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Accueil du site > Actualités > Politique > Le Bien Commun ? De quoi parle-t-on ?

Le Bien Commun ? De quoi parle-t-on ?

Le Bien commun est souvent confondu avec l'intérêt général dans l'Etat moderne.

 

Or il renvoie à un courant philosophique très ancien. Il permet de mieux comprendre le politique et l'écologie humaine.

 

Voir les Entretiens de Common Good Forum,

 

François Flahault, Anthropologue et philosophe, Directeur de recherche au CNRS. 
"Le Bien commun vécu".Lire : François Flahault, Le Bien commun vécu.'Les Entretiens', Common Good Forum, par Violaine Hacker, Mai 2013.

 

Points abordés : 
Distinction entre bien commun, morale et intérêt général
Ecologie sociale
Altérité et Réciprocité
Fondements des droits de l'homme
Progrès des connaissances anthropologiques/primatologie
Economie et écologie sociale

 

 

 

Lien :

 

Common Good Forum :

 

www.commongood-forum.org

Facebook : https://www.facebook.com/pages/Comm...

Twitter : https://twitter.com/CommonGoodF

Scoop it ! : http://www.scoop.it/t/bien-commun

 

Tags : Philosophie




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27 réactions à cet article    


  • 3 votes
    howahkan hotah Buddha hotah 7 février 2014 10:37

    sans les autres, je ne survis pas, je n’existe même pas, normalement si je suis c’est déjà par rapport à un collectif...l’univers entier est comme ça sauf l’humain et c’est de sa faute..long sujet de la vie..


    • vote
      CommonGood CommonGood 7 février 2014 11:32

      Merci pour ce commentaire si clair.

      Ca a l’air évident voire un truisme,
      mais il faut le rappeler car on l’oublie dans notre quotidien
      et surtout en Economie politique et politique publique, ce qui conduit à de lourdes conséquences pour la gouvernance des biens communs (environnement, santé, culture, éducation…). 

    • 1 vote
      howahkan hotah Buddha hotah 7 février 2014 12:00

      tout à fait..

      salutations..


    • 4 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 7 février 2014 11:29

      Très intéressant car synthétique et clair.
      Je pense que ce Monsieur a lu toute la Somme Théologique.
      Maintenant, j’aimerais biens avoir qui, de celles et ceux qui ont écouté cette vidéo, ne sont pas d’accord avec ce qui y est dit. Peuvent-ils se manifester ?
       
      Pour aller plus loin, cet excellent livre, passionnant :
      http://www.amazon.fr/La-formation-pens%C3%A9e-juridique-moderne/dp/2130619835/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1391768895&sr=8-1&keywords=michel+villey


      • vote
        CommonGood CommonGood 8 février 2014 12:45

        Effectivement le lien vers le livre de Michel Villey est intéressant.

        Il permet de comprendre l’histoire du droit et l’Etat moderne (et la notion d’intérêt général).

        Dans ce contexte, la notion de bien commun renvoie à un courant philosophique un peu oublié, et difficile à appréhender, car nous sommes un peu ’formatés’ par les philosophies liées à l’Etat moderne.

        Le bien commun "vécu" va donc au-delà de la notion d’’intérêt général qui serait un peu "désincarné" et renverrai au ’bon citoyen’ avec des droits et devoirs.

        Le bien commun renvoie à l’écosystème dont lequel on vit. La Culture au sens large : l’ensemble de ce qui soutient (ou pas) la coexistence, et par conséquent l’être même des Personnes.

        Parlons concret !!! Voir des exemples dans notre vie réelle : http://www.scoop.it/t/bien-commun


      • 1 vote
        Morpheus Morpheus 7 février 2014 11:37

        Super intéressant.
         
        Cette question a été au cœur des préoccupation dans un débat d’atelier constituant à Nancy dernièrement.
         
        La question qui a immédiatement suivit à été celle-ci (qui reste très actuelle au regard de ce que dit Flahaut) : « Le problème du communautarisme, intriqué dans la question de la liberté d’associations politiquement actives et la possible dérive lobbyiste : comment ne pas restreindre la liberté d’association à caractère politique, tout en préservant l’intérêt général de l’influence des lobbys financiers, industriels et communautaires ? »


        • vote
          CommonGood CommonGood 7 février 2014 11:42

          Merci. Quel était cet atelier ?



