (voir [ici]), puisqu'il s'agit d'emprisonner de plus en plus en plus de personnes au détriment de leurs droits les plus élémentaires.

Fini la Justice, fini les droits constitutionnels : tout est fait pour emprisonner, car les gens sont devenus du bétail qui rapporte gros.

Une vidéo, si cela était nécessaire à certains, montrant que décidément les États-Unis ne sont plus une république ni une démocratie mais un état fascisant où l'argent est devenu l'unique valeur de ce pays décadent qui va très mal finir.

Nota Bene 1 : pour obtenir une liste de vidéos sur les prisons, cliquez [ici].

Nota Bene 2 : pour obtenir une liste de vidéos sur le lobbying, cliquez [ici].

Nota Bene 3 : pour obtenir une liste de vidéos sur les États-Unis, cliquez [ici].