A quoi sert le multiculturalisme ?
Extrait du Méridien Zéro N°139 sur la dernière livraison du magazine Réfléchir&Agir portant sur l'épineuse et délicate question raciale. L'intégralité de l'émission en mp3 ici :
http://www.meridien-zero.com/archive/...
Wilsorf & Jean-Louis Roumegace reçoivent Eugène Krampon (rédac chef de R&A)
La démocratie étant ce qu'elle est... devenue, afin que vos éventuels commentaires soient à l'image de l'émission, c'est-à-dire dépassionnés et pondérés, je vous demande, quelles que soient vos opinions sur le sujet, de vous exprimer dans les limites de la politesse et de la loi. Ainsi vous m'éviterez de jouer au commissaire-politique de service, ou d'avoir a endosser la responsabilité de vos propos, merci.
Eclatement de la société blanche. Circulez y a plus rien à voir...
Saul Alinsky quitte rapidement le Chicago Area Project pour se consacrer à l’organisation des habitants dans les quartiers les plus pauvres de Chicago. Pour faire face à la désorganisation sociale, il est nécessaire d’organiser les habitants comme à Back of the Yards (le quartier où se déroule La Jungle d’Upton Sinclair), ce qui le rendra célèbre. La propriétaire du Washington Post, Agnes E. Meyer, signera des articles en juin 1945 sur la « BackYard Revolution » qui assurèrent la notoriété d’Alinsky dans tout le pays. Il introduit ainsi la notion de pouvoir, ce qui le rend précurseur des méthodes d’empowerment.
Il participe à la fondation d’un grand nombre d’organisations aux États-Unis. Il s’inspire du syndicalisme grâce à sa proximité avec le célèbre syndicaliste américain John L. Lewis, président du Congress of Industrial Organizations. Il est également proche de l’Église catholique américaine et soutenu par des évêques de Chicago, Mgr. Sheil et Mgr. Egan. Il entretiendra une amitié avec le philosophe français Jacques Maritain.
Sa méthode inspira de nombreuses formations d’organisateurs communautaires aux États-Unis. Il forma nombre d’entre eux dans l’IAF (Industrials Areas Foundation) qui enseigne la manière dont le conflit peut être source d’empowerment. Sa doctrine révolutionnaire appliquée à l’homme politique peut être résumée dans cette formule extraite de son ouvrage Rules for Radicals : « Il importe de ne pas briser d’un seul coup les traits de l’existence quotidienne, mais de créer le désenchantement, la désillusion vis-à-vis des valeurs régnantes, de susciter un climat qu’il va utiliser sans jamais énoncer clairement ses intentions, et de produire, sinon une passion pour le changement, au moins un climat de résignation, de passivité, d’acceptation. » Wikipédia
9 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON