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Accueil du site > Actualités > Société > OGM : « on est en train de faire que des conneries avec ! » (Pierre-Henri (...)

OGM : « on est en train de faire que des conneries avec ! » (Pierre-Henri Gouyon)

« La concentration de la propriété des ressources génétiques dans quelques mains met en danger toute la nourriture de la planète. » Pierre-Henri Gouyon

 

La multinationale Monsanto est évidemment directement visée par ce constat de Pierre-Henri Gouyon. En fait, seulement une poignée de firmes est impliquée dans cette guerre mondiale du contrôle des semences, alors que les semences sont à la base de toute la nourriture de l'humanité :

« S'ils gagnent ils sont les rois du monde... »

 

Perspective ô combien horrible !
 

Pierre-Henri Gouyon - OGM et biodiversité

 

Pierre-Henri Gouyon est Professeur à l’Université de Paris-Sud 11, à l’École Polytechnique et à l’Institut national agronomique, directeur du laboratoire d’Écologie, Systématique & Évolution (UMR 8079 UPS-CNRS-ENGREF, membre du Comité d’éthique de l’Inserm.

Extrait d’une conférence donnée à l’Espace éthique APHP/Île-de-France.

 

Tous les extraits de cette conférence :


Pierre-Henri Gouyon - Introduction (1/13)
http://www.youtube.com/watch?v=9XsM...

Pierre-Henri Gouyon - Sur la classifiction (2/13)
http://www.youtube.com/watch?v=VXmk...

Pierre-Henri Gouyon - Nature et modernité jusqu’à Darwin (3/12)
http://www.youtube.com/watch?v=V9iP...

Pierre-Henri Gouyon - Darwin et la vision actuelle du monde vivant (4/13)
http://www.youtube.com/watch?v=FePn...

Pierre-Henri Gouyon - Continuité et variation (5/13)
http://www.youtube.com/watch?v=Psmz...

Pierre-Henri Gouyon - La génétique (6/13)
http://www.youtube.com/watch?v=8Q2e...

Pierre-Henri Gouyon - Dimension sociale (7/13)
http://www.youtube.com/watch?v=XO8L...

Pierre-Henri Gouyon - Inné et acquis (8/13)
http://www.youtube.com/watch?v=R8Im...

Pierre-Henri Gouyon - Eugénisme (9/13)
http://www.youtube.com/watch?v=WEiL...

Pierre-Henri Gouyon - Nuremberg et le progrès (10/13)
http://www.youtube.com/watch?v=JSUA...

Pierre-Henri Gouyon - Le principe de précaution (11/13)
http://www.youtube.com/watch?v=H90C...

Pierre-Henri Gouyon - OGM et biodiversité (12/13)
http://www.youtube.com/watch?v=_SQD...

Pierre-Henri Gouyon - Conclusion (13/13)
http://www.youtube.com/watch?v=7JeR...

 

 

Pour aller plus loin :

 

Argentine, le soja de la faim ( OGM Monsanto - 2005) par Marie-Monique Robin

 

En 1996, le gouvernement de Carlos Menem autorise la culture du soja transgénique, le "Roundup Ready", en Argentine. Produit par la multinationale Monsanto, ce soja a été manipulé génétiquement pour résister au Roundup, un herbicide fabriqué par... Monsanto.

Dix ans plus tard, l’appât a fonctionné : profitant des cours élevés du soja sur le marché, l’Argentine en est devenu le premier exportateur mondial. La moitié de ses terres arables sont désormais consacrées à la monoculture de soja transgénique. On parle de "sojisation" du pays, entraînant de multiples conséquences, économiques, sociales et environnementales. Les petits producteurs, qui ne peuvent pas faire face à la concurrence, sont obligés de vendre leurs terres. La déforestation touche de nombreuses régions.

S’ajoute un problème inattendu : l’apparition de "soja rebelle", des graines qui germent hors de la saison et qu’on ne peut anéantir qu’avec un emploi massif d’herbicides. Résultat : des taux de pollution catastrophiques qui affectent les animaux, les autres cultures, mais aussi la santé humaine. Des plaintes ont été déposées et des scientifiques courageux ont publié les premières enquêtes épidémiologiques sur les conséquences sanitaires de la "sojisation".

En interrogeant les principaux acteurs du dossier, ce reportage met en lumière les conséquences, parfois dramatiques, des cultures transgéniques.