          • 1 vote
            Morpheus Morpheus 7 février 2014 14:36

            Je viens de proposer le compte rendu de cet atelier en article sur Agoravox rouge. Si vous voulez l’approuver pour publication, ... smiley


          • vote
            Éric Guéguen Éric Guéguen 7 février 2014 15:19

            C’est fait.


          • 3 votes
            maQiavel maQiavel1983 7 février 2014 16:05

            En fait, dans son exposé, tout tourne autour de la notion d’individualisme.

            Je viens de découvrir Ibn Khaldoun, que l’on considère comme un précurseur de la sociologie moderne (il a vécu au XIV ème siècle).

            Il fait une analyse que l’on peut qualifier de matérialiste historique pour expliquer l’émergence de l’individualisme et en comparant les peuples à Etat et les peuples sans Etat.

            Il explique que l’Etat, est la concentration du pouvoir économique et politique en un point géographique (capitale qui vit de ses prélèvements sur un point du territoire) et en un point du champ social (la classe dirigeante). L’Etat crée la civilisation mais à une condition qui est le désarmement des sujets. Il faut donc que l’Etat se réserve le monopole de la violence pour assurer la pérennité de la civilisation. On vit soumit mais mieux dans la civilisation.

            Chez les peuples sans Etat, pas d’impôts, de ville, de prospérité et d’arts de la civilisation. Pas non plus de protections accordées aux citoyens, ni armées, ni justice, ni silos. La garantie contre l’agression et la famine, c’est la solidarité.

            C’est la communauté qui rend la justice, et tous membre de la communauté sont armés et sont des soldats mobilisable en cas d’agression, le monopole de la violence n’existe pas. Pour assurer sa survie, on a besoin de son prochain, de chaque membre de sa communauté, d’ ou les mariages et diverses protocoles communautaires pour souder la communauté à son paroxysme.

            Dès que l’Etat apparaît, cette solidarité n’est plus nécessaire puisque l’Etat remplis toutes ces fonction (guerre, justice etc.).Le lien social se dissous.

            C’est un point de vue intéressant, on peut considérer que le passage à l’Etat fait passer la notion de bien commun à celle d’intérêt général.


            • vote
              Éric Guéguen Éric Guéguen 7 février 2014 16:35

              Ahhhh, Ibn Khaldun, ça fait des années que je me le réserve. C’est tellement gros qu’il faut de longs mois devant soi.


            • vote
              Morpheus Morpheus 7 février 2014 21:20

              De mon côté, je découvre Korzybski et la sémantique générale.


            • vote
              CommonGood CommonGood 8 février 2014 12:51
              C’est un point de vue concernant le rôle de l’Etat.
              Certaines personnes considèrent que l’Etat devrait plutôt être stratège davantage que gestionnaire. Voir pex/ http://www.youtube.com/watch?v=DneTLuWe2tw

              Sur la notion de Communauté et le rôle et la place de la Personne, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Mounier&nbsp ;

              Le bien commun renvoie à l’écosystème dont lequel on vit. La Culture au sens large : l’ensemble de ce qui soutient (ou pas) la coexistence, et par conséquent l’être même des Personnes. Parlons concret !!! Voir des exemples dans notre vie réelle : http://www.scoop.it/t/bien-commun

              Si chacun de nous ne devient une personne et ne peut se réaliser qu’au sein d’une vie sociale et d’une culture, alors, en tant que citoyens, nous devons nous soucier de ce qui soutient notre monde commun, l’entretient, le maintient et l’améliore  


            • 1 vote
              CommonGood CommonGood 7 février 2014 16:47
              Avez-vous regardé cette vidéo avec attention et toute votre intelligence ?
              Cette vidéo ne parle pas d’éthnie, ni de multiculturalisme ou communautarisme.
              Il parle de l’évolution de la philosophie politique qui considère l’individus comme Personne insérée dans une Communauté afin de vivre.
              Il parle de délibération éthique.
              Il parle de gouvernance des Communs.
              Il parle d’Altérité :
              c’est-à-dire capacité à écouter l’autre et ne pas se regarder dans le miroir.

