Centrafrique : les enjeux de l’intervention
La paix et la sécurité, voilà les deux vastes sujets au menu du sommet qui réunira vendredi 6 et samedi 7 décembre les chefs d’Etat africains et François Hollande à l’Elysée. Alors que les craintes d’un génocide se confirment progressivement en Centrafrique et que le contingent français augmente dans la capitale Bangui et sa région, plusieurs questions se posent : était-il possible d’intervenir plus tôt en Centrafrique ? Une armée panafricaine aurait-elle permis de limiter les effets devastateurs d’une guerre fratricide ? Alors que l’on parle beaucoup des interventions successives de la France en Afrique, on parle moins de l’Africom, le discret Commandement des États-Unis pour l’Afrique : quelles sont donc les stratégies militaires des puissances occidentales en Afrique ?
Invité(s) :
Antoine Glaser, journaliste, spécialiste de l’Afrique
Général Vincent Desportes, directeur du Collège Interarmées de Défense (CID), professeur associé à SciencesPo Paris, ancien directeur de l’Ecole de guerre
Tags : Afrique Armée
7 réactions à cet article
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Vu comment valery giscard d’estaing s’est comporté envers bokassa le dirigeant de la centrafrique pendant les années 70, et comment les guerres ont été formenté au rwanda , cote d’ivoir, lybie , syrie, et j’en passe ...
africom est la bas surtout pour garder la main mise de la france sur le centrafrique..-
et sans oublier le mali , la france a voulu aider les generaux à garder le monopole du marché de la drogue , qui est passé au main des mafieux de l’azawad (je ne parle pas des touaregs, mais des vrais mafieux qui prennent aussi en otage des français pour echanger contre des millions d’euros).
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africom est la bas surtout pour garder la main mise sur les richesses du centrafrique.et non d’eviter les guerres fratricides .
il n’y a qu’a voir l’iraq aujourd’hui, les atlantistes ne deploivent que des conflits et non la paix. -
La France est haïe en Centrafrique, j’ ai un ami légionnaire qui me l’ a bien précisé. Nous n’ avons rien à y faire.
En Afrique, il y a des massacres tout le temps, dont on n’ entend jamais parler.-
Merci Frida .Antoine Glaser est toujours intéressant ; il connait son sujet sur le bout des doigts , et son analyse est complémentaire de celle de Bernard Lugan .-
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Les enjeux c’est le POGNON !
Comme d’habitude.
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