JT Intelligent n°14 : suite à la conférence Le Web à Paris

...ce titre de JT "intelligent" me ferra tjs autant rire...

JR qui se prétend toujours journaliste oublie quand même de préciser que blablacar a été racheté par la sncf...et que ce rachat a déja enclenché une première hausse du tarif. La marge de blablacar est quand mm de l’ordre de 5-10% du prix du trajet uniquement pour une mise en relation de particulier. Et quand a l’excuse inventée du cout de l’entretien du site et du personnel, je reste convaincu qu’elle reste très très largement bénéficiaire (rappellons qu’a la base blablacar, sous le nom covoiturage.fr était une asso a but non-lucratif !).
 
SNCF qui vend la plupart de ses branches pour se recentrer sur son coeur de métier (pr reprendre l’expression consacrée) et ce depuis son changement de statut et de politique qui n’en fait plus du tout une société publique. Cela a commencé avec ses télécom qui ont donné bouygues, dernièrement c’était l’informatique qui partait chez IBM) mais comme par hasard elle rachète blablacar pr prendre le ctrl d’un danger potentiel.

JR prend un très mauvais exemple pour nous faire avaler sa logique libérale du tout marché.

reflexions personnelles, libéralisme, représentativité, europe :
Une entreprise a pour unique but le profit, un service public pour unique objectif le service, ces 2 notions sont simplement incompatibles. Au bout d’un certain point l’un prime toujours sur l’autre et le rabaisse, d’où la baisse de qualité des services dans l’ensemble de la société française (que ce soit les industries, la TV, les hopitaux etc..., l’enseignement sera surement le prochain secteur privatisé). Cette doctrine "gauchiste" est dénoncé par les libéraux qui arguent que la mise en concurrence amène a une amélioration ses services en positionnant le client comme le décideur.
 
Or si cela peut être vrai dans le court terme ou dans des secteurs à forte évolution, cela est completement biaisé pour tout les autres soit la majorité de ce qui nous est utile (alimentation, transports, soins, habitat...), une entreprise cherchant le profit devant le service cela nous a amener à voir l’apparition des conglomérats, des ententes de grands groupes, de obsolescence programmée.

Quand au défaut du development de la bureaucratie (au mauvais sens du terme), dans des services publiques. Ce développement n’apparait que la hierarchie devient trop verticale et éloigne les décideurs des travailleurs et usagers. Quand il n’y a plus de remise en compte possible et quand l’inertie du système mis en place pèse trop.

Le moyen d’y remedier est de trouver un compromis entre l’appropriation des outils de productions par les travailleurs (logique marxiste), et des usagers (objectif réel de la logique libérale ,mais détourné par la recherche du profit puisque les propriétaires ne sont pas les usagers). Et pour cela la meilleure solution serait de d’abandonner ce statut "d’entreprise" qui ne cherche que le profit pour le remplacer par une logique coopérative ou les travailleurs ET les usagers sont décideurs—>problème de la représentativité.

En soit un vrai état socialiste incarnerait cela puisque les usagers et travailleurs (fonctionnaires) devrait être décideurs. Le problème bien évidement c’est que la représentativité du pouvoir décisionnaire ramenée à un suffrage universel tout les 5 ans en fait une représentativité inexistante, d’où l’état de décadance et d"irresponsabilitée des politiques actuels.

Or l’arrivée d’un tel changement, d’une révolution de ce système représentatif, d’une remise en compte du système actuel dépend de l’inertie du système à changer. Si la France était comptement détachée de l’UE, le point de basculement pourrrait être proche, mais l’intégration à l’UE étant grande, l’inertie du système est bien trop importante pour espérer des changements prochainement. D’où la volonté des gens de bien (au sens, qui ont des biens), de vouloir une France intégrée dans une Europe fédérale pour s’assurer de la stabilité du système.

Un peu long je sais, merci à ceux qui on prit le temps de lire jusqu’au bout le raisonnement, je suis toujours ouvert à des critiques si elles sont argumentées.