 

 

Le géant Monsanto veut-il faire taire les scientifiques critiques sur les OGM ?

 

La multinationale des OGM Monsanto essaye-t-elle de faire taire les scientifiques qui la dérange ? C’est ce qu’affirme le professeur français Gilles-Eric Séralini. Voici deux ans, il avait publié une étude montrant que la combinaison d’OGM et du désherbant Round-Up faisait augmenter de façon énorme les cancers chez les rats de laboratoire. Son étude pourrait, aujourd’hui, tout simplement disparaître de la littérature scientifique.

 

 

OGM : lobbying dans la presse scientifique ?

 

Et si les lobbies pro-OGM étaient en train d’infiltrer la presse scientifique. C’est ce que dénonce le chercheur Gilles-Eric Séralini. Il y a un peu plus d’un an, son étude sur la nocivité d’un maïs OGM, testé sur des rats pendant deux ans, avait donné des sueurs froides aux consommateurs. Aujourd’hui, la revue qui a publié son étude lui annonce dans une lettre qu’elle veut la retirer. Pour l’eurodéputée Corinne Lepage, une preuve de plus de la force de frappe de l’industrie.

“ Si cette revue, qui vient d’embaucher un responsable de Monsanto comme directeur de la rédaction, obtient la rétractation de cette étude, ça veut dire qu’elle n’aura jamais existé. C’est-à-dire que ce que nous avons essayé de faire, d’exiger des études à long-terme des OGM et des pesticides sur la santé humaine, cette possibilité sera définitivement fermée “, déplore l‘élue, ouvertement anti-OGM.

Au niveau européen, les OGM sont généralement testés sur trois mois tout au plus, par les industriels, et ce sont ces études qui servent à autoriser le produit. Pour Gilles-Eric Séralini, chacun, y compris les institutions européennes, a sa part de responsabilité.

“ Nous accusons la revue de compromission avec Monsanto, nous accusons Monsanto d’avoir fait des fraudes et des erreurs manifestes dans l’autorisation de leurs produits, et nous accusons la Commission européenne de ne prendre que ces données pour valides “, fustige le professeur en biologie cellulaire.

En Europe, des dizaines de produits transgéniques sont importés et la Commission a proposé d’autoriser la culture d’un nouveau maïs OGM. La décision pourrait être prise en début d’année prochaine.

 

 

Argentine, la population se soulève contre la « méga-usine » de Monsanto (article de Benjamin Sourice)

Extrait : « Monsanto annonçait en juin 2012 la construction en Argentine de sa plus grande fabrique de semences de maïs transgéniques (OGM) d’Amérique Latine, le pays déjà deuxième producteur mondial d’OGM est passe de devenir un producteur de semences GM bon marché pour l’exportation. Sur le terrain, le bras de fer entre les habitants et la firme devient des plus musclés. » (...)

 

Tags : OGM Monsanto




Réagissez à l'article

21 réactions à cet article    


  • 8 votes
    Al West Al West 5 décembre 2013 15:42

    Clairement les OGM sont l’une des composantes d’une politique malthusienne à grande échelle. Maintenant quand on a fait ce constat il faut se poser les bonnes questions : est-ce qu’on est effectivement en surpopulation sur la planète ? Bien sûr, on est en mesure de nourrir tout le monde, mais quand il s’agit de tout le reste, on en est bien loin. Sur le long terme, c’est-à-dire au cours du prochain siècle, si tout le monde continue de vouloir sa voiture, son ordinateur portable et son smartphone, on va clairement épuiser le peu de ressources minières qu’il reste à la planète. Si on accepte le fait qu’il faut réduire la population pour permettre de continuer le développement technologique de l’espèce humaine, fusse-t-il aussi mal réparti (et en gardant en tête que les véritables décideurs sont eugénistes), l’implémentation d’un tel programme ne se fait pas en faisant appel au volontariat. Donc on réduit l’espérance de vie de tout le monde de diverses manières, on les rend stériles, et qui sait peut-être qu’un jour on aura le droit à un virus mutant obtenu en combinant celui de la grippe et de la rage avec l’avantage d’une propagation optimisée puisque chaque contaminé cherchera à infecter les autres.


    • 3 votes
      Nina K Nina K 5 décembre 2013 17:31

      Vous avez lu La fille automate de Paolo Bacigalupi ?

