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Accueil du site > Tribune Libre > Les origines de la violence humaine

Les origines de la violence humaine

Cette vidéo propose un bref état des lieux des connaissances scientifiques actuelles sur les origines de la violence humaine. Elle présente notamment l'influence des facteurs externes - éducation, encadrement affectif - sur la génèse des comportements violents, mais également celle du conditionnement social et des idéologies d'exclusion.

Cette vidéo a été réalisée à partir du documentaire "Le mal - une approche scientifique" de Karin Jurschick (2012) et diffusé sur ARTE le 5 juillet 2012. Inclue, une séquence audio extraite de l'émission "Les jeunes dans la présidentielle - Paroles de citoyens" diffusée sur France Inter le 12 juin 2012.

 

 

 

La vidéo du documentaire cité plus haut, "Le mal, une approche scientifique", est visionnable ici :

 

http://www.youtube.com/watch?v=nZK8...

 

Tags : Recherche Violence




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49 réactions à cet article    


  • 4 votes
    howahkan hotah Buddha hotah 13 février 2014 17:28

    l’origine de la violence humaine , il m’ a été donner de voir en songe ,vient de la perte d’une partie vitale du fonctionnement de son cerveau, pour ne plus avoir que la partie outil binaire de choix qui aime ou qui déteste....celui qui choisit est en conflit, moi et mon choix...etc etc un tel raisonnement ne voit que lui même et pas le global ,l’autre n’existe que si je peux l’utiliser pour mon bien et profit ou si je ne peux l’utiliser et bien je le rejette car il ne me sert a rien .
    Dans cette facon de procéder..il y a toujours conflit donc violence...elle est amené par la prédominance de moi en opposition au monde entier , il y a 7 milliards de moi en conflit entre eux sur la planète...sauf exceptions....la partie manquante du cerveau que je connais par expérience ne mesure pas, ne compare pas ne mets plus de "moi" en avant donc en conflit avec les autres etc etc etc cette partie est lié avec le tout, donc avec les gens donc coopère et partage intégralement....la partie outil qui est la seule qui nous reste est alors sous l’influence de la partie manquant qui elle est touchée par le sens du fait de vivre, car vivre etait le miracle, je dis etait car on l’a perdu sauf exceptions

    tout ceci est de notre faute, je n’irais pas sur ce sujet d’une vie entière ici , par contre notre pseudo animalité n’a absolument rien a voir la dedans..

    que ceci soit écrit que ceci soit réalisé

    paix et respaix


    • 2 votes
      maQiavel maQiavel1983 13 février 2014 17:52

      Salut awake.

      Un documentaire très intéressant mais malheureusement trop marqué idéologiquement à gauche (grossièrement, la conception ultra déterministe qui voudrait que les individus ne soient pas réellement responsables de leurs actes est de gauche, ce qui explique que la gauche excuse en permanence les délinquants).

      -Sur la forme, il aurait été préférable que l’on reste sur des éléments empiriquement testables scientifiquement. Ce qui n’a pas été le cas.

      Parler par exemple de criminalité qui est l’ensemble d’actes  illégaux et délictueux commis dans un milieu donné, à une époque donnée, ce terme n’a pas de sens scientifiquement, car la loi n’est pas la même en fonction du lieu et de l’époque. On devrait parler de violence physique (’utilisation de force physique pour contraindre impliquant des coups, des blessures ou la mort), qui est un phénomène objectivable scientifiquement.

      Pourquoi utiliser le terme de « criminalité », qui a un contenu moral ? Pour nous renvoyer à notre monde moderne et expliquer que les criminels ne sont pas responsables de leurs actes. Idéologie de gauche.

      Ou encore les allusions au « bien », au « mal », à la « légitimité », ce sont des concepts moraux et non scientifiques.

      -Sur le fond, la thèse est la suivante : l’environnement social est LA Cause des comportements violents, qui ne dépendent pas principalement des gènes mais des facteurs environnementaux, les individus ne sont donc pas responsables de leurs comportements violents.

      J’aimerai lire l’étude pour voir comment ils en sont arrivés à ces conclusions.

      Je donne mon opinion : il est évident que l’environnement joue un rôle fondamental sur la violence, on a déjà établit des corrélations entre des milieux sociaux et le taux de violence rapportés.

      Mais je ne pense pas qu’il n’y a que ça. Dans un milieu donné qui présente des facteurs de risques aux comportements violents, même si la quantitativement il y’ a plus de violence, qualitativement, on trouve toujours une catégorie d’individus qui est réfractaire à la violence, et ce même dans les pays en guerre comme la RDC qu’on montre dans ce reportage.

      A l’inverse, dans des milieux à faible facteur de risque, on trouve tout de même des individus violents. Les individus violents sont donc, dans une certaine mesure, responsables de leurs actes.

      Concernant les gènes, à ce que je sache, on n’a pas encore découvert de gènes chez l’homme prédisposant aux comportements violents mais deux choses :

      1. Ce n’est pas parce qu’on ne les a pas encore trouvé qu’ils n’existent pas. Au contraire, ils seraient étonnant que ces gènes n’existent pas, vu la sélection naturelle …

      2. On a trouvé ce genre de gènes chez les rongeurs

      Pour le reste, l’environnement est évidemment déterminant ( personnellement je sais que dans un environnement violent , je chercherai à être plus violent que les autres pour me protéger , fracasser des cranes pour me protéger ne me dérangerai absolument pas , j’ ai de fortes prédispositions à l’ usage de la violence pour des raisons environnementales ou génétiques , les deux sans doute ).Mais l’ environnement ne peux pas être la seule détermination.

      La vraie question est de savoir si les humains seraient capables de créer des sociétés sans violence. Je n’y crois pas.

       

       


      • 1 vote
        Awake Awake 13 février 2014 18:22

        Salut Mach.
        -Sur le fond de ta critique, je n’ai pas eut l’impression que le reportage dans sa globalité essayait de montrer que les individus ne sont pas responsables de leurs comportements violents ni que l’environnement social était la seule raison de ces comportements. Il y a d’ailleurs certains contres exemples dans ce même doc.
        -Après effectivement, il y a un intervenant qui parle de différencier les individus responsables et ceux qui ne le sont pas, et de ne pas punir ces derniers ; je ne suis absolument pas d’accord avec ça, et je vais plutôt dans ton sens la dessus. Je dirait même que c’est important pour le reste de la société que ceux qui nuisent aux autres de cette façon soient puni. Le sentiment d’impunité est néfaste pour tout le monde, et est surement un vecteur d’escalade dans la violence. Ca n’empêche pas d’essayer de comprendre et de soigner ce qui peut pousser ces gens à agis comme cela, même si à mon avis, on ne pourra jamais rien faire pour certains d’entre eux.
        -Pour ce qui est de l’influence de l’environnement social, il me semble qu’il est bien précisé que bien sur, ce n’est pas la seule raison, mais qu’elle est très importante, ce dont je ne doute pas.
        -J’ai aussi toujours été un peu septique sur tout ce qu’on attribue aux gènes, si on écoute certains, en gros, nous somme des programmes informatiques qui ne répondent qu’aux codes inscrits dans nos gènes. Je ne suis la encore pas du tout sur cette ligne.
         