              Merci de ne plus faire de commentaires hors de propos.



              • vote
                tom joad tom joad 7 février 2014 17:07

                Petite réflexion de Nietzsche très mal traduite me semble t il par rapport à celle que je possède (ex : 3 siècles au lieu des 3 millénaire de la mienne) :

                Où il faut partir en voyage. — L’observation directe de soi est loin de suffire pour apprendre à se connaître : nous avons besoin de l’histoire, car le passé répand en nous ses mille vagues ; nous-mêmes nous ne sommes pas autre chose que ce que nous ressentons à chaque moment de cette continuité. Là aussi, lorsque nous voulons descendre dans le fleuve de ce que notre nature possède en apparence de plus original et de plus personnel, il faut nous rappeler l’axiome d’Héraclite : on ne descend pas deux fois dans le même fleuve. — C’est là une vérité qui, quoique relâchée, est demeurée aussi vivante et fécondeque jadis, de même que cette autre vérité que, pour comprendre l’histoire, il faut rechercher les vestiges vivants d’époques historiques — c’est-à-dire qu’il faut voyager, comme voyageait le vieil Hérodote et s’en aller chez les nations — car celles-ci ne sont que des échelons fixes de cultures anciennes sur lesquels on peut se placer ; — il faut se rendre surtout auprès des peuplades dites sauvages et demi-sauvages, où l’homme a enlevé l’habit d’Europe ou ne l’a pas encore endossé. Mais il y a un art de voyager plus subtil encore, qui n’exige pas toujours que l’on erre de lieu en lieu et que l’on parcoure des milliers de kilomètres. Il est très probable que nous pouvons trouver encore, dans notre voisinage, les trois derniers siècles de la civilisation avec toutes leurs nuances et toutes leurs facettes : il s’agit seulement de les découvrir. Dans certaines familles et même dans certains individus les couches se superposent exactement : ailleurs il y a dans les roches des fractures et des failles. Dans les contrées reculées, les vallées peu accessibles des contrées montagneuses, au milieu de communes encaissées, des exemples vénérables de sentiments très anciens ont certainement pu se conserver ; il s’agit de retrouver leurs traces. Par contre, il est peu probable qu’à Berlin par exemple, où l’homme arrive au monde exsudé et lessivé de tout sentiment, on puisse faire de pareilles découvertes. Celui qui, après un long apprentissage dans cet art de voyager, a fini par devenir un argus aux cent yeux, finira par pouvoir accompagner partout son Io — je veux dire son ego — et trouver en Égypte et en Grèce, à Byzance et à Rome, en France et en Allemagne, à l’époque des peuples nomades et des peuples sédentaires, durant la Renaissance ou la Réforme, dans sa patrie et à l’étranger, et même au fond de la mer, dans la forêt, les plantes et les montagnes, les aventures de cet ego qui naît, évolue et se transforme. C’est ainsi que la connaissance de soi devient connaissance universelle, par rapport à tout ce qui est du passé : de même que, selon un enchaînement d’idées que je ne puis qu’indiquer ici, la détermination et l’éducation de soi, telles qu’elles existent dans les esprits les plus libres, au regard le plus vaste, pourraient devenir un jour détermination universelle, par rapport à toute l’humanité future.


              • 1 vote
                howahkan hotah Buddha hotah 8 février 2014 09:07

                pour moi l’histoire ne sert strictement à rien,sauf d’intellectualiser encore plus la vie si c’est possible, c’est à dire la décaler encore plus du réel...ci cela est possible...l’hostoire c’est la repetition du meme jours encore et encore et si Nietzsche etait un "crétin"" ignorant mais reconnu comme génie par des ignorants ?? possible non ?

                penser la vie ,ne sera jamais vivre la vie..le passé est mort , le futur n’existera jamais et l’humain ignorant de lui même avant toutes chose vit la dedans,dans une dimension ou de vie il n’y a pas,sans le savoir, jamais..sauf quelques secondes avant le grand trépas qu’il aura redouté toute sa vie ,tout en faisant croire qu’il n’y pense jamais..


              • vote
                CommonGood CommonGood 7 février 2014 16:49

                La vidéo parle de la philosophie qui évolue à partir de l’apparition de ce que l’on appelle l’Etat moderne.