       

    • 6 votes
      Nina K Nina K 5 décembre 2013 17:35
      «  Dans ces romans de « fiction spéculative », il s’interroge sur la stabilité « des moteurs de la prospérité », les ressources nutritives ou énergétiques. Son résumé de La Fille automate ? « Des grosses multinationales agroalimentaires utilisent la biotechnologie pour inventer des aliments et engranger du profit. Et si des entreprises comme Monsanto prenaient sans contrôle le pouvoir dans le monde, quelles en seraient les conséquences ? » Pour cette œuvre, il s’est appuyé sur des discussions avec ses voisins fermiers. Lors de notre rencontre, il rappelle la décision favorable de la Cour suprême à Monsanto face à un petit agriculteur de l’Indiana. Et un peu plus tard, les échos de l’affaire Spanghero, parvenus jusque chez lui. » (...) 
       

    • 5 votes
      Nina K Nina K 5 décembre 2013 17:41
      « Bangkok, dans un futur relativement proche. À la période d’Expansion (énergétique et commerciale) a succédé celle de Contraction, lorsque le pétrole est venu à manquer. Faute de pouvoir voyager facilement et rapidement, les pays se sont renfermés sur eux-mêmes. En Asie du sud-est, la Thaïlande a néanmoins réussi à assurer la domination sur la région, alors que toutes les anciennes puissances économiques locales (Chine, Japon...) se sont écroulées. Les États-Unis continuent d’exporter leur savoir-faire de semencier d’organismes génétiquement modifiés, seuls résistants aux multiples maladies qui se sont répandues (volontairement ?) dans les cultures ; Anderson Lake est un employé de l’une de ces multinationales de l’agro-alimentaire. Lorsqu’il tombe sur un fruit qu’on croyait oublié, issu de laboratoires thaïs, lesquelsse posent donc en concurrents directs de l’industrie qu’il représente, il comprend que les enjeux économiques n’ont jamais été aussi forts. Il va donc mener l’enquête pour déterminer l’origine du fruit dans ce Bangkok confluent de toutes les populations, où les destinées s’entrecroisent : il y a là Hock Seng, un Chinois réfugié que les Thaïs ont accepté de mauvaise grâce, et employé de Lake : Carlyle, dont les dirigeables permettent aux contrebandiers de passer leurs marchandises en fraude ; Jaidee Rojjaanasukchai, du Ministère de l’Environnement, un Thaï dont la probité et la flamboyance lui ont valu l’admiration de ses subordonnés, et qui lutte pour préserver les valeurs du pays au détriment de ses aspirations commerciales ; enfin, il y a Emiko, la fille automate du titre, pauvre créature créée par les Japonais pour donner du plaisir aux clients de son possesseur. » (...)

      « (...) la ville lui sert en outre de plateforme parfaitement adaptée pour parler des interactions entre les différents personnages, qui incarnent chacun une certain idée du développement de la société. Les tenants du libéralisme (Lake, Carlyle), les idéalistes (Rojjaanasukchai puis Kanya) et les militaires (Pracha) vont se lancer dans une lutte intense pour le contrôle de la société ; au beau milieu de tout ça, il y a ceux qui tentent de tirer leur épingle du jeu (tel Hock Seng), ou ceux qui, complètement perdus, tentent de ne pas perdre espoir (Emiko). Les personnages sont tous très crédibles dans leur histoire, leurs aspirations, leurs cruautés car, finalement tous cherchent leur propre intérêt au détriment des autres ; seule Emiko incarne la blancheur, l’absence de volonté de pouvoir.
         Cette lutte pour la domination trouve sa place, comme on l’a dit, dans un futur très vraisemblable, et passionnant : Bacigalupi, à aucun moment, ne cherche à nous en mettre plein la vue. Il a conçu un univers sensé, directement hérité du nôtre (on pensera bien évidemment au géant de l’agro-alimentaire Monsanto, et à ses démêlés avec la justice et sa vision de la déontologie scientifique), réfléchi à ses développements possibles, et suffisamment digéré tout cela pour en faire le substrat de son histoire. Il propose de nombreuses pistes de réflexion, sans toutefois les asséner au lecteur, mais plutôt en les distillant petites touches par petites touches. » (..)
       