        Pour finir sur "les allusions au « bien », au « mal », à la « légitimité », ce sont des concepts moraux et non scientifiques", il n’est pas exclu d’essayer d’expliquer scientifiquement pourquoi et comment nous réagissons à ces principes moraux non ? 


      • 1 vote
        maQiavel maQiavel1983 13 février 2014 18:34

        -il n’est pas exclu d’essayer d’expliquer scientifiquement pourquoi et comment nous réagissons à ces principes moraux non ? 

         

        R / Le problème est que ces principes moraux sont très variables suivant le temps et l’époque. On ne peut rien sortir d’empiriquement testables de ce magma de valeurs difficilement définissable.


      • 1 vote
        Awake Awake 13 février 2014 18:50

        R / Le problème est que ces principes moraux sont très variables suivant le temps et l’époque.
        Ce qui démontre encore une fois qu’effectivement, le facteur social et environnemental est très important dans l’explication de la violence. Il y a quand même quelques facteurs communs à ces différentes idées de morales, en générale, celui de ne pas nuire aux autres membres qui composent la société ou groupe auquel on appartient.
        Dans "La morale anarchiste", quand Propotkine développe l’idée que la morale est naturelle, j’ai plutôt tendance à être d’accord avec lui, même si je ne partage pas son très grand optimisme sur notre nature qui n’est pas aussi rêvé que celle qu’il imaginait.


      • vote
        ffi 13 février 2014 21:08

        Notez que je n’ai pas regardé le documentaire (j’ai eu l’impression de savoir déjà ce qu’il va dire et je n’en ai donc pas eu l’envie).
         
        Je réagis à vos commentaires.
        La notion de Bien et de Mal sont des notions, à mon avis, tout-à-fait scientifiques.
        Cependant, elles participent des sciences morales qui se penchent sur les objets du monde idéel, décelables par introspection, mais non des sciences physiques, qui elles se penchent sur les objets du monde réel, décelables par l’observation.
         
        J’ai coutume de dire :
        le Bien est ce qui m’attire.
        le Mal est ce qui me fait fuir.
         
        Je n’ai jamais trouvé de défaut dans ces définitions.

        L’espérance d’un Bien nous verse à un comportement précis :
        Une quête pour s’unir à ce Bien : c’est l’amour (universalité).
        En revanche, la perspective d’un Mal nous verse à plusieurs comportements :
        - Soit une quête pour se désunir de ce Mal : c’est la fuite (diversalité/diversion).
        - Soit une quête pour détruire ce Mal : c’est la haine (controversalité/controverse).
        - Soit une quête pour changer ce Mal en Bien : (conversalité/conversion)
        La conversalité se joue sur deux plans :
        - Soit l’homme change sa propre conception du Bien (sui-conversion, conversion en soi, par réforme dans son monde idéel)
        - Soit l’homme change l’objet perçu mauvais (iste-conversion , conversion de celui-ci, par réforme dans le monde réel).

        L’amour, la fuite et la haine sont des comportements causés par des sentiments personnels pour leur objet.
         
        Ce sont donc des êtres d’un monde idéel, perceptible par l’introspection d’une âme sur elle-même (i.e. la conscience de soi). Par conséquent, les conceptions de Bien et de Mal sont d’abord personnelles. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, dit-on.
         
        Cela dit, n’étant pas des individus isolés, mais des personnes nées dans des familles et envoisinés par des sociétés politiques, nous héritons également chacun de conceptions normatives du Bien et du Mal, qui sont des normes familiales ou sociales.
         
        Chez quelqu’un, une notion de Bien ou de Mal vient donc par ces 3 canaux : d’abord, en premier lieu, les conceptions personnelles, issues des définitions propres à soi. Ensuite, en second lieu, les conceptions normatives, reçues d’une part via héritage familial, d’autre part via les interactions sociales.
         
        Bref, vous voyez bien que les notions de Bien et de Mal sont matières à connaissance, et elles sont donc scientifiques.
         
        Le Bien et le Mal sont des objets d’un monde idéel mais non du monde réel, ils sont propriété d’un esprit, mais non d’un corps, par conséquent la science qui manie ces notions est une science spirituelle ou morale, mais non une science physique ou biologique.
         
        Ceux qui prétendent que le modèle des sciences naturelles peut tout décrire, bien que celles-ci ne savent pas modéliser autre chose qu’un objet inerte et sans âme, qui ne fait que subir des force extérieures, alors que manifestement l’homme n’est pas inerte et a une âme, car il déploie une force intérieure, ceux-là en vérité ont chosifié l’homme.
         
        C’est très moderne que de croire que toute science devrait avoir une même forme, ceci indépendamment de la nature de l’objet qu’elle étudie, et cette croyance est complètement erronée. On ne peut modéliser les animaux selon un modèle de pure inertie.
         
        Il faut une science morale et spirituelle, car les notions de Bien et de Mal sont intuitives en chacun de nous, elles nous prennent aux tripes, elles sont les causes de nos actions, et elles ont donc une conséquence considérable sur le devenir de l’humanité.
         
        C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas regardé le reportage : je suppose qu’il prend l’angle de vue scientiste, c’est-à-dire qui se réfère au paradigme selon lequel l’homme est en définitive une chose inerte.


      • 1 vote
        maQiavel maQiavel1983 13 février 2014 18:01

         Je rajouterai autre chose, dans un environnement violent, c’est l’incapacité à user de violence qui peut être un problème. La violence n’est pas un mal en soi, elle peut être dans certaines conditions un facteur favorisant la survie.


        • vote
          maQiavel maQiavel1983 13 février 2014 19:20

          Salut zatara

          - il existe plusieurs types de violence visible ou invisible (physique ou psychologique) et plus ou moins concentré dans le temps (poison ou une bonne claque). 

          R /Oui mais on parle bien de violence physique.

          -Effectivement, un certain type de violence physique peut être, dans l’instant la seule réponse envisageable dans le cadre de la légitime défense, et au delà, dans un cadre de survie. JUSTMENT, la seule chose importante finalement c’est le cadre de cette violence, le pourquoi

           R /On est d’ accord.

          -Pour vulgariser, être un Jedi ne dispense pas de couper des têtes à l’occasion. Mais s’y résoudre par facilité ou par manque de réflexion, de se laisser emporter par la colère et de ne pas avoir conscience qu’il s’agit malgré tout du pire des choix dans le fait de s’y résoudre, là est toute la différence.

          —> Là-dessus, je ne suis pas d’ accord.

          La violence n’est pas forcément le pire des choix, elle peut être un très bon choix suivant le contexte dans lequel on se trouve.

          La culture des normes et de la résolution pacifique du conflit, considérer l’usage de la violence conflit comme « échec », est une tendance lourde dans nos sociétés modernes occidentales.

          Il est lié au formatage des institutions publiques, qui invite les citoyens à s’en remettre à l’institution dans la gestion des conflits sans prendre en compte que ces institutions peuvent ne pas remplir ce rôle  ( et elles le font rarement). Dans certains environnements, cette culture est particulièrement pernicieuse, elle crée des victimes et des souffres douleurs qui souffrirons de dommages psychologiques.