                Jamais l’interviewé n’aborde d’autres scénarios.

                Il replace l’individu non pas isolé, mais inséré dans un écosystème. (ce qu’il appelle Culture au sens large). 

                • vote
                  maQiavel maQiavel1983 7 février 2014 17:00

                  Il faudrait que vous cliquiez sur " répondre à ce message" pour que l’ on sache exactement à qui votre réponse s’ adresse. Je pense que ce commentaire s’ adresse à moi qui mentionne les peuples à Etat et sans Etat et les conséquences sur l’ individualisme mais je ne suis pas sur.Si vous pouvez préciser.

                  Cordialement.

                • 4 votes
                  Éric Guéguen Éric Guéguen 7 février 2014 17:06

                  Et quel était l’écosystème des Grecs ? La cité. Comment parvenaient-ils à fédérer les cités ? Par exclusivisme : il y avait eux et les autres, à savoir les Grecs d’un côté, les Barbares de l’autre. C’est ainsi.
                  Maintenant, en ce qui me concerne, j’ai tenté de décorréler l’ethnique du bien commun. Concernant le culturel, vous ne pouvez y couper, je maintiens qu’il y a à mes yeux des valeurs communes à partager pour parler de bien commun. Il ne tombe pas du ciel.
                   
                  Enfin, je trouve votre réaction un peu outrée. Vous êtes tout nouveau, vous postez pour la première fois, qui plus est une vidéo intéressante, qui a - croyez-moi - bien peu de chances d’intéresser les foules ici, vous avez la chance de faire la "Une" (je ne l’ai jamais eu en ce qui me concerne) et bénéficiez donc d’une visibilité sur Agoravox rouge... et vous rembarrez les rares à venir en parler.
                  Soit. Bonne continuation.


                • vote
                  CommonGood CommonGood 8 février 2014 12:53

                  J’ai répondu plus haut à votre message.

                  Voir aussi d’autres vidéos mêlant sciences sociales et vision ultra concrète sur le management public (Etat/economie) et le bien commun :
                  Claude Rochet :

                • 1 vote
                  CommonGood CommonGood 7 février 2014 16:51

                  Qui a parlé d’ethnie dans cette vidéo ????????????


                  • vote
                    maQiavel maQiavel1983 7 février 2014 16:56

                    Notre très cher famine alias "gangrène et espérance" , vous a choqué ? smiley


                    Ne vous inquiétez pas , ce n’ est pas un mauvais bougre , il dit simplement ce qu’ il pense. 


                    • vote
                      Babac 8 février 2014 00:52

                      L’individualisme et l’absence de notion de bien commun (et parfois de la réalité de l’autre) est une des caractéristiques de la psychopathie.


                      • vote
                        Babac 8 février 2014 01:16

                        Sur un bateau :
                        - le bien commun, c’est de tous ramer dans le bon sens , vers l’avant.
                        - la morale, c’est la capacité à percevoir le bien commun, et à savoir dans quelle direction aller.
                        - l’intérêt général, c’est la propulsion motorisée.


                        • vote
                          CommonGood CommonGood 8 février 2014 12:59

                          Cette émission est excellente !!!

                          Concrète et traduit bien la philosophie du bien commun.
                          Cas d’étude : Dire ou ne pas dire (liberté d’expression).
                          En particulier : 
                          • Agnès Tricoire / membre de la direction de la Ligue des Droits de l’Homme
                          • Nacira Guénif / sociologue et anthropologue, professeur à l’université Paris VIII

                          Ahmed El Keiy propose un talk show sur l’actualité nationale et internationale. Il donne aussi bien la parole à des experts (chercheurs, écrivains, journalistes) qu’aux acteurs de la société civile, permettant ainsi à des personnalités d’ordinaire peu visibles dans les médias d’exprimer leur point de vue.

                          • Ahmed El Keiy / Présentateur
                          • Julien Pain / Présentateur
                          • Anne Levade / professeur de droit publid à l’université Paris Est Créteil
                          • Agnès Tricoire / membre de la direction de la Ligue des Droits de l’Homme
                          • Nacira Guénif / sociologue et anthropologue, professeur à l’université Paris VIII
                          • Sylvain Bourmeau / directeur adjoint de la direction de Libération


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