    • 4 votes
      Nina K Nina K 5 décembre 2013 17:58
      « Du monde décrit par Paolo Bacigalupi, nous ne saurons que son état de dévastation : les multinationales et leurs brevets génétiques incontrôlables ont accéléré l’apparition de virus résistant à tous les traitements. Tout est détruit ? Non, une poche de diversité résiste aux épidémies virales : la nation thaï. Une milice écologique dévouée à son chef, Jaidee, détruit les foyers d’infection dès leur apparition. 
      Dans la capitale, Krung Thep, Anderson est envoyé par une multinationale pour découvrir les secrets des thaïs : d’où sortent ces fruits sains issus de souches anciennes et ces semences non stériles ? Fricotant dans le milieu des étrangers, Anderson rencontre dans une maison de passe une Geisha très particulière : Emiko, récemment abandonnée par son maître japonais. Le tenancier exhibe cette poupée de chair, créée par le génie génétique nippon pour remplacer les robots. A la moindre caresse, Emiko, submergée de plaisir, ne peut s’empêcher de donner en spectacle cette jouissance pour laquelle elle a été conçue. Grâce à cette attraction, les clients se ruent au bordel... (...)
       
        Reste le destin des personnages dans cet univers livré au chaos. Je pense qu’ils peuvent être divisés en deux catégories : les personnages traditionnels, qu’ils soient bons ou méchants, comme nous les aimons, et des « figures » aptes à survivre dans ce monde en évolution rapide.
         Parmi les traditionnels, je compte Jaidee, le milicien écologique, les ministres corrompus : la guerre les condamne. De même, les représentants des multinationales, si semblables aux colons de l’ancien temps, semant autour d’eux la destruction avec une indifférence aussi grande que s’ils se prenaient pour des dieux : ils représentent l’Ancien Monde et posent la question de la survie de leurs valeurs morales.
         A l’opposé, les mutations génétiques semblent plus imprévisibles et, au début, elles se caractérisent sur des créatures sans individualité propre. Cela commence avec le cheshire, un chat invisible, créé en hommage à Lewis Carroll, qui a exterminé en une génération la gent féline, prédateur sans concurrence dans l’évolution darwinienne. Cela se poursuit avec les pestes virales, comme la rouille vésiculeuse qui empoisonne les semences OGM, et qui affame les peuples terriens. Ces « êtres » sans conscience incarnent l’avenir et interrogent sur la place qu’ils laisseront à l’homme. Enfin arrive le tour de ces étranges automates du Nouveau-Peuple, comme Emiko, qui semblent apte à survivre malgré les cheschire et les virus. Le seul obstacle à leur avenir vient de leur stérilité...
       
         Entre récit d’aventure et réflexion sur les techniques OGM, le roman de Bacigalupi dresse le tableau plein de fureur d’un avenir livré au chaos génétique. Révélateur d’une science-fiction qui renonce aux fantaisies maniéristes susceptibles d’atomiser le récit, il s’appuie sur des personnages d’une grande présence dont on garde le souvenir longtemps après lecture. » (...)
       

    • 3 votes
      Al West Al West 5 décembre 2013 18:18

      Non, malheureusement. Ça a l’air plutôt marrant, était-ce une invitation pour m’orienter vers des éléments contredisant ce que j’écrivais auparavant ?


    • 5 votes
      Nina K Nina K 5 décembre 2013 19:07

       La fille automate parle d’un monde où les apprentis sorciers des multinationales OGM ont engendré le chaos. Un monde où les maladies contagieuses et les virus mutants déciment les populations, quand des nababs s’enrichissent par leurs brevets et leur technologie, en contemplant le spectacle de désolation. Est-ce que ça contredit ce que vous avez écrit ? Non, je ne pense pas...

       

    • 4 votes
      Nina K Nina K 5 décembre 2013 19:37

       D’ailleurs, les apprentis sorciers (dans la vraie vie, pas dans le roman) ont déjà rajouté le clonage dans leur panoplie "eugéniste"... 

       
      Pour nous faire bouffer de la viande génétiquement modifiée et issue d’animaux clonés (comme quoi, manger local, végétarien et bio, ça risque de devenir une orientation incontournable...) :
       
      Mardi 15 Janvier, l’Agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA) a donné son feu vert à la commercialisation de produits issus de bovins, de chèvres et de porcs clonés. 
       