          Les instincts de défense ne doivent pas être inhibés par un matraquage moral maternant ou par des discours de la légitimité supposée de l’Etat dans l’exercice de la violence légitime. 

          D’ ailleurs, on le voit bien dès l’école : on apprend tôt aux enfants à « aller voir la maîtresse » lorsqu’ils sont victimes de coups ou d’agressions, pas assez à se défendre eux-mêmes. Les manifestations d’agressivité physiques sont parfois des comportements adéquats.

          J’ai eu ce problème avec un de mes neveux récemment, son père l’a abreuvé de joli discours contre la violence et blablabla depuis qu’il est tout petit, et ce, malgré les réticences de ma sœur. Résultat : il se faisait martyriser à l’école.

          Dès qu’on lui apprit comment faire face à certaines situations, les choses se sont réglées d’elles mêmes.

          Je ne dis pas qu’il faut taper comme un bourrin à chaque fois, je sais que c’est idiot, j’ai été instructeur en self défense et la première chose qu’on apprenait, c’était à éviter les conflits et le recours à la violence. Mais il faut garder l’option à l’esprit dans certains contextes et dans ces contexte là , en faire usage n’ a absolument rien d’ honteux.


        • vote
          maQiavel maQiavel1983 14 février 2014 11:36

          @zatara

          Même la violence institutionnalisée n’est pas un mal en soi. Un peuple doit pouvoir concentrer la violence en un point du champ social pour la projeter sur l’extérieur, ça s’appelle la guerre.

          Les peuples qui ne se sont pas adaptés à cette réalité n’existent plus, ils ont été exterminés.


        • 8 votes
          cassia cassia 13 février 2014 18:23

          La violence humaine prendrait sa source dans la violence éducative, ce que dit Alice Miller à ce sujet se tient parfaitement, même si ce n’est surement pas la seule explication :


          "Quoi qu’il en soit, à partir du moment où les parents humains se sont mis à frapper leurs enfants, un changement radical s’est produit pour tout le reste de l’histoire de l’humanité, et cela en une génération ou guère plus. Chaque génération assurait la reproduction de l’usage des châtiments corporels en les pratiquant sur sa progéniture."

          les enfants frappés n’ont pas d’autre possibilité que de s’identifier aux parents qui les frappent, d’accepter les jugements dont ils les accablent et de considérer qu’ils sont justement frappés.

          " les châtiments corporels n’ont pas seulement pour effet de rendre violents ou soumis à la violence ceux qui les subissent, ils affaiblissent leur capacité de compassion (la compassion s’apprend par la compassion qu’on a soi-même reçue), ils perturbent leur sens moral en leur faisant confondre le bien et le mal ("je te fais mal pour ton bien") et ils enferment leur intelligence dans des limites qui les empêchent de sortir de la culture de la violence,
          exactement de la même façon que les femmes qui ont subi l’excision sont les premières à exiger que leurs filles la subissent à leur tour."

          http://www.alice-miller.com/articles_fr.php?lang=fr&nid=85&grp=17

          • 3 votes
            Pablo el GENIO Pablo el GENIO 13 février 2014 20:43

            @ Cassia

            D’accord avec tout ce que tu dis, Cassia ; de plus, c’est lui apprendre que le plus fort a le droit de taper sur le plus faible, le sans défense, et pire encore, dans le cas d’un parent tabassant son gosse, c’est lui faire comprendre que celui qui lui doit aide et protection peut etre sans aucun ambages et sans complexe celui qui frappe et abuse de son pouvoir dans le cadre clos de l’intimité familiale ( car, il est fort rare que cela se passe en pleine foule, tu remarqueras...) bref, en un mot, taper sur son ou UN enfant, c’est l’inviter à coup sur à l’école du vice et de la perversion morale, affective et spirituelle !

          • 2 votes
            Awake Awake 13 février 2014 21:00

            C’est intéressant, comme tu le dis Cassia ce n’est pas la seule explication, mais je suis aussi contre les châtiments corporels.
            Bon, j’ai moi même pris quelques baignes, assez rares ça ne m’a pas rendu violent pour autant, mais je suis de plus en plus persuadé que c’est une solution de facilité qui au final n’apprend pas grand chose de bon et qui fait des ravages quand ça dépasse les bornes.
             
            les châtiments corporels n’ont pas seulement pour effet de rendre violents ou soumis à la violence ceux qui les subissent, ils affaiblissent leur capacité de compassion (la compassion s’apprend par la compassion qu’on a soi-même reçue), ils perturbent leur sens moral en leur faisant confondre le bien et le mal ("je te fais mal pour ton bien") et ils enferment leur intelligence dans des limites qui les empêchent de sortir de la culture de la violence
             
            Je trouve ça très bien dit et très intelligent.


          • vote
            howahkan hotah Buddha hotah 13 février 2014 18:41

            voir la racine de la violence comme de la souffrance et tant d’autres choses est impossible par la pensée, l’analyse, la réflexion, la science et l’histoire qui restent en superficie des choses..si si ...mais on est éduquée comme ca parce que on ne sait rien d’autre, les professeurs si ils sont ignorants d’eux même, de plus obligé de dire quoi penser et non comment se comprendre pour être éveillé, les professeurs de toutes façons ne peuvent aller sur ces sujets , sauf de démissionner... alors on y croit..dommage smiley, or c’est tout ce qu’il nous reste.....


            • 1 vote
              un primate un primate 13 février 2014 19:01

              La vidéo se demande comment des allemands et d’autres peuples nord-est-européens en sont arrivés à tuer de sang froid des juifs.


              C’est une bonne question.

              Au delà des ratiocinations autour du sujet de l’humanité, de la violence ou du crime, la réponse la plus raisonnable est : par haine.

              Ce qui pose une autre question : Qu’est-ce qui pouvait justifier une telle haine ? Parce que la haine a une racine, n’est-ce-pas ? La haine ne naît pas sans raison dans le cœur des hommes.

              Pour moi, la question est : Qu’est-ce qui a déclenché les vagues d’antisémitisme féroces des années 1880-1940 en Europe ? Pourquoi des peuples civilisés ont-ils organisé ces massacres ?

              S’intéresser aux origines de la violence c’est du temps perdu. La violence est une des composantes de l’existence, humaine et animale. Un principe de vie. Les gens qui veulent éradiquer la violence de la société sont les mêmes qui veulent limer les différences entre les sexes. Des gens qui veulent aseptiser la société. Non pas pour l’améliorer (ils s’en foutent au fond, ils savent que c’est du pipeau) mais pour améliorer leur sécurité, empêcher la redistribution des biens, garder leur magot et éliminer toute concurrence. Au fond, les riches et les privilégiés parlent sans cesse de concurrence mais ils en ont une sainte horreur !

              Sans la violence, comment ferait-on la révolution ?

              • 1 vote
                Awake Awake 13 février 2014 19:39

                S’intéresser aux origines de la violence c’est du temps perdu. La violence est une des composantes de l’existence, humaine et animale. Un principe de vie.
                -De quelle violence parles tu ? Parce que le viol, le meurtre la pédophilie et j’en passe, comme principe de vie, on fait mieux, et je ne crois pas que ce soit une composante d’existence pour qui que ce soit.
                 
                -Les gens qui veulent éradiquer la violence de la société sont les mêmes qui veulent limer les différences entre les sexes. Des gens qui veulent aseptiser la société. Non pas pour l’améliorer (ils s’en foutent au fond, ils savent que c’est du pipeau) mais pour améliorer leur sécurité, empêcher la redistribution des biens, garder leur magot et éliminer toute concurrence. Au fond, les riches et les privilégiés parlent sans cesse de concurrence mais ils en ont une sainte horreur !
                On ne parle pas ici d’éradiquer la violence pour faire une société ou tout le monde se fait des bisous. On peut à la rigueur parler de gommer les aspects de notre mode de vie qui nous incitent à une violence inutile. La mise en compétition permanente, la non redistribution des biens justement, le formatage et l’aseptisation de la société etc, sont des déclencheurs de cette violence inutiles selon moi.
                Ceux qui veulent justement limer les différences entre les sexes comme tu dis ; aseptiser la société, sont justement ceux qui profitent de cette violence, ce qui veulent qu’on se réfugie sous leurs (fausses) protections, alors que ce sont les principaux responsables, et que sous leurs discours mielleux, pacifistes et protecteurs, ils vont faire la guerre et attisent les haines.
                Ils ne veulent donc pas éradiquer la violence, mais la manipuler à leurs fins.


              • vote
                Morpheus Morpheus 13 février 2014 19:31

                Bon, je n’ai pas encore regardé le documentaire, mais j’interviens déjà sur le fond du sujet.
                 
                1) la première chose à faire pour étudier cette question c’est de se débarrasser des idées toutes faites sur « la nature humaine » soi-disant « intrinsèquement violente », qui est une idée fausse véhiculée par les syllogismes libéraux du XVIIIe et XXe siècle.
                 
                2) seconde chose, ce qui caractérise réellement la « nature humaine » c’est sa faculté d’adaptation à son milieu environnant (son environnement).
                 
                3) dès le néolithique et l’avènement des cités-états, l’humain qui se civilise commence à modeler lui-même son environnement et développer ce qu’on appelle la culture. Celle-ci se détache des contingence naturelles (au moins en partie) et invente des modes de pensées qui coïncident avec des croyances (mythes, religions) n’ayant pas forcément de rapport avec le réel.
                 
                4) de cette façon, le mode de perception du réel est biaisé, ce qui accentue le biais cognitif et perceptif. La conséquence est que le « réel » vécu semble (du point de vue biaisé de l’humain dans la cité) correspondre plus ou moins aux mythes) : c’est ce qu’on appelle une « prophétie auto-réalisatrice » ou « auto-justificatrice » : l’observation des comportements humains, conditionnés par les croyances socioculturelles, semble accréditer les présupposés des croyances, sans que le rapport au réel soit pertinent, puisqu’il ne correspond pas à un environnement naturel, mais artificiel .
                 
                5) le paradigme le plus puissant dans la société moderne est issu du système économique fondé sur la monnaie, qui est une économie de la rareté (la monnaie n’est utile que pour gérer une répartition de biens en pénurie, accréditant qu’il n’y en a pas assez pour tous). Cette économie est directement issue de la sédentarisation et du passage, au néolithique, d’une économie de l’abondance non productiviste (cueillette et chasse) à une économie de production.
                 
                6) violences, classes sociales, esclavages, criminalité, etc. proviennent de là, c’est-à-dire sont des produits de la civilisation elle-même, c’est-à-dire d’une rupture entre les humains et leur environnement naturel. Les sociétés dites « primitives » (paléolithiques) vivaient, par la force des choses, en symbiose avec leur environnement.
                 
                7) dans une situation où l’économie elle-même génère une rareté artificielle (qui est inévitablement induite par le mécanisme de la monnaie > ce qui donne la valeur est la rareté - réelle ou artificielle - des biens et services), il en ressort des inégalités. Ces inégalités génèrent des frustrations, de la violence, des comportement dit « déviants » et une sous-culture qui répond à une violence sociale (inégalités économiques et culturelles) par une violence criminalisée : l’humain s’adapte à son environnement pour survivre.
                 
                8) Le seul moyen d’agir pour réduire les violences serait d’agir sur la structure économique et socio-culturelle à l’origine des inégalités et des violences. Il faut rompre avec l’économie monétisée et développer une économie d’abondance (techniquement faisable - politiquement c’est autre chose), et revoir l’ensemble de nos présupposés (mythe) culturels.
                 
                PS : oui, je sais Machiavel, tu vas encore me dire que c’est une idée « socialiste », et je te réponds : non, car les prétendus socialistes sont des libéraux masqués, qui ont une idéologie totalitaire qui utilise certaines de ces idées (pas toutes) pour justifier leurs orientations totalitaires, ce que bien sûr je ne soutiens pas.


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                  maQiavel maQiavel1983 13 février 2014 20:00

                  -oui, je sais Machiavel, tu vas encore me dire que c’est une idée « socialiste »

                  R /Non pas du tout morphéus, d’ ailleurs je n’ai aucun mauvais à priori envers le socialisme originel, pas ce qu’ il est devenu après mais bon , ça c’ est une autre histoire.

                  Je suis d’ accord avec beaucoup de chose dans ton commentaire mais quelques remarques :

                  Point 1-point 2 : Personne ne peut réellement dire ce qu’est la nature humaine. Il ne peut y avoir que des spéculations là-dessus tant qu’il n’y aura pas de progrès scientifiques déterminants sur le sujet.

                  Les êtres humains s’adaptent, c’est un fait, d’autres animaux également dans une moindre mesure, c’est une question de survie.

                  Point 3 –point 6 : Il faut prendre en compte qu’au paléolithique, la violence existait, mais à titre individuel. Ce qui n’existait pas selon certains chercheurs, c’est la violence institutionnalisé. La question de la violence chez les hommes datent donc bien d’avant le néolithique.

                  Point 5-point 7 : Le manque de ressources est un facteur de risque important de l’usage de la violence qui devient même systématique dans ce contexte. Hors, on sait que l’humanité a connu de tels états ponctuellement (lié aux dérégulations climatique et autres catastrophes).

                  Chez l’homme, on n’a pas encore découvert à proprement parler de gènes codant pour les comportements violents, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. Mais chez les rats, on sait que des gènes prédisposent à la violence.

                  Ou je veux en venir ? Si ces gènes existent chez l’homme, lorsque l’environnement est devenu précaire, ceux qui disposaient de cette prédisposition génétique avaient un avantage sur la survie par rapport aux autres, ce qui a du influer sur la sélection naturelle.

                  Par ailleurs, je trouverai étrange que ces gènes n’existent pas : je ne connais aucun mammifère (et pas seulement) qui ne sache pas faire usage de violence dans certaines conditions, ces comportements sont forcément influé par des gènes. Je ne vois pas pourquoi l’homme ferait exception.


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                  Awake Awake 13 février 2014 20:48

                  Par ailleurs, je trouverai étrange que ces gènes n’existent pas : je ne connais aucun mammifère (et pas seulement) qui ne sache pas faire usage de violence dans certaines conditions, ces comportements sont forcément influé par des gènes. Je ne vois pas pourquoi l’homme ferait exception.