       
      Le voyage, aussi réfrigérant que la chambre froide du boucher, démarre dans les ranchs du Texas, où la génisse clonée est devenue la vache à lait d’une production agricole intensive. Un labo d’Austin expédie par la poste dans le monde entier son kit de prélèvement, qui permet de reproduire les bêtes les plus résistantes et les plus fécondes. Le clonage, un moyen de produire plus de viande pour nourrir la planète, assurent ses partisans. C’est aussi l’argument brandi par la société américaine qui a conçu un saumon « Frankenstein » transgénique, dix fois plus gros qu’un saumon sauvage, et qu’elle espère pouvoir commercialiser bientôt.
       
      Du clonage bovin aux animaux génétiquement modifiés (dont un cochon-méduse de science-fiction, au groin fluo), l’enquête énumère toutes ces bestioles bidouillées au nom de la recherche, du progrès... et de la prospérité des géants de l’agro­alimentaire. Leur lobbying semble inépuisable pour étouffer les bémols des chercheurs et des ONG, qui alertent sur les risques que court l’écosystème et sur la méconnaissance des dangers pour notre santé — volet qui aurait gagné à être un peu plus développé. On découvrira avec étonnement qu’au niveau européen un vide juridique rend actuellement possible la commercialisation de viande clonée dans les pays de l’UE. Avec frites, votre clone-burger ? Virginie Félix - Télérama
       

    • 4 votes
      Nina K Nina K 5 décembre 2013 19:42

       Et pour bientôt passer à l’homme ? tellement le clonage devient "facile" à maîtriser...

       
      Une seule goutte de sang suffit pour cloner une souris :
        
      By Helen Briggs
      BBC News
       
      Scientists in Japan have cloned a mouse from a single drop of blood.
       
      Circulating blood cells collected from the tail of a donor mouse were used to produce the clone, a team at the Riken BioResource Center reports in the journal Biology of Reproduction.
       
      The female mouse lived a normal lifespan and could give birth to young, say the researchers.
       
      Scientists at a linked institute recently created nearly 600 exact genetic copies of one mouse.
       
      Mice have been cloned from several different sources of donor cells, including white blood cells found in the lymph nodes, bone marrow and liver. (...)
       


    • 4 votes
      Nina K Nina K 5 décembre 2013 19:45

       Et ils en sont déjà à travailler sur des générations successives de clone, à l’infini...

       
       
      Dans le journal scientifique américain Cell Stem Cell, des scientifiques japonais ont révélé leur expérience assez étonnante : une souris clonée 26 fois de suite, ce qui signifie que chaque reproduction de l’animal s’est faite à partir du dernier spécimen cloné. (...)
       
      Il n’est pas certain que l’on connaisse un jour le nom de la première souris de cette série de 26 démarrée il y a sept ans, mais les chercheurs nippons affirment que les petits mammifères clonés se portent bien, comme il est convenu de dire lors d’une naissance.
       
      Ils sont tout à fait normaux, au point de pouvoir se reproduire comme leurs congénères - hors laboratoire - même si quelques petites anomalies ont été constatées. La taille de leur placenta serait ainsi un peu plus grande, sans conséquences sur leur santé, nous dit-on. Surtout, ces anomalies ne se sont pas aggravées après les clonages successifs.
       
      Le responsable de cette expérimentation a d’ailleurs précisé qu’il la continuerait jusqu’à son terme : « Je veux aller jusqu’au point où je pourrai dire que nous pourrions continuer la chaîne jusqu’à l’infini ».


    • 7 votes
      tofperson tofperson 5 décembre 2013 18:34

      est ce qu’il y a quelqu’un sur cette planete qui sait vraiment ce qu’il fait ?


      • 2 votes
        babs 5 décembre 2013 20:57

        oui, moi !
        je fume ...avec ca comme son !
        http://www.youtube.com/watch?v=nrnZSLwfzVs


      • 3 votes
        jeandelalune 5 décembre 2013 20:11

        c’est perdu d’avance, pardon d’être pessimiste, avec les nouvelles lois sur les semences non
        certifiées, Monsanto et consorts ont gagné la bataille, avec en plus la menace permanente de Fukushima...je sais pas où on va, mais on y va, c’est sûr !
        Y a-t-il quelqu’un pour me faire penser sereinement à l’avenir de l’être humain... Il faut chercher ailleurs, la solution est dans le coeur de l’homme, pour une réconciliation et un changement radical, mais cela demande une prise de conscience individuelle.
        "l’homme est quelque chose qui doit être dépassé". Nietzsche


        • 1 vote
          alia alia 5 décembre 2013 20:11

          • 4 votes
            christophe nicolas christophe nicolas 5 décembre 2013 21:30

            J’ai vu un jour une conférence de Pierre-Henri Gouyon avec musique, humour et maestria sur la génétique montrant qu’on avait tous des gènes de charlemagne. combattre le racisme par la génétique, il faut être un esprit de vérité.