                  Ne le prend pas comme une provoc car ce n’est pas le but, mais je trouve souvent que tu as une analyse de l’humain très "terre à terre" (désolé l’expression est surement mal choisie j’espère que tu comprendras) et souvent un poil négative pour un croyant.


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                  maQiavel maQiavel1983 13 février 2014 21:00

                  Non je ne le prends pas mal du tout, c’est même un compliment si on considère que je revendique le fait d’être terre à terre (d’avoir les pieds sur terre).

                  Mais ici, je fais des hypothèses en partant sur des faits et aussi parce que je m’adresse à morphéus qui s’appuie souvent sur la science. Mais on peut aborder la question de la violence en partant de morale, de religion etc. là c’est autre chose …

                  Je ne crois pas que l’humain soit une masse de matière déterminé par des gènes et des stimulations environnementales, je crois en l’âme, en l’esprit et en Dieu mais je ne peux pas partir de mes croyances irrationnelles pour discuter de ce sujet , vaut mieux rester terre à terre et rationnel…


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                  Morpheus Morpheus 13 février 2014 21:42

                  Je suis d’accord avec tes précisions, Machiavel.


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                  Soi même 13 février 2014 20:53

                  C’est de la daube, ce document sur  les origines de la violence humaine !
                  On est bien partie pour légitimer la lobotomisation à grande échelle !


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                    Aldo Berman Aldo Berman 13 février 2014 21:16

                    La racine de la violence est intérieure. Par exemple, quand on n’aime pas quelqu’un, c’est que l’on ne s’aime pas soi-même suffisamment.

                    Aimez-vous les uns les autres...
                    et commencez par vous-même serai-je tenté de rajouter :)

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                      Awake Awake 13 février 2014 21:19

                      Aimez-vous les uns les autres, si possible, et en même temps, serais-je tenté de rajouter aussi :)


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                      Morpheus Morpheus 13 février 2014 21:47

                      « aimez-vous les uns les autres comme vous vous aimez vous-même »
                       
                      On oublie presque toujours la deuxième partie de la phrase.
                       
                      Mais je pense que même complète, cette phrase est une traduction malhonnête ; je pense que la phrase n’est pas impérative (aimez-vous), mais "observative" (vous vous aimez les uns les autres comme vous vous aimez vous-mêmes). Dites comme cela, elle prend tout son sens : l’orateur décrit et explique la façon dont nos relations interdépendantes nous affectent : si nous nous aimons, nous pouvons aimer les autres ; si nous ne nous aimons pas, nous ne pouvons aimer les autres.


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                      Aldo Berman Aldo Berman 13 février 2014 23:56

                      Tout à fait. C’est une phrase d’ordre scientifique en fait.


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                      herve_hum 14 février 2014 13:39

                      « aimez-vous les uns les autres comme vous vous aimez vous-même »
                       
                      Cette phrase est plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, prise seule, elle semble affirmer qu’il n’y a qu’une seule façon de s’aimer et donc d’aimer les autres. Le problème c’est qu’il n’en est rien. Il y a deux manière de s’aimer, par l’attachement et par le détachement. A priori deux concepts opposés et qui donc devrait plutôt mettre en vis à vis l’amour et la haine. Ainsi, si l’attachement est l’amour, le détachement renvoi à la haine et vice versa.
                       
                      Pourtant il n’en est rien et c’est là le piège de cette phrase, c’est qu’elle peut donner autant une compréhension paisible qui violente.
                       
                      Explication :
                       
                      Si je prend l’amour au sens d’attachement, cela signifie donc que je dois m’attacher autant à moi même qu’aux autres, mais se pose un problème. De celui ou celle qui réagit négativement à cet attachement, comment dois je le prendre ? Le rejet ou la condamnation ? Car ce ne peut être l’acceptation étant donné que celle ci requiert le détachement.
                       
                      Pour ce qui est du détachement, le problème est de savoir où se situe la limite entre détachement et indifférence. Sachant que je ne peux être indifférent à moi même. Ensuite, comment être détaché de moi même et rester centré sur moi même ?

                      En fait, la solution est de distinguer l’intériorité et l’extériorité, ce qui est moi et ce qui est l’autre. Ainsi, l’amour de soi consiste en l’attachement à soi même et l’amour d’autrui consiste dans le détachement qui permet d’aimer autrui pour ce qu’il est et non pour ce que nous voulons qu’il soit.
                       
                      Cette phrase est donc trompeuse, car elle met l’amour intérieur et extérieur sur le même plan, alors qu’ils ne se situent pas sur le même plan ontologique.
                       
                      La phrase qui ne porte pas d’ambiguité est "aimez vous les uns les autres par le détachement et aimez vous vous même par l’attachement.

                      L’enseignement du rapport entre el détachement et l’attachement dans l’amour est ce qui relie les religions entres elles. Car elles disent toutes ou presque, qu’il faut s’attacher uniquement à Dieu (par nature fait partie intégrante de son intériorité d’être) et vivre détaché des autres humains. Cet enseignement est universel et intemporel.


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                      ffi 13 février 2014 23:16

                      Vous dîtes : "C’est l’ensemble de la société qui est responsable de la violence en son sein".
                       
                      Je ne crois pas.
                      1) une société est un ensemble de gens.
                      Or, la responsabilité est personnelle : c’est le fait de répondre de ses actes.
                      Donc la notion responsabilité ne peut être appliquée à une société dans son ensemble.

                      2) La violence n’est pas nécessairement un mal. Par exemple, si vous voyez quelqu’un qui se fait agresser injustement et que vous réagissiez avec violence pour faire fuir l’agresseur, alors c’est un bien. Par exemple, si une femme assomme un homme qui cherche à la violer, c’est un bien. Donc la violence doit être définie comme un moyen d’arriver à une fin, fin qui sera ou un bien, ou un mal.
                       
                      3) Cependant, j’estime que le recours à la violence doit rester socialement un acte grave, c’est-à-dire que son usage doit pouvoir être justifié devant une autorité. L’homme qui agit violemment est responsable de son acte, et donc une autorité doit pouvoir l’interroger sur les raisons de son recours à la violence.
                       
                      4) A ce propos, le premier chercheur Allemand s’embrouille totalement. Un homme qui use de la violence sans raison doit être enfermé de toute urgence, c’est un danger public. Un homme qui use de la violence, mais pour de mauvaises raisons, doit être condamné (et l’on doit lui faire comprendre pourquoi ses raisons furent mauvaises). Un homme qui use de la violence, mais pour de bonnes raisons, doit être laissé libre.
                       
                      5) Bref, quand une société est en proie au développement de la violence, il n’y a que les auteurs de ces violences qui en sont responsables : la société ne peut être accablée d’un mal qui l’accable. C’est un peu comme si vous disiez qu’un homme est responsable de la tumeur cancéreuse qui métastase dans ses organes... 
                       
                      6) Cela dit, il y a bien une responsabilité politique. Une société dont le système politique ne traite pas les violences comme des actes graves, c’est-à-dire comme des actes qui engagent la responsabilité personnelle de leurs auteurs, faute de moyens ou de conviction, risque fort de connaître un développement de la violence en son sein, celle-ci étant alors banalisée.


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                        ffi 14 février 2014 03:18

                        Parce que qu’une société n’est pas qu’un groupe de gens. C’est aussi une intelligence collective.
                         