            Bon, ça se passe de commentaires, les recherches OGM ou sur le fœtus ne sont pas la bonne voie. J’ai compris...

            Moi si j’étais le Pape, je ressortirais un vieux truc qui s’appelle excommunication et j’écrirais ceci.

            "Au monde des croyants et des hommes vivant dans la vérité et par l’autorité venant de Saint Pierre la tenant de Jésus crucifié sur la croix par amour de l’humanité.

            Au vu des agissements perpétrés par l’entreprise Monsanto avec une forme intentionnelle de l’esprit qui cherche a s’approprier les ressources de la vie partout sur la planète en usant de moyens iniques reflétant de domination destructeur. Je prononce l’excommunication de cette entreprise que tout croyant se doit de respecter. Une croisade s’impose par ceux qui dispose du pouvoir pour purger ces démons qui ruinent la vie. Est-ce qu’il reste des chevaliers pour dépecer cette bête, c’est agir pour la justice du ciel.

            C’est comme ça qu’il faut que ça marche... si vous voulez ne pas finir esclave.


            • 2 votes
              Juliette 5 décembre 2013 23:21

              Y’en a vraiment marre de ces pale copie d’humains ! Je ne comprend même pas que ça existe ça les OGM


              • 3 votes
                @lbireo @lbireo 6 décembre 2013 04:16

                d’accord avec l’article sur le fond !
                le jour ou l’on verra un légume traverser la rue devant nous en courant, il sera trop tard !


                • 3 votes
                  FifiBrind_acier 6 décembre 2013 10:27

                  C’est l’ UE qui a ouvert les portes toutes grandes aux lobbyistes des grandes firmes comme Monsanto pour leur permettre de décider pour 500 millions d’européens.

                  Cessons de nous lamenter, et sortons de cette usine à gaz.

                  Colloque à Athènes sur " la dette, la monnaie nationale et la démocratie", qui s’est terminé par une coordination européenne "pour sortir de l’UE, de l’euro par l’article 50".

                  " Coordination européenne"

                  Ce Colloque était organisé par un Parti de Gauche, l’ EPAM, ( Front unitaire et populaire)

                  EPAM, qui sommes-nous ?

                  Siryza était invité, mais n’est pas venu.


                  • 1 vote
                    Soi même 6 décembre 2013 10:49

                    Ce qui se passe avec les OGNs est le symptôme visible du monde économique unipolaire qui a gagne le pouvoir sur le monde économique.

                    Nous retrouvons ce même symptôme dans la nature quand une espèce animal où végétal devient invasive , quand la chaîne écologique de la faune et la flore est rompus.

                    Ce même processus est en œuvre avec les OGNs et avec la firme Monsanto qui a noyauté tous les strates du pouvoir en utilisant la légitimité politique par les lois et les pressions politiques pour imposer leurs stratégies commerciales qui étouffe toute résistance qui s’oppose à eux.

                    Cette attaque contre le vivant sous toute ses formes ne pourra être résolue qui si l’on acquière la conviction que nous pouvons plus maintenir pour légitime cette collusion d’intérêt entre le monde de la finance et de la politique.

                    Si nous avons pas la volonté à repensé la société et sortir de sa forme actuel, on aura beau avoir des études qui confineront la nocivité mortifère des OGNs, .nous serons toujours impuissant à combattre cette machine de guerre que l’on retrouve sous différente forme actuellement qui a prit le masque de l’ultra libéralisme.

                    Si vous compté sur les institutions de UE, pour nous protéger, nous commettons une lourde erreur d’ appréciation politique. c’est justement le fer de lance en Europe de cette manipulation économique scientifique.

                     


                    • 2 votes
                      tinga 6 décembre 2013 12:28

                      L’interdiction de tous les brevets est une urgence, la concurrence est en train de détruire les sociétés ainsi que la planète. 


                      • 1 vote
                        L’enfoiré 8 décembre 2013 15:57

                        Voici, comme les esprits se rencontrent



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