                        Personnellement, j’ai toujours pensé que cette notion d’intelligence collective était un sophisme. L’intelligence est le propre d’une chose qui pense, dotée d’intellect.
                         
                        Or une société ne pense pas.
                        Où est le cerveau de la société ?
                        Une société est organisée, et cette organisation s’appelle Politique.
                         
                        Essayez d’appeler : "Société ! Société ! répond-moi !".
                        Vous verrez bien si quelqu’un vous réponds...


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                        klendatu 14 février 2014 09:57

                        De mon point de vue, c’est la conscience morale qui est la condition de possibilité d’une liberté bien comprise et d’une pleine responsabilité. Or, un sérieux problème se pose lorsque l’individu se trouve confronté a un environnement susceptible de l’altérer, ce qu’induit fréquemment la violence des rapports de domination dans le fait social et économique. Comme disait henri Laborit "Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change". Cet homme de science qui ne s’est jamais laissé étiqueter a beaucoup apporté en son domaine pour la compréhension de l’étiologie de la violence. Voilà pour l’approche un peu "terre a terre", comme dirait MaQiavel. Pour ce qui est de l’approche spirituelle, je dirais que la figure de Saint François nous éclaire fort bien pour ce qui est en matière d’alternative aux relations dominant-dominé, mais il est clair que cela engage une question de foi, qui ne peut être que d’ordre personnel.


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                        ffi 14 février 2014 17:00

                        J’ai déjà abondamment commenté ce documentaire sur agoravox.

                        Reprenez les définitions de base.
                        Intelligence :
                        I) [Chez les êtres animés] Fonction mentale d’organisation du réel en pensées chez l’être humain, en actes chez l’être humain et l’animal.
                         
                        II) [Dans le cadre des relations d’entente s’établissant entre des pers. qui se connaissent et se comprennent (v. entendre II A 2 b)] Action de s’entendre, de se comprendre ; résultat de cette action.
                         
                        Or, l’entente, c’est affaire de politique.
                         
                        Pourquoi les gnous ne s’entendraient-ils pas ?
                        Les mâles jaloux ne se combattent-ils pas ?
                        Leur groupe ne fait-il pas corps pour sauver le jeune Gnou poursuivi par les lionnes ?
                         
                        Les gnous ne développent pas une pensée abstraite comme l’homme, mais sont réglés en grande partie par l’instinct, donc la politique et l’entente dans une société de Gnou ne se fait pas par abstractions, mais se règle à l’instinct. La société Gnou est purement organique.
                         
                        Comparativement, l’homme étant doté d’instinct et d’abstraction, sa société est à la fois organique et organisée. Mais je vous rejoins sur ce point : l’organisation politique des hommes ne peut jamais s’abstraire totalement de l’organicité, car elle n’est qu’une culture fondée par-dessus une nature (notion de loi naturelle).
                         
                        Vous vous dîtes borgne et moi aveugle ?
                        Au contraire, vous mélangez deux sens très différents du mot intelligence, fonction mentale d’un être animé avec entente au sein d’une collectivité.
                         
                        Vous n’êtes donc pas borgne, car vous avez les deux yeux ouverts, chacun d’eux sur des notions très différentes que vous essayez d’amalgamer à tord en un concept unique. Vous êtes donc victime d’un trop plein de lumière.

                        C’est cela qui vous illusionne et, enfin, vous aveugle.
                         
                        A contrario, je suis borgne. Je n’ouvre qu’un oeil à la foi. Soit je considère l’intelligence comme une faculté mentale personnelle, soit je la considère comme une entente sociale, en prenant garde à ne pas mélanger ces deux notions différentes du même mot.
                         
                        Aucune approximation langagière ne pourra me faire prendre ce qui correspond en vérité aux rapports dans une collectivité pour une faculté mentale personnelle, pas plus qu’une société pour une personne. La société n’a pas de faculté mentale au sens propre... Les propriétés d’un ensemble ne peuvent être confondues avec celle de ses éléments.
                         
                        Il s’ensuit que la société n’est pas personnelle, elle ne sait répondre, elle n’a donc pas de responsabilité au sens propre.
                         
                        Vous pourriez il est vrai dire que "une société est une personne morale avec son intelligence et sa responsabilité", mais c’est au prix de l’introduction d’une polysémie pour à peu près chacun de ces mots, ce qui revient à confondre le langage lui-même... Donc à tout confondre à terme sans même plus sans rendre compte.
                         
                        Vous aurez d’ailleurs remarqué que les "sociétés personnes morales" sont en général "à responsabilité limitée", souvent "anonymes", et que lorsqu’elles se livrent à des méfaits, elles s’enfuient promptement, laissant en général les autres payer à leur place, sans que jamais personne dans la société en question ne soit inquiété, sauf éventuellement un sous-fifre qui sert de fusible.
                         
                        On voit donc dès lors que cette notion de "responsabilité de la société" sert surtout pour chacun de ses membres à éviter d’avoir à engager sa propre responsabilité : c’est en fait une sorte de parapluie pour se protéger d’avoir à faire ses responsabilités.

                         

                        On en déduit donc que, pour en revenir à la violence, évoquer une "responsabilité de la société" sur ce sujet revient à édulcorer la responsabilité des auteurs de violence, et donc participe finalement à l’augmentation de la violence.


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                        ffi 14 février 2014 22:29

                        1) Mes définitions seraient réductrices.
                        Non elles sont précises : elles sont tirées directement du dictionnaire. On ne peut pas confondre la faculté mentale d’une personne avec une entente entre personnes. Ces deux notions ont des significations différentes. Qu’elles se trouvent désignées par le même mot selon le contexte n’autorise pas à les confondre.

                        2) Le banc de Poisson
                        -> Chaque poisson perçoit le groupe et d’instinct cherche à s’y cacher pour échapper au prédateur, d’où l’ondulation du banc.
                         
                        3) La sélection naturelle :
                        J’appelle cela une loi scientifique.
                        La Nature n’a pas d’intellect.
                         
                        4) La politique à l’état naturel :
                        Justement, j’affirmais que la notion d’intelligence collective est généralement utilisée en substitution de la notion d’entente politique. Vous me rétorquiez, en guise de contradiction, "Les Gnous font-ils de la politique ?".
                        Je vous ai répondu que oui, réglé par l’instinct.
                        Vous ne pouvez pas m’affirmer maintenant que j’exclue la politique du phénomène naturel... Soyez attentif SVP.
                         
                        5) Une intelligence supplémentaire dans la résultante de toutes les interactions sociales.
                        Je crois que vous employez intelligence pour Loi scientifique.
                        La science ne détermine pas des intelligences mais des lois.
                        Les lois d’un ensemble sont à distinguer des lois de ses éléments, l’élément étant, dans le cas qui nous occupe, lui-même un petit ensemble avec ses lois particulières.
                         
                        6) big data.
                        Ca fait partie des délires Anglo-Saxon... C’est tout faire passer à la moulinette pour chercher un résultat. Bien souvent ça donne une purée statistique immangeable. Notez que l’ordinateur ne fait que ce que le programmeur lui a demandé de faire, l’ordinateur est tributaire d’une intelligence externe à lui, car il ne possède cette faculté.
                         
                        7) Société responsable :
                        Retour à la case départ. Toujours pas pour moi. La société n’étant pas une personne, elle ne saurait répondre de rien. Il faut demander des comptes aux responsables politiques.


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                        ffi 15 février 2014 04:12

                        Je dis simplement que l’entente de 2 personnes créé de facto une intelligence commune supérieur à l’addition des 2.
                        Vous avez le droit de le dire, mais pour ma part, je n’y crois pas.
                         
                        L’entente entre deux personnes ne crée pas une intelligence en tant que telle (saurait-elle compter, saurait-elle parler, cette intelligence ?).
                         
                        De plus, l’action de cette alliance n’est pas forcément "supérieure" à l’addition qu’aurait les actions individuelles de chacun prises séparément. Elle peut être inférieure, car certains groupement peuvent aussi avoir des dérives qui font régresser chacun de leur membre.
                         
                        Le problème me semble que vous ne définissez pas rigoureusement ce mot intelligence que vous employez. Ce mot a une certaine polysémie dans le langage courant. Il peut signifier à la fois habileté, faculté, entente, accord, complicité, esprit, âme, discernement, génie,...etc. Tout dépend du contexte.
                         
                        C’est comme si vous essayez de contraindre le réel à adhérer à la polysémie de ce mot. C’est un peu comme si vous essayez de justifier qu’une pomme de terre ou une pomme de douche, ce serait comme une pomme parce que la désignation de chacune de ces choses contient le mot "pomme".
                         
                        3)La nature n’a pas d’intellect ? Seul l’homme est doué de conscience selon vous ? Vous avez une vision extrémement reductrice de la nature ou anthropocentrique. Jusqu’à preuve du contraire, vous ne pouvez pas le démontré, comme moi d’ailleurs aussi ce n’est pas un argument
                         
                        En effet, je ne crois pas que la nature ait un intellect, pas plus qu’elle n’a une conscience.
                         
                        C’est un argument valide.
                        Il montre précisément que pour vous,
                        l’intelligence collective est une vérité de Foi.


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                        ffi 15 février 2014 15:49

                        1) Services secrets efficaces :
                        Les services secrets sont organisés selon certains principes.
                        Il y a des réunions qui projettent des enquêtes, des infiltrations, des renseignements.
                        Il y a un chef qui ordonnent aux échelons hiérarchiquement inférieurs.
                        Ce genre de groupe est appelé un ordre.
                        (cf II.B.2 : Groupe, association de personnes obéissant à des règles religieuses, morales, professionnelles)
                        C’est précisément parce que ce groupe est ordonné qu’il est efficace à sa tâche.
                         
                        Mais prenez par exemple une foule de supporters en délire.
                        Croyez-vous vraiment que cette assemblée ait une "intelligence" supérieure à la somme des intelligences de chacun de ses membres ?
                         
                        2)
                        L’ensemble des hommes à une conscience commune qui est la résultante de toutes les consciences individuelles.
                         
                        Je n’y crois pas du tout.
                        Il faut distinguer les propriétés de l’ensemble des propriétés de ses éléments.
                         
                        Je ne vois aucune raison d’affirmer qu’un ensemble de choses hérite des propriétés de ses éléments. En math, un groupe comporte des lois qui régissent les associations entre ses éléments mais ce groupe n’hérite en rien des propriétés des éléments qu’il contient.
                         
                        En vérité, il vous faut que cette théorie soit vraie pour justifier le système Rousseauiste de l’opinion générale. C’est le sophisme révolutionnaire par excellence qui a tout contaminé par la suite. Si votre croyance en ce sophisme s’écroule, vous vous apercevrez que nos théories politiques actuelles sont des impostures, mais je crois déceler que vous n’êtes pas prêt à cela.
                         
                        L’intelligence collective est en fait la notion d’égrégore réactualisée, concept cabalistique et hermétiste. De mon point de vue, il s’agit de pensée magique.
                         
                        3) intelligence collective vérité de Foi.
                        C
                        ’est une manière de dire que l’invisible n’existe pas.
                        Non, c’est dire que puisque c’est invisible et qu’il n’y a pas de preuve, soit on y croit, si on n’y croit pas, c’est une question de foi.
                         
                        4) Video vimeo :

                        J’appelle cela des lois de l’écologie scientifique.

                         
                        Lui, il commence par le postulat suivant :
                        Il n’y a pas de vivant social sans intelligence collective.
                        C’est un prêtre de l’écologie religieuse.


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                        ffi 15 février 2014 21:08

                        1) Vous savez, l’on dit parfois que ce sont les minorités qui font l’histoire, donc l’étendue du groupe n’est pas nécessairement un gage d’efficacité.
                        L’on dit aussi que "tout empire périra".
                        La cohésion du groupe aussi est très importante.
                        Combien de groupes finissent par s’entredéchirer ?

                        Prenez l’exemple d’une petite poussière de Diamant et d’un énorme Bloc de Granit.
                        La petite poussière rayera aisément l’énorme Bloc.
                        Déjà, cela permet d’approcher l’idée qu’il y a un "ciment" dans les groupes.
                         
                        2) Attention aux raccourcis conceptuels.
                        Cela peut mener à des confusions et des illusions.
                         
                        3) La science, dans son modèle, est composée de faits et de suppositions.
                        Les faits sont observables directement, ils ont une forme distinctive.
                        Les suppositions sont observables indirectement, par la forme de leurs effets.
                        Grosso modo, on suppose des substances et on mesure des formes.

                        Matière noire = supposition d’une substance du fait des anomalies observées dans la rotation des galaxies.
                        Gravité = supposition d’une Force entre substances proportionnelle à leur masse et à l’inverse du carré de leur distance pour expliquer les faits tant de pesanteur que de rotation des astres les uns autours des autres.
                         
                        Bon, c’est vrai que l’on est jamais tout-à-fait sûr que la supposition est exacte.
                         
                        Ces suppositions, en science, on les appelle aussi hypothèses ou postulats.
                         
                        Ces connaissances scientifiques sont incorporées à un modèle logique que l’on appelle paradigme.

                        Un paradigme scientifique est lui-aussi basé sur un certain nombre de postulats que l’on nomment aussi principes (latin primo-captare : "pris en premier")
                        Ces postulats sont des suppositions issues d’une métaphysique.
                        La science naturelle actuelle est fondée sur un paradigme inventé au moyen-âge, qui lie métaphysique d’Aristote (notion de substance, de forme, de mouvement) et créationnisme chrétien (notion de lois et de temps linéaire) : En gros : l’univers est peuplé de substances créées par Dieu qui obéissent à des lois divines.
                         
                        Quelle est la place de la Foi dans ce cadre ?
                        La Foi (du latin fides, fidei) a à voir avec plusieurs choses.

                        D’abord, c’est un terme chrétien, il s’agit la fidélité du chrétien à la doctrine catholique, et qui est donc la garantie de la cohésion de l’Église.

                        D’un point de vue plus général, c’est la fidélité à, ou la confiance en certains principes supposés vrais à priori mais non démontrés comme tels.
                         
                        Pour reprendre l’image de la poussière de Diamant et du Bloc de granit : la foi des particule du diamants est plus grande que celle des particules du granit.
                         
                        Pour réélargir à notre sujet : La Foi dans le groupe garantit sa cohésion.
                         
                        4) Ok. Je vois bien que tu n’as pas réfléchit au plan du paradigme situé en arrière-plan. En gros, c’est de dire que l’incorporation dans un groupe engendrerait un Être spirituel transcendant qui prend le pas sur les membres du groupe, dont ils deviendrait comme des marionnettes. D’où ces expression comme "intelligence collective", "opinion générale", "conscience collective", "inconscient collectif", "volonté générale", "responsabilité sociale", "personne morale", "psychologie des foules",...etc.
                         
                        Ces expressions ont fait florès depuis deux siècles. C’est la notion d’égrégore. Or cette notion n’appartient pas au paradigme de la science classique, mais à ceux de l’alchimie, du spiritisme, de l’hermétisme, voire de la cabale. Au final, cela revient à prêter à des groupes des attributs personnels (ce sur quoi je m’offusquais).
                         
                        Maintenant, pour en revenir à internet, il n’y a nul obligation de se placer dans ces paradigmes pour réfléchir aux nouvelles perspectives qu’il offre.
                         
                        L’internet offre de pouvoir faire société (sous l’oeil vigilant de la NSA..) à une échelle inédite, sur la planète tout entière, grâce à cette possibilité de s’extraire complètement de toute localité (sauf frontière linguistiques). Internet est comme une ville, pleines de rue, où quantité de personnes se croisent sans cesse.
                        Les gens peuvent s’y regrouper selon leurs appétences et projeter des actions en commun.
                         
                        Mais je ne comprend pas ce que tu veux dire par l’expression "C’est la tasse de sucre pour le voisin par internet".


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                        klendatu 14 février 2014 10:36

                        Pour apporter quelques précisions relatives a une autre question qui préoccupe en ce moment beaucoup de gens, j’ajouterais que ceux qui affichent actuellement le projet d’arracher l’enfant "aux déterminismes familiaux et de genre" ne sont non seulement pas libres, mais sont de surcroît de dangereux irresponsables.


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                          Éric Guéguen Éric Guéguen 14 février 2014 10:37

                          Merci pour le lien.

                           
                          Je suis très partagé sur ce document. Il faut lire entre les lignes et certains en déduiront qu’en dernière instance les individus ne sont responsables de rien, que c’est la société qui les corrompt. Il y a là un pas dangereux, vite franchi.

                           
                          Bien sûr le conditionnement social est énorme, bien sûr l’éducation est fondamentale, mais lorsque la science se saisit de ces choses-là, je la trouve bien handicapée pour sonder l’âme humaine autrement que par des statistiques qui ont à mes yeux bien peu de valeur. Il n’y a pas deux idiosyncrasies rigoureusement identiques, réagissant toujours de la même façon aux mêmes stimuli, or en usant de statistiques, on court après une loi générale pour caractériser tous les hommes et innocenter l’être humain se vouant un culte à lui-même. Cette loi générale n’existe pas. L’homme est divers, non uniforme. Et en l’occurrence, les sciences dures sont mises en échec.


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                            Awake Awake 14 février 2014 10:52

                            Bonjour Eric,
                            concernant l’approche scientifique, personnellement je dirait que seul elle est insuffisante en effet, mais comme dans beaucoup d’autres domaines, elle est très intéressante à mettre en complément avec une approche plus philosophique, et permet peut être de trouver des éléments de réponses que les penseurs seuls ne pourraient trouver.
                            Tant qu’on reste prudents sur les conclusions et les réponses qu’on leurs donne, les approches pour mieux nous connaitre me paraissent assez essentielles.


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                            Éric Guéguen Éric Guéguen 14 février 2014 11:13

                            Je suis d’accord avec vous.


                          • 1 vote
                            ffi 14 février 2014 18:45

                            Sur ce point Éric Guéguen, vous êtes piégés par le modèle Aristotélicien, lequel modélise selon une substance qui se spécifie petit-à-petit par accident.
                             
                            Tel n’est pas l’homme. L’homme agit par son intelligence.
                            Si donc un homme est violent, c’est qu’il a des raisons en lui-même, propre à son État d’Âme, qui lui fait penser que la violence est le moyen de parvenir à sa fin.
                             
                            Ceci n’a rien à voir avec le concept d’idiosyncrasie.
                            Certes l’État d’Âme actuel, du fait de la mémoire, est relié au vécu passé.
                            Mais d’une part, l’on est dans l’incapacité en général de déterminer l’importance de la mémoire dans l’État d’Âme actuel d’une personne.
                            D’autre part, l’homme, par conscience de soi ou par grâce de Dieu, est en capacité de réformer ses États d’Âme.
                             
                            L’idiosyncrasie est une propriété de la chose.

                            Or, le propre d’un homme est d’avoir une intelligence qui obéit à des raisons.
                            Ces raisons sont :
                            - ou bien claires et formulables (conscientes, la Raison de l’Esprit).
                            - ou bien confuses et indicibles (instinctives, les raisons du Coeur ou du corps).
                             
                            L’État d’Âme vient par convolution entre État du Corps et État d’Esprit.
                            La Raison d’Âme vient par convolution entre Raisons du Corps et Raison d’Esprit.
                             
                            L’homme emploie des stratégies pour faire cesser les États d’Âmes qui lui sont désagréables. Son Âme va d’État en État et Elle recherche un État de plénitude agréable.
                             
                            La violence peut sembler moyen de parvenir à un État d’Âme apaisé.
                             
                            On le voit bien : une Âme agitée et en colère est plus encline à la violence.
                             
                            Il faut voir l’homme comme dotés d’États internes qui se succèdent, et donc sujet à des mouvements intérieurs, mouvements sur lequel il a de plus pour partie prise, par conscience de soi. L’homme se définit plus par son existence que par son essence.
                             
                            Le modèle Aristotélicien s’applique mal à cet endroit car il cherche à déterminer des universaux abstraits et s’éloigner autant que possible du particulier, d’où l’usage des statistiques pour chercher des corrélations.

                            Le recours à la violence n’est pas liée aux conditions d’existences (en général), mais est liée aux nécessités internes en l’Âme d’une existence particulière, elle-même enracinée dans son contexte existentiel particulier.
                             
                            Il est beaucoup plus instructif de ce fait pour comprendre la violence de lire un bon récit littéraire qu’un rapport égrainant les statistiques qui mélangent tout en un magma indiscernable.


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                            Éric Guéguen Éric Guéguen 16 février 2014 14:19

                            @ ffi :
                             
                            "...l’on est dans l’incapacité en général de déterminer l’importance de la mémoire dans l’État d’Âme actuel d’une personne."
                             
                            Pour autant, faut-il conclure, au seul motif qu’on ne peut rien quantifier à ce sujet, que mon vécu n’a pas prise sur mon humeur instantanée ?
                             
                            "Le recours à la violence n’est pas liée aux conditions d’existences (en général), mais est liée aux nécessités internes en l’Âme d’une existence particulière, elle-même enracinée dans son contexte existentiel particulier."

                             
                            J’ai bien du mal à ne pas lire là autre chose qu’une contradiction, désolé